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EAN : 9782824610634
384 pages
City Editions (27/09/2017)
4.13/5   35 notes
Résumé :
Début des années soixante. Sur la promenade de Boulogne, les prostituées travaillent la peur au ventre. Parmi les clients, rôde celui que la presse surnomme le «  Dépeceur du Bois  » qui tue et éventre les prostituées. Subitement, la série meurtrière s'interrompt, la police respire et le mystère reste entier. Fin 2016. Le commissaire Dell'Orso rentre précipitamment de vacances. Une jeune femme vient d'être assassinée d'une balle dans la tête. La main de la morte ren... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Un thriller pur et dur dans la tradition.
Véritable "page-turner" (bon là,  j'avoue j'ai placé un mot que je n'aime pas tellement, mais "Véritable livre dont ont tourne les pages très vite" faut dire que c'est pas top).
 Bref, ce qu'il faut retenir de tout ça c'est que Jean Dardi a fait les choses bien, une efficacité redoutable. Pas de risque que le lecteur s'endorme, ça c'est sûr.
Début des années 60 (1960 Je précise), des prostituées sont assassinées et...Enfin, vous verrez, mais bon, on est plus près de la boucherie que de la dentelle...
1986, une jeune femme disparaît.
De nos jours, le cauchemar recommence.
On assassine.
Avec la même arme.
Et ce mot, griffonné, que l'on retrouve sur les victimes : Pardon...
Cinquante ans après,  le même tueur ?
C'est ce que devront découvrir le commissaire Giovanni Dell'Orso et son équipe.
Dardi tranche dans le vif, ça saigne.
Dans ce genre de roman,  dans la façon dont il est écrit, la difficulté  pour l'auteur c'est de maintenir la pression  sur le lecteur qui croit avoir tout compris.
Là, par une enquête menée à cent à l'heure, le pari est réussi.
Bon, j'avoue qu'un ou deux trucs m'ont chagriné, mais bon l'habitude de mener des enquêtes au fil de mes lectures de polars a aiguisé mon sens de l'analyse.
L'auteur pris dans le feu de l'action ne pense peut-être pas à tout, mais le lecteur, lui, confortablement installé dans son fauteuil ou au bord de sa piscine (Moi, c'est la première version...) il décortique, il a le temps, lui...
N'en déplaise Monsieur Dardi, vous avez fait du très bon boulot, et je vais même vous faire un aveu, il y a de fortes chances pour que je découvre vos autres ouvrages.
Quand à vous amis lecteurs(rices) vous cherchez un bon polar ? Ben voilà,  c'est trouvé.
 
