Citations sur Les demoiselles de Spindle Cove, tome 1 : Un moment d.. (27)
- Ah, donc vous avez peur.
- Non.
- Bien sûr que si. Vous êtes humain. Nous avons tous peur. Peur de la vie, de l'amour, peur de mourir. Marcher au pas toute la journée vous distrait sans doute de cette vérité. Mais la nuit tombée? Nous avançons tous à tâtons dans les ténèbres en nous efforçant de survivre jusqu'au lendemain.
- Eh bien, mon cher, j'ai une idée folle à vous soumettre. Si vous souhaitez savoir si Mlle Finch vous aime, avez-vous envisagé de prendre votre courage, ou vos testicules, à deux mains et... je ne sais pas... de le lui demander ?
- Je vais vous épouser, déclara-t-il.
- Oh, Bram…
Au clair de lune, il vit son expression.
- Non, non. Ne fais pas cette tête consternée chaque fois que je vous demande en mariage ! C’est terrible pour l’assurance d’un homme.
(p. 263)
— ... Pourquoi nous, les femmes, déprécions-nous nos talents ?
— Je l'ignore. Les hommes, eux, se vantent toujours des leurs.
— À quoi ressemblent ces hommes ? demanda la jeune Charlotte à Susanna. Sont-ils terriblement séduisants ?
— Quelle importance ? Mme Highwood hocha la tête avec sagacité.
— Mlle Finch a absolument raison, Charlotte. Peu importe si ces nobles sont séduisants ou non. L'essentiel est qu'ils soient nantis. La beauté se ternit. Pas l'or.
- Voyez vous double ? interrogea-t-elle.
- Peut-être. Je vois deux lèvres, deux yeux, deux joues roses... et mille taches de rousseur.
Susanne n'était pas médecin, mais s'y connaissait relativement bien en anatomie humaine. Suffisamment pour reconnaître en lui un excellent specimen. Sans l'habit, elle pouvait apprécier son postérieur particulièrement bien formé. Ferme, musclé et ...
Et parfaitement déplacé en tant qu'objet de son attention.
Ce qui se passe là-dedans est important.
- L’ébriété sur la voie publique, c’est important ?
(p. 199)
Mon problème, mademoiselle Finch, c’est vous. Non, vous n’êtes ni une épine, ni une ronce, ni une fleur fragile. Vous êtes un véritable baril de poudre, et chaque fois que je m’approche de vous, nous produisons des étincelles.
(p. 101)
Peu importe si ces nobles sont séduisants ou non. L'essentiel est qu'ils soient nantis. La beauté se ternit. Pas l'or.