Y a de l'action !

« Y'a de l'action » !
Après le (très) moyen « Faut être logique », un vrai San Antonio comme je les aime. Un vrai, que dis-je ; un pur, un dur, un velu, un tatoué… Ou un ta moué, comme vous voudrez ; ça bouge, ça saute (à tous les sens du mot), ça bondit, ça virevolte, ça jeux de mote, ça calemboure… Béru est grand, le Boss est chauve (pas nouveau, ça, mais bon…), Pinaud fugace, comme d'hab ; San-A égal à lui-même…
Un dangereux malfaiteur est à l'oeuvre : L'hyène. Il est repéré au festival de Cannes où le Boss est présent dans le jury. Il n'en faut pas moins pour que celui-ci demande à San-Antonio de l'éliminer. Un aventure qui conduira notre commissaire national jusqu'en Suisse ; Ah, les suissesses…
Comme d'habitude, l'intrigue n'est pas le meilleur de l'ouvrage, surtout le dénouement un peu bâclé. La qualité du bouquin réside dans la forme : descriptions, énumérations et digressions fantasques, notes en bas de page, whisky (Bloody Mary aussi) et petites pépées, Béru impérial, Pinaud arlésienne (seul point faible du bouquin), calembours, etc.
Bref, un San-A conforme à mes souvenirs d'ado… Un San-A de la grande époque.

« Le chauve », le big boss du commissaire San-Antonio, charge celui-ci d'une mission un peu spéciale : supprimer un ennemi public, surnommé « la hyène ». Après l'exécution, alors qu'il pense avoir réussi cette mission qui le révulsait quand même un peu, il s'avère que San-Antonio n'a pas dessoudé la bonne personne. Il se relance donc sur la piste de l'affreux personnage, accompagné cette fois de Bérurier. L'intrigue est bien travaillée, et l'enquête rebondit donc à plusieurs reprises.
Frédéric Dard se montre dans ce polar d'une géniale inventivité (notamment le stratagème utilisé par la hyène pour que San-Antonio lui raconte ce qu'il sait...) du bon polar, car, comme le titre l'indique : « Y a de l'action ! »

64ème roman de San-Antonio publié en 1967 (2è trimestre 1967).

L'histoire se déroule à Cannes, pendant les derniers jours de festival, et en Suisse en mai 1967.

Mission : le Vieux ordonne à San-Antonio de supprimer un redoutable ennemi surnommé "L'Hyène". Bérurier vient lui prêter main-forte car la mission est loin d'être facile.

Un bon San-Antonio. le duo avec Béru fonctionne à merveille. de plus l'intrigue est très bien menée.

Pinaud a toujours un rôle très discret à la fin du roman.

A noter : Bérurier réalise un exploit gastronomique dans un restaurant nommé "le Boccalino" dirigé par un certain Facchineti à St Blaise. Ce restaurant existait à l'époque du roman et porte aujourd'hui le nom de "le Bocca".



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