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J'ai écrit sur l'autre roman de Dardi que ne peut-être San Antonio qui veut. En effet, n'est pas Frédéric Dard qui veut. D'où sort Jean Dardi? du fin fond des années 50? Un homme qui a dû faire sa culture littéraire à coup de SAS. Ce roman est censé se situé en 2016? Mais quelle baby-sitter de 18 ans appellerait "minots" les enfants dont elle s'occupe, en 2016? Un commissaire de 50 ans qui en fait plus de 70 de par son caractère, son vocabulaire et ses goûts désuets. Les flics d'aujourd'hui sont modernes, même à 50 ans. Bref, passons.
Mais alors, le racisme, les arabes, l'indien, les antillais dont les dialogues sont écrit en "accent créole". le créole est une langue et à chaque pays un créole différent. Une description qui indiquerait que les protagonistes parlent avec un fort accent antillais aurait suffit. de même pour l'Auvergnat, le patron du café dont on ne comprend pas la moitié des dialogues. Je crois que Dardi a vécu dans une cave et en est sorti que récemment pour publier ses deux romans. C'est la seule explication plausible pour expliquer son racisme, son homophobie (la fille s3xy qui est l3sbienne -> du gâchis, la description de la boîte du Marais et passons.) et son sexisme.
Car ce qui me choque le plus dans ces deux romans de Dardi, c'est son sexisme, son machisme déplacé, d'un autre monde, son paternalisme. Les femmes décrites sont toutes des sal°pes, des allumeu$e$, des g@rces, des @guicheu$es, des nymph°s, accros au s3x3, accros au fric et bien sûr, manipulatrices. Si elles ne sont pas jeunes et bien faites, ce sont de vieilles peaux de 50 ans (vieille peau, à 50 ans, je rêve!) nymph°manes et encéphales et surtout, "imbais@bles". Parce que ça il y tient Dardi à toutes "ses" (oui les siennes) sal°pes bais@bles, comme il l'écrit tant de fois dans ses romans. La seule qui s'en sort un peu c'est Sylviane, en fait c'est un personnage insipide qui ne sert strictement à rien. Je pense que Sylviane est censé être le pendant de Félicie. Seulement Félicie est drôle et bien à sa place dans les romans de San Antonio. On pourrait pensé que Julie s'en sort plutôt bien mais non, c'est une agu!cheuse, qui s'habille comme une "put3" (insinué par l'auteur à de multiples reprises), mais c'est la "fifille" de Dell'Orso, donc tout va bien. Un rien paternaliste.
Mr Dardi ne connaît en rien les femmes car, aucune de mes connaissances ne se regarde dans un miroir en ce disant avoir un cul d'aguich3us3 et un regard de sal°pe. Mais ce n'est pas Bordier qui a un problème avec les femmes, c'est Dardi qui en a un. Alors autant chez Frédéric Dard cela fait rire même si on grince des dents par moment, chez Dardi pas du tout. Car le style de Dardi est lourd. C'est lourd. Jean Dardi est un dinosaure qui n'appartient pas à notre époque, tout comme son équipe du 36. le machisme a de beaux jours devant lui... C'est écoeurant!
De ces deux livres je connaissais l'identité des tueurs et les aboutissants très rapidement enfin, passé le copié-collé de la fin du roman 1 au début du roman 2. Rien qui tient en haleine.
Si vous voulez lire des romans policiers modernes, bien écrits, qui se tiennent, sans racisme, sans désuétude, sans sexisme et qui vous tiennent éveillé jusqu'à la dernière page, je vous conseille Sylvain Forge qui a reçu le dernier prix du 36 Quai des Orfèvres et ses romans précédents.
Désolée pour le camouflage de certains mots, on me censure.
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Suite à ma lecture des 7 stigmates je me suis empressée de commencer la suite. Car l'histoire débute directement après la fin du premier roman.
Alors chose que je n'aurais certainement pas remarqué si j'avais lu Pardon plusieurs mois après les 7 stigmates c'est que l'auteur quand il nous décrit les enquêteurs reprend exactement les mêmes phrases. Je pense que c'est pour ceux qui n'ont pas lu le premier. Mais du coup j'ai eu une impression de déjà-lu.

Nous rentrons directement dans le vif de l'enquête avec un nouveau tueur qui s'en prend à des femmes et qui les tue d'une balle en pleine tête. Une des victimes est Sandrine Lonchamp de la Boisse qui avait échappé de peu au précédent tueur en série.
Je peux dire maintenant en ayant fini ce livre qu'on peut le lire sans avoir lu le premier car il y a juste le début qui reprend la fin de la précédente enquête. Cette nouvelle enquête est vraiment indépendante.

Donc Gio et son équipe se retrouve avec un nouveau tueur en série sur les bras. Ce dernier a décidé de tuer 5 femmes. Pourquoi? J'ai vite compris le mobile des différents meurtres et pourquoi et qui était le tueur. Mais ce que je ne savais pas c'était le nom du tueur et le rapport avec Gio. Car au fil de l'enquête il se trouve que Gio connaît le meurtrier. Les différentes femmes se connaissent, sont amies de longues dates. On se doute dès le début que ça à avoir avec leur passé commun. le tueur les enlève et les drogue avec un nouveau produit pendant des jours avant de les achever d'une balle derrière la tête.
Mais cette affaire va faire ressurgir des souvenirs chez Gio. Il lui semble qu'un meurtre non résolu avait déjà eu lieu quelques années auparavant. de fil en aiguille ce ne sont pas une enquête mais trois que Gio va avoir à résoudre. Car tous ces meurtres ont été commis avec la même arme. Et ces différents meurtres ont été perpétué sur 50 ans!

