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San Antonio tome 35 sur 175
EAN : 9782265084964
256 pages
Fleuve Editions (08/03/2007)
3.7/5   69 notes
Résumé :
C'est par un petit événement en marge de nos activités professionnelles que démarre cette fois-ci l'aventure. Une aventure vraiment extraordinaire, vous pourrez en juger par la suite si vous avez la patience de poursuivre.
Une aventure comme, à dire vrai, il ne m'en était encore jamais arrivé...
Paru en 1959 n°SA35
Que lire après San-Antonio met le paquetVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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L'inspecteur principal Pinaud, dit Pinuche gagne une maison dans un concours -il a trouvé un slogan pour une marque de nouilles-.

Si c'est pas du bol ça !

Ou pas, car quand Béru, le jour de la pendaison de crémaillère veut planter un sapin dans le jardin de ladite maison, on déterre un squelette...

Début d'une enquête, assez classique et cohérente, ce qui est loin d'être toujours le cas dans cette série.
C'est bien un peu le problème de cet opus, trop pépère, on croirait lire un Maigret sans la profondeur psychologique des personnages...

Ce n'est pas vraiment ce qu'on attend d'un San-Antonio, mais avec ce roman Dard affine la mise en place de ses personnages, Mathias le laborantin par exemple a un rôle un peu plus important, il deviendra un protagoniste vedette dans certains épisodes...

Donc, un roman un peu faiblard mais qui annonce la bonne période de la série...

PS : Ce livre est dédié par Frédéric Dard à Jean Redon, l'auteur des "Les yeux sans visages", qui est bien un "vrai auteur" et pas un pseudonyme de Dard comme on l'a souvent dit.
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Ca alors, si c'est pas du fion !
Pinaud à gagné une maison de campagne en participant à un concours de slogans organisé par un baveux de seconde zone, « lutèce-midi » ; un concours destiné à faire la promotion des pâtes Levantre… Son slogan : « Les nouilles Levantre donnent du coeur au ventre ». Génial !
La maison de campagne située à Magny en Vexin verra bientôt notre couple Pinaud pendre la crémaillère en compagnie de San-Antonio, Félicie, « sa brave femme de mère » et du couple Bérurier, Alexandre-Benoit et sa tendre Berthe… Béru a apporté un sapin qu'il faut vite planter dans le jardin.
Horreur ! On découvre deux cadavres enterrés dans le jardin, justement…

Dans le cadre de ma relecture des oeuvres complètes du commissaire dans l'ordre de leur sortie, voici « San-Antonio met le paquet », trente-cinquième de la série (n° 194 de 1959), où l'on découvre un San A. malade, mais malgré tout très efficace à régler cette petite affaire.
Un San Antonio léger, avec une intrigue bien ficelée ; et l'utilisation de quelques ficelles qui feront le renom de l'auteur : noms de personnages calembour (Simon Pèresavéça, mademoiselle Planqueblé, Serge Acquois, ou Acquois Serge, c'est pareil), quelques digressions bien ficelées…

Reste qu'à mon avis, frédéric Dard se cherche encore pour « trouver la bonne carburation » : on découvre ici trois personnages inédits dans ses collaborateurs, Lavoine, Rigolier et Mathias qui s'occupent de seconder le commissaire en lieu et place de ses fidèles limiers Pinaud et Béru, assez faiblement occupés dans cette affaire.

Bref. Un bon petit San-Antonio… Patience, le meilleur arrive bientôt.
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Quel prétentieux ce San-A !
Parce-que môssieur se tape un petit 39 de fièvre, alors ça y est, môssieur met le paquet....!
Non, franchement j'ai vu bien pire. Tiens, Béru par exemple... On le voit pas beaucoup, mais si quelqu'un met le paquet dans cette histoire, c'est bien sézigue !
J'vais essayer d'vous expliquer ce que veut dire le gars San-Antonio par : "C'est par un petit événement en marge de nos activités professionnelles que démarre cette fois-ci l'aventure".
En fait, c'est à cause de ce cocu de Pinaud. En jouant à un concours paru dans le canard, Pinuche a gagné la baraque de ses rêves !!!
Y va vite falloir décoffrer le cubi de rouge et pendre (haut et court) la crémaillère ! Pinaud invite donc San-A et sa vielle ainsi que Béru et sa grosse. Joie et bonheur !
Chaque invité y va de son petit cadeau et le Gravos a insisté pour offrir un sapin au Pinuche, je cite : "parce-que ça reste vert toute l'année". Mais quand vient le moment de planter le sapin, une macabre découverte les attend.
C'est à ce moment que la veine de Pinaud se transforme en malchance... Deux cadavres dans son jardin et voici réduit à néant le rêve d'un pôvre inspecteur !

