AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Marti94


Un petit San Antonio de temps en temps pour se reposer les neurones ça ne fait pas de mal. Mais pour cette fois je suis déçue.
Frédéric Dard semble assez énervé et peut avoir un ton agressif avec le lecteur. Par exemple, il abuse des « je t'emmerde » comme dans « Il nous faut beaucoup de courage pour qu'on se désunisse (je devrais écrire : « pour que nous nous désunissions », mais je t'emmerde !) » ou encore, « tu vois ? Si tu ne vois pas, va te faire foutre car les non-poètes m'emmerdent. »
Il use un peu trop souvent de parenthèses pour les jeux de mots qui semblent difficiles à placer, comme dans « crois-moi (ou trois mâts) », etc.
Et puis, l'histoire m'a moins passionnée que d'habitude car j'ai deviné facilement ce qui allait arriver, ce qui a limité le suspense.
Nous sommes en Suisse, à Genève, mais ce sont les grecs qui sont impliqués dans une série d'attentat au « serpent-minute » dont va, notamment, être victime l'agresseur du commissaire San-Antonio et de Marie-Marie, qu'il vient de demander en mariage (mais on y croit pas !). Son Excellence Konopoulos est impliqué dans cette histoire de reptiles mais l'imbroglio va être démêlé et Bérurier ne sera pas de trop.

Vu le nombre de San-Antonio qu'a écrit Frédéric Dard (175 volumes publiés de 1949 à 2001), il est un peu normal qu'ils ne soient pas tous excellents.

Commenter  J’apprécie          21



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}