En effet, une série de meurtres a eu lieu dans les années 60. Des prostituées étaient retrouvées tuées d'une balle en pleine tête avant d'être éventrées. Ces meurtres n'ont jamais été résolus. le tueur s'est arrêté de lui-même. Mais dans les années 80, une femme est retrouvée elle aussi assassinée d'une balle dans la tête. Quel est le lien entre les trois affaires? Moi-même sur ce coup là je n'ai pas trouvé avant l'explication finale.
Mais finalement, j'ai eu de la peine pour le meurtrier. Et je n'ai eu aucune compassion pour les victimes. Elles ont finalement eu ce qu'elles méritaient. Même si le châtiment est horrible.

Ce deuxième opus est encore mieux que le premier. J'ai passé un excellent moment avec les enquêteurs sur ces différentes affaires. Ces "cold case" comme on dit dans le milieu. le style de l'auteur s'est affirmé, et il a réussi à faire de ce livre un véritable page turner.
Les différents enquêteurs sont tous attachants surtout Pochet. C'est le genre de bonhomme avec qui on a envie de se faire un bon gueuleton! Gio est toujours à fond dans ses enquêtes et prend toujours tout à coeur.
Le final est déroutant. Je ne m'attendais pas à ça. Ce polar est une vraie réussite. J'espère qu'il y aura d'autres enquêtes avec Gio et son équipe car je suis triste de les quitter.

Merci Jean pour ce livre. Je regrette une seule chose ne pas avoir lu tes livres plus tôt! Mais je n'attendrai plus aussi longtemps pour le prochain promis!
Lien : http://livresaddictblog.blog..
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Voila ma chronique comme promis resume :Début des années soixante. Sur la promenade de Boulogne, les prostituées travaillent la peur au ventre. Parmi les clients, rôde celui que la presse surnomme le « Dépeceur du Bois » qui tue et éventre les prostituées. Subitement, la série meurtrière s'interrompt, la police respire et le mystère reste entier.

Fin 2016. le commissaire Dell'Orso rentre précipitamment de vacances. Une jeune femme vient d'être assassinée d'une balle dans la tête. La main de la morte renferme un étrange mot griffonné : « Pardon ». Plus étrange encore, l'arme du crime est un vieux Colt M1911, celui-là même qui avait été utilisé par le « Dépeceur du Bois ».

Le tueur aurait-t-il récidivé, 50 ans plus tard ? Comment pourrait-il encore avoir la force de pourchasser ses victimes, de les séquestrer puis de les abattre ? Peu vraisemblable. Et pourtant...



50 ans après, il redevient leur pire cauchemar...

Mon avis : Pardon est le second volet des enquêtes de Dell'Orso. Il faut donc lire Les Sept Stigmates avant.

PARDON est un thriller de haute volée doté d'une intrigue dans le genre de Jack l'Éventreur à part que cela se passe à PARIS.
Une intrigue qui m'a tenu en haleine jusqu'au dénouement final surprenant et surtout très émouvant.
Jean Dardi m'a complètement bouleversé avec ce thriller pas comme les autres. Il est rare que je pleure lors d'une lecture ey surtout pas pendant la lecture d'un thriller mais la je n'ai pas pu retenir mes larmes tellement le final est d'une intensité emotionnelle très forte. Vous l'aurez deviné, un roman très fort. Un suspens qui monte crescendo jusqu'à la dernière page.
Une histoire qui nous fait passé par tout un panel de sentiments tel que la peur la tristesse le rire.
Des personnages très intéressants à suivre dans lesquels je me suis retrouvé.
Quant à Jean Dardi, il nous entraîne dans une intrigue à la fois forte talentueuse humaine mais aussi diabolique et tranchante.
A lire absolument pour les amateurs de belles histoires sachant allier suspens et émotion.
Merci et Bravo à Jean Dardi
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Comme d'habitude, le commissaire Gio dell'Orso est un peu secoué au sortir d'une enquête. On le retrouve après les 7 stigmates, alors qu'il est en croisière avec sa femme...