Conclusion personnel : si Bérurier avait ramené une boutanche de Ricard à la place d'un sapin, cette enquête n'aurait jamais vu le jour !
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Je poursuis ma lecture de l'oeuvre Sanantonienne de Frédéric Dard que j'ai entamée dans l'ordre, depuis le tout premier, pour arriver, après un très long temps d'abstinence à ce 35e épisode : « San-Antonio met le paquet », initialement paru en 1959.

Je ne vous ferai pas l'injure de vous présenter San-Antonio, et encore moins son auteur, Frédéric Dard, alors, passons directement à la critique.
Pinaud, le subalterne et ami du commissaire San-Antonio, a gagné une maison suite à un concours passé dans un journal.

À la pendaison de crémaillère, où sont invités Béru, sa femme, San-Antonio et sa Félicie de mère, Bérurier a la drôle d'idée d'apporter, comme cadeau, un immense sapin.

Alors que le trio (Béru, Pinaud, San-Antonio) s'éreinte à creuser un trou dans le jardin pour planter le sapin, ils tombent sur un os, ou, plutôt, les os d'un cadavre féminin enterré dans de la chaux.

Désireux de planter l'arbre dans un autre coin, après avoir rebouché le premier trou, afin de ne pas effrayer ces dames, les trois amis découvrent un autre cadavre…

Quand on chronique un titre de la série des San-Antonio, on a tendance, naturellement, à vouloir se lancer dans une prose argotique à base de jeux de mots et autres joyeusetés du genre…

Mais, tenter de se confronter à l'excellence de la plume gouailleuse de Frédéric Dard, pour parler de Frédéric Dard, ce serait comme vouloir commenter une course d'Usain Bolt en piquant un sprint ou la performance de Rocco Siffredi en… vous voyez ce que je veux dire.

Aussi vais-je me contenter d'écrire simplement et, surtout, de ne pas mettre le paquet pour évoquer ce que je pense d'un roman qui ne laissera pas grandes traces dans ma mémoire malgré toute l'affection que j'ai pour la plume de Dard.

Je n'évoquerai pas l'intrigue qui ne vole pas bien haut et qui tient sur des hasards, car, après tout, on ne lit pas un San-Antonio pour son intrigue.

Mais la plume de Frédéric Dard me semble, ici, à l'image de son héros (San-Antonio a une fièvre de cheval et est malade à crever), un peu fatiguée. Pas de cette fatigue qui vous plonge lentement vers la fin, mais ce genre de fatigue passagère (comme lorsque l'on est malade) qui ne vous empêche pas forcément d'oeuvrer, mais qui ne vous permet pas d'exceller.

On retiendra quelques tournures de phrases savoureuses (c'est du Frédéric Dard, quand même) et, malheureusement, quelques jeux de mots sur les noms (je n'aime pas trop ça, je trouve que c'est trop facile pour un talent comme Dard) du genre Serge Acquoix ou Simon Persavéça…

Mais pas grand-chose de plus même si cela suffit tout de même à maintenir l'intérêt du lecteur jusqu'au bout d'autant plus que, comme tous les San-Antonio, cet épisode est court…

Au final, pas le meilleur ni le plus inspiré de ces 35 premiers épisodes de la saga Sanantonienne.
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SYNOPSIS

Savez-vous le flic le plus chanceux de la maison Poulaga? le Vieux, dit Achille? Non. Bérurier? C'est logique car il est tellement cocu qu'il doit sans faute avoir une veine! Mais… non. le commissaire San-Antonio? C'est proche mais… non…

Écoutez-moi, mes chers chiromanciens, il s'appelle César, ce keuf! Pas celui de cinéma, ni Jules le Romain non plus! Je parle de César Pinaud, dit la Pine, ou Pinuche, ou Baderne-Baderne pour les amis.

