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San Antonio tome 16 sur 175
EAN : 9782265064270
215 pages
Fleuve Editions (04/05/1998)
3.72/5   59 notes
Résumé :
Savez-vous que la pègre vient de s'enrichir d'une nouvelle recrue ? Et pas une demi-portion, croyez-moi ! Du vrai casseur... Du qui file la rouste aux caïds de Pigalle... Du qui se permet de descendre un flic en plein commissariat. Son nom ? Pour Messieurs les hommes, il s'appelle Bernard Tonacci... Ça ne vous dit rien ? Alors, je vais vous en balancer davantage : à la P. J., ce zigoto est plus connu sous le nom de commissaire San-Antonio. Pas de panique... Rassurez... >Voir plus
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Nouvelle enquête pour San Antonio, qui pour infiltrer une organisation louche se rend dans un rad mal famé et cherche sciemment la bagarre avec un certain Paul-le-Pourri, surnom charmant du à l'eczéma qui ravage la trogne du bougre...
Après quelques manoeuvres subtiles, San Antonio, qui a troqué son blaze pour un curriculum vitæ faisant de lui un voyou auvergnat, parvient à être embringué dans une affaire de laquelle on ne sait encore rien, avec une bande de joyeux drilles assez inquiétante.
Mais tout se décantera bientôt sous la plume toujours aussi cinglante de monsieur Frédéric Dard, pour une des meilleures aventures San Antonienne jusqu'ici!
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Le Boss l'avait prévenu, San-A. : « Puisque vous aimez jouer aux durs… » et lui, vous le connaissez, quand on lui dit ça…

On verra donc San-A débarquer dans le troquet de Fifi-les-belles-noix avec l'unique intention de provoquer Paul-le-pourri, déclencher une bagarre et se faire embarquer avec lui dans le seul but de l'aider à s'évader et entrer dans son équipe de malfrats afin de remonter une filière de kidnappeurs de sommités scientifiques dans le domaine du nucléaire… Ouf !

« Messieurs les homme », quinzième volume de la série, un San-Antonio de belle facture : une intrigue élégante et bien ficelée qui se termine par une surprise bien amenée dans les dernières pages.
Pas de Bérurier. Tout juste le voit-on écouter à la porte du Vieux quand San-Antonio est au rapport.
Quelques calembours, utilisation accrue de l'argot … mais pas de digressions surréalistes, peu d'ajouts dans le Kama-Sutra personnel du commissaire… Non, simplement une intrigue bien menée ; du classique…
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J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce numéro supplémentaire des aventures de San Antonio. Notre ami se voit confier une mission risquée : il devra s'incruster parmi les malfrats et leur faire croire qu'il est des leurs.

Evidemment tout ne se passera pas comme prévu et le taf se révélera des plus compliqués. Heureusement il fera une rencontre très agréable (si vous voyez ce que je veux dire et si vous connaissez bien notre lascar !).

Une petite allusion à Berurier (un petit texte que je n'ai pas trop compris pour le coup), il arrive tout doucement le bonhomme !

Sans spoiler vous vous doutez que, finalement, tout est bien qui finit bien.

Une très bonne aventure. J'attends avec hâte mon prochain rendez-vous avec Antoine !
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Quand je sors d'une lecture décevante, pour me requinquer, ces derniers temps, je me plonge dans une valeur sûre : « San-Antonio ».

Enfin, devrais-je dire : les débuts de San-Antonio. Oui, allez savoir pourquoi, contrairement à la plupart des aficionados de Frédéric Dard, je préfère les débuts de San-Antonio à sa « grande période » plébiscitée par la presse et les lecteurs.

Du coup, puisque ma précédente lecture n'était pas un moment de plaisir littéraire, je me plongeais à nouveau dans l'univers Sanantonien.

Pour ce faire, je dévorais la 16ème aventure du commissaire.

Messieurs les hommes : Savez-vous que la pègre vient de s'enrichir d'une nouvelle recrue ? Et pas une demi-portion, croyez-moi ! du vrai casseur... du qui file la rouste aux caïds de Pigalle... du qui se permet de descendre un flic en plein commissariat. Son nom ? Pour Messieurs les hommes, il s'appelle Bernard Tonacci... Ça ne vous dit rien ? Alors, je vais vous en balancer davantage : à la P.J., ce zigoto est plus connu sous le nom de commissaire San Antonio. Pas de panique... Rassurez-vous, je n'ai pas changé de bord... Mais il faut admettre que tout pourrait le laisser croire au début de ce chef-d'oeuvre.