Des qualités dans ce roman :
* très bien écrit: c'est agréable ! pas mal de phrases nominales, d'où un style nerveux et efficace
* l'ambiance d'un commissariat me semble bien rendue, en tout cas d'une équipe qui bosse sur de mêmes objectifs
* les personnages sont bien en place, y compris les personnages secondaires comme Pierrette la nymphomane qui sévit aux scellés, avec "sa poitrine de Walkyrie et ses bras replets"
* traits d'humour, avec Maurice "la panse sourit aux audacieux"
* C'est le troisième opus de Dardi que je lis, et je commence à (trop) connaître les ficelles de l'auteur

Cependant, c'est une lecture qui reste agréable et dans laquelle je me replonge volontiers !
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Rien n’est anodin. C’est le propre des tueurs en série. À travers leurs actes, ils expriment quelque chose. Et puis, si on a affaire à un seul homme, en cinquante ans, on change. Vous imaginez ? Il a pu se marier, avoir des enfants. Il a dû effectuer un parcours professionnel, plus ou moins compliqué d’ailleurs. Avec des mutations à l’étranger pourquoi pas, qu’on ne peut pas toujours refuser. Ce qui pourrait expliquer ces périodes d’inactivité. Il doit être à la retraite depuis un bail maintenant. Son environnement familial, professionnel a évolué. Et avec, ses motivations, ses moyens d’action, le choix de ses proies.
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La simple évocation de son amante a mis le feu à sa libido. Elle fait couler l’eau de la douche. Très chaude. Et se délecte du liquide effleurant la moindre parcelle de sa peau. Ses deux mains s’emparent de ses seins épanouis, les malaxent, en triturent les pointes. Elle n’a jamais pu résister à ce contact. Instantanément, les tétons durcissent en augmentant de volume. Les yeux fermés, elle mord sa lèvre supérieure pour ne pas hurler…
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- Avec le GPS, y a pas de lézard, c’est pratique ! (Il n’osa avouer que son smartphone, mal paramétré et envers lequel il entretenait une méfiance viscérale, l’avait promené un un gros quart d’heure à dix bornes d’ici. Avant qu’il ne se rende compte de l’erreur et n’arrive à bon port, à l’ancienne, avec la collaboration des passants.)
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C’est encore un enfant, mais il a déjà la maturité d’un jeune adulte. Il a fait le tour du problème, avec l’esprit cartésien qui le caractérise. Il ne s’en sortira pas. Pas d’issue ! Rien ni personne ne peut l’aider ! Et toutes ces années encore devant lui. Tant d’années ! À endurer ce calvaire ! Impossible. Un tunnel sans fin, plongé dans les ténèbres, et dont il ne trouvera jamais la sortie. Non, trop dur ! Alors, tout plutôt que de retourner là-bas…
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À peine vingt ans, coiffure choucroute à la Brigitte Bardot, le dernier cri, maquillée comme la reine de Saba, une jupe plissée semblant peinte sur sa croupe incendiaire, serrée à la taille par une ceinture en cuir de dix centimètres, un pull ajusté qui faisait ressortir son orgueilleuse poitrine comme deux obus de cent cinquante, des escarpins aux talons démesurés, et des yeux… Des yeux ! Des yeux à faire bander un ecclésiastique !
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