Le vase de Pinaud, renforcé par un kil de rouge, lui permet de gagner le concours publicitaire du quotidien «Lutèce-Midi». Et la coupe à remporter est une maison à la campagne, à Magny-en-Vexin. Ainsi notre vergeot Pinuchet devient un propriétaire foncier et tire des plans non pas sur la comète, mais sur la vie tranquille en villégiature.

Notre inspecteur est une personne reconnaissante (comme la patrie envers les grands hommes), ainsi, son premier pas en qualité de propriétaire latifundiaire est de pendre la crémaillère en invitant ses amis «à manger une blanquette le dimanche midi».

Voici la liste des amis d'inspecteur Pinaud: le commissaire San-Antonio et Félicie, sa brave femme de mère, et Bérurier‘s family (comme disent les English) — Alexandre-Benoit et Berthe. J'ignore si Mme Pinaud est aussi inscrit dans cette liste, donc, je la compte à part (d'ailleurs, son droit à une portion de blanquette qu'elle va concocter et à un petit verre de vin pour réduire les risques de crise cardiaque ne sont pas contestables).

On dit que «les petits cadeaux entretiennent l'amitié». On dit aussi «Timeo danaos et dona ferentes» ce qui se traduit en franco-français comme: «Je crains les Grecs, même quand ils apportent des cadeaux».

Oui, les amis de notre Éminence, ne sont pas venus les mains vides. San-Antonio a amené «un magnum de Lanson et, outre les petits-fours (qui maintenant sont plus petits qu'au départ), Félicie a un vase peint par Peynet pour la dame Pinuche». Mais c'est Béru qui a surpassé toute attente, en apportant le plus grand cadeau pour son confrère:

«— J'ai un cadeau un peu encombrant pour Pinaud…
— C'est quoi, une montgolfière?
— Non: un sapin!
— Tu confonds, gars, on va pas là-bas pour faire le réveillon.
— C'est un sapin à planter. Pinuchet m'a dit qu'il n'avait pas d'arbres dans sa propriété, alors je lui en porte un!

Béru s'est mis une idée dans la tête que le temps presse et, pour ne pas gâcher ce cadeau royal, il faut qu'on replantasse (!) ce sapin le plus rapidement possible. Ainsi, San-Antonio, Béru et Pinaud creusent un trou pour y planter l'arbre.

Pour la suite du récit, je passe la parole au commissaire San-Antonio: «[…] nous avons voulu faire un peu de jardinage, ce qui nous a permis de mettre au jour les restes de deux personnes: un homme et une femme.»

Et je la re-passe encore une fois: «L'enquête les conduit à suspecter les anciens propriétaires de la maison, ainsi que leur locataire, Ange Ravioli, un ancien truand devenu propriétaire d'un cabaret.»

Béru n'est pas un Grec, mais ses cadeaux provoquent des sapins, oh, non, que dis-je! des pépins!..

MON HUMBLE AVIS
Dans la série consacrée aux aventures du commissaire San-Antonio et Cie, «San-Antonio met le paquet», est attribué du numéro d'immatriculation trente-cinq. Ce polar est assez drôle, riche en rebondissements et plein d'humour et de répliques savoureuses, avec la trame ficelée et le rythme qui ne faiblit pas.

Comme le roman précédent, «On t'enverra du monde», il est aussi un peu niais, surchargé, à mon avis, par la profusion de personnages secondaires, comme, p.ex., des assistants du commissaire: Lavoine, Rigolier, Lachaud. le second couteau fait du boulot, pendant que Pinaud et Béru, passent leur temps à glander.