Et on retrouve avec un grand plaisir notre commissaire San-Antonio qui, pour mener à bien une enquête sur l'enlèvement de spécialistes en nucléaire, décide de se rapprocher du « pourri », un truand souffrant d'eczéma. Pour ce faire, il se fait passer pour un caïd débarqué à la capitale et s'en va se foutre sur la gueule avec le pourri dans un troquet afin de se faire alpaguer avec celui-ci par la Rousse. le plan, une évasion sanglante pour faire croire que c'est un dur à cuire et se faire ami-ami avec l'affreux afin de s'approcher d'un gang de kidnappeurs de scientifiques.

San-Antonio va même participer à l'enlèvement de l'un d'eux et, très vite, les choses tourneront vinaigre, mais c'est toujours le cas avec le commissaire.

Dans ce titre, San-Antonio joue les méchants et se retrouve mêlé à l'histoire qui va très vite partir en sucette. Pour le coup, difficile, pour le commissaire, de faire son boulot et de rester crédible. Pourtant, il s'y attachera du mieux possible, mais cela suffira-t-il ?

Le lecteur n'assistera pas à la meilleure intrigue de la série, bien que la fin puisse surprendre, mais, le tout est agréable à lire et c'est une quasi-certitude que l'on peut avoir avec le commissaire, c'est que même ses moins bonnes aventures sont meilleures que bien des romans policiers.

Au final, c'est toujours un plaisir de retrouver le commissaire San-Antonio et ce n'est pas ce titre qui vous fera penser le contraire. du classique, donc, loin de l'excellence de certains titres de la série, mais dans l'ambiance agréable de la première décennie de l'oeuvre de Frédéric Dard.
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Un dur chez les durs

Un San-Antonio de 1955 c'est une valeur sûre, le genre de bouquin qu'on lit sans en avoir l'air, et qui déride aussi sec le zygomatique ! Dans celui-ci, point de Bérurier ni de Pinaud, les fidèles acolytes, mais nous retrouvons notre commissaire préféré infiltré dans une bande de truands qui, nous l'apprendrons sur le tard, menace grandement la sécurité nationale.
San-Antonio alias Bernard Tonaci pour les besoins de la cause, est chargé de prendre « contact » avec Paul-le –Pourri (le bien nommé) et de se faire présenter à son boss, histoire de mettre un pied dans la bande… et, accessoirement, dans la fourmilière !
San-A m'a fait passer un excellent moment ! Langage truculent et argot parigot, rebondissements, situations tendues (notamment au niveau du slip !), bastos à gogo : tout est là !
Classique et vintage (et merci Papa pour m'avoir fait découvrir ces bouquins il y a bien longtemps !).
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Paul le Pourri gratte à la lourde. Une mousmé de classe vient délourder. C’est une rousse avec une chemise de velours vert - c’est fatal puisqu’elle est rouquine ! - et un futal à écossais bleu et vert.
Elle est un peu bath, la donzelle. Vraiment un charmant panorama. Elle a quelques taches de rousseur sur la frite, un petit nez retroussé comme ces messieurs les chirurgiens esthétiques en fabriquent à tout le monde, et un regard assez salingue pour me décider à entrer.
— Tonton ! s'écrie-t-elle.
Sans répugnance pour l’eczéma à Popaul, elle l’embrasse.
Puis elle me regarde.
Alors Paul le Pourri se tourne vers moi.
— Un pote, dit-il. Au fait, comment tu t’appelles, gars ?
— Tonacci, dis-je, Bernard pour les dames.
— Je vois que vous êtes des amis de fraîche date, fait la gosse.
— De très fraîche date, renchérit Paul. Bernard, ajoute-t-il, je te présente Sofia, ma nièce bien-aimée. Une sacrée p... s’il en fut !
— Tonton, proteste la rouquine, tu vas faire rougir monsieur !
— Pour arriver à me faire rougir, je glousse, faudrait une triple couche de minium ! C’est gentil, chez vous...
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Faut vous dire que chez Fifi, la clientèle est triée sur le volet. Messieurs les hommes qui s'abreuvent ici ont tous un casier long comme le Transsibérien et leur curiculum ferait peur à un gorille.
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Le Boss n'a pas l'air content, et quand il est en rogne il dessine. Comme ces dessins sont l'expression de son état d'âme, celui qui se développe sur le buvard de son sous-main ressemble à un gorille constipé.
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Le Boss n’a pas l’air content, et quand il est en rogne il dessine. Comme ces dessins sont l’expression de son état d’âme, celui qui se développe sur le buvard de son sous-main ressemble à un gorille constipé.
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En effet, c’est pas commode d’en écraser dans une turne où un zig dont la gueule rappelle les graffiti de pissotière ronfle comme le départ des vingt-quatre heures du Mans et où une reine de beauté pousse des soupirs qui fendraient l’âme d’un huissier !
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Vidéo de Frédéric Dard
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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