Il y a un jour, dans la conversation tout à fait intime avec moi, un de mes anciens ami, François Marie Arouet (ou Voltaire, tout court pour les amis) m'a dit: «Si l'homme était parfait, il serait Dieu». Frédéric Dard, alias San-Antonio n'est pas Dieu, mais, il perfectionne, fignole son style.

«Ça va viendre», comme Béru dixit. Et je lui crois.
3.5/5

Bonne et heureuse nouvelle année à tous!

À NOTER :
1. Bérurier aurait voulu être marin. («— Quand je vois des temps pareils, je regrette de ne pas m'être fait marin. J'avais l'amour de la mer ! Et quand j'étais mouflet, je ne pensais qu'à la navigation à voile… Je connaissais tous les termes, moi qui vous cause : le Grand Caca d'oie ; le mât de Misère ; le Grand Froc ! Tout…»)

2. Dans le chapitre VII apparaît l'assistant du labo, un certain Müller, un rouquin avec un accent alsacien. Dans le chapitre suivant et jusqu'à la fin du livre, San-Antonio ne parle que de Mathias. Je pense que Müller et Mathias fusionneront bientôt en seule personne — notre cher et tendre «le rouillé» ou «le rouquemoute».
Lien : https://autodidacteblog.word..
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Béru a toujours des bagnoles insensées. Il a l'amour des voitures allemandes ou autrichiennes d'avant l'autre guerre. Il appelle ça des affaires uniques. Et uniques, ces tires le sont au point que lorsqu'il a besoin d'une pièce de rechange, il est obligé de la commander au Creusot ! Récemment il a fait l'emplette d'une Richard-Strauss 1904 qu'il déclare être comme neuve, et qui évoque une auto seulement parce qu'elle possède quatre roues et un volant. Il l'a payée cinquante mille francs, réglables en dix-huit mois, et il l'a lui-même peinte en blanc avec du Ripolin-Express. Elle a des pneus pleins, des phares à acétylène et des garde-boue fixés à la carrosserie par du fil de fer barbelé - ceci afin de décourager les farceurs qui auraient tendance à les détacher. Elle part sans manivelle, sans désarmer, mais avec le seul concours d'une pente à vingt-cinq degrés. Son Klaxon ressemble au mugissement d'une vache en train de vêler, et quand le Gros parvient à passer une vitesse, de temps à autre, à coups de talon dans le levier, le bruit qui accompagne la manœuvre n'est pas sans évoquer un déraillement de chemin de fer. Bref, comme le dit si justement mon subordonné, c'est de la voiture sérieuse. Avec ça, on sait où l'on va, le seul inconvénient c'est qu'on n'y arrive pas.
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- Tu sais bien que je suis un superman, mon petit pote ! L'homme qui enfonce les portes ouvertes !
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Huit jours plus tard, un soir très exactement, nous sommes devant notre poste de télé, Félicie ma brave femme de mère et moi-même, en train de savourer l'émission « les Bonnes Lectures ». M. Pierre Dumarteau, l'animateur, se fait expliquer par un futur ancien auteur à insuccès pourquoi le Régis de son dernier roman regarde les jambes de la bonne du dessus. Et le romancier, au lieu de dire que son héros matait les guitares de la môme, tout bêtement parce qu'elles étaient bien fichues, explique que Régis obéit à une impulsion délibérée car c'est un égocentrique à changement de vitesse dont les réflexes conditionnés découlent d'une hérédité bivalente et que ce ne sont pas les jambes de la soubrette en elles-mêmes qui l'attirent, mais les poils follets qui les recouvrent et qui lui rappellent irrésistiblement les moustaches de sa nourrice.
M. Dumarteau déclare que c'est bien ainsi qu'il avait compris l'affaire, et il demande à l'écrivain si, dans son esprit, les poils en question sont blonds ou bruns. L'interviewé répond qu'ils sont châtains, ce n'est pas non plus pour surprendre M. Dumarteau, lequel cite une phrase de la page 28 : « elle avait toujours aimé les marrons glacés ». Il demande à l'auteur si, dans son subconscient, cette allusion aux marrons n'est pas une transposition de châtaigne d'où dérive le mot châtain. Et le romancier rougit en se voyant démasqué jusque dans ses plus arrière-pensées !
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Une petite heure plus tard, nous arrivons devant Pinaud’s house. Alentour, le paysan du cru emmène sa femme dans les champs pour labourer.
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Pinaud regarde la maison.
- Va falloir lui trouver un nom, dit-il. T'as pas une idée, San-A., toi qui écrit des livres ?
- A ta place, j'appellerais ça "Au Repos éternel".
Il soupire.
- On ne peut pas causer sérieusement avec toi. J'avais pensé à "Sam' Suffit"", c'est drôle, non ?
- Trop original, tranche Béru. Je préfèrerais "Beau Séjour".
- C'est joli, mais ça fait hôtel !
Le Gros s'arrête de piocher.
- Pourquoi ça ne ferait pas hôtel, dit-il, c'est pas les pensionnaires qui te manquent !
Et de désigner une main qui émerge du nouveau trou.

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Vidéo de Frédéric Dard
« Cette compilation qui se voudrait anthologie complète […] a pour but de proposer aux lecteurs de revisiter l'oeuvre de l'auteur par la lorgnette des aphorismes, des fragments, des éblouissantes et percutantes réflexions qui ont traversé son esprit entre 1943 et 1987 […]. » (Préalable & remerciements)
« […] La meilleure histoire belge, je vais te la dire, c'est la plus terrifiante de toutes : « Il est une fois Scutenaire et les Belges n'en savent rien ». Et les Français non plus. (...) Il dit tout, mais par brèves giclées, Scut. Il sait la vie, la mort, l'avant, l'après (...), l'amère patrie, le surréalisme, les frites, les cons, les moeurs, les larmes et la façon dont, chez lui, il doit éteindre au rez-de-chaussée avant d'éclairer au premier pour ne pas faire sauter le compteur électrique. » (Frédéric Dard)
« le texte lapidaire est une spécialité belge. […] […] cet orpailleur de l'apophtegme reste merveilleusement méconnu […]. « J'écris, dit Scutenaire, pour des raisons qui poussent les autres à dévaliser un bureau de poste, abattre un gendarme ou son maître, détruire un ordre social. Parce que me gêne quelque chose : un dégoût ou un désir. » […] Scut le météorite a tout lu, tout vu, tout englouti et tout restitué dans un habit neuf. « J'ai quelque chose à dire et c'est très court. » Maximes en percussions et sentences en saccades sont étrillées, débarbouillés au gant de crin. Sa façon de dire merde alentour est à nulle autre pareille. […] […] Réfractaire, récalcitrant, insoumis sous toutes les latitudes, Scutenaire n'est point de ceux qu'on puisse congédier en ambassade. Dans les poussées d'angoisse, il usait, comme d'un remède à toute épreuve, des aspirines de l'humour. Elles ne le guérissaient pas mais l'apaisaient. […] » (Patrice Delbourg, les désemparés, Éditions le Castor Astral, 1996)
« Mes inscriptions sont une rivière de Californie, il faut tamiser des tonnes de sable et de gravier pour trouver quelques pépites, voire des paillettes. Remarquez, sable et gravier ne sont pas matières inutiles. » (Louis Scutenaire)
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Référence bibliographique : Louis Scutenaire, J'ai quelque chose à dire. Et c'est très court., Collection d'Inscriptions, évocations et autres textes rassemblés par Jean-Philippe Querton, Cactus Inébranlable éditions, 2021. https://cactusinebranlableeditions.com/produit/jai-quelque-chose-a-dire-et-cest-tres-court/
Image d'illustration : https://www.kobo.com/us/en/ebook/louis-scutenaire-1
Bande sonore originale : Crowander - Don't You Leave Don't You Leave by Crowander is licensed under an Attribution-NonCommercial 4.0 International License.
Site : https://freemusicarchive.org/music/crowander/from-the-piano-solo-piano/dont-you-leave
#LouisScutenaire #JAiQuelqueChoseÀDireEtCEstTrèsCourt #LittératureBelge
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