Après avoir adoré le tome 1, j'ai dévoré cette suite qui m'a plu, mais sans que ce soit un coup de coeur.
Si dans le tome précédent, l'histoire est entièrement narrée du point de vue de Karissa, ici, nous suivons Ignazio (ou Naz, pour les intimes). C'était intéressant, j'ai beaucoup apprécié le personnage que je trouve très fascinant, mais j'ai ressenti parfois certaines longueurs pendant la lecture et moins d'entrain à tourner les pages.
Je trouve néanmoins qu'il s'agit d'une (dark) romance très réussie. L'alchimie entre Karissa et Naz, la plume, l'ambiance sombre mais qui ne verse pas dans la violence gratuite, font sortir cette histoire du lot.
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Karissa est toujours la, avec Ignazio... Mais entre leur histoire "commune" dont elle n'avait pas idée, l'attraction qu'il y a entre eux et son désir de le sauver si on peut dire, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Ce deuxième opus est dans la continuité du premier, j'ai été accro, je veux savoir comment ça va se finir.. Les rebondissements de l'histoire font qu'on ne s'ennuie jamais, on est happé par la franchise de Karissa, par la noirceur de Vitale, qui fait peur par moment.
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J’ai éliminé plus d’une dizaine d’hommes dans ma vie. Plus de deux dizaines, pour être honnête. J’ai arrêté de compter il y a un moment. Je tue, je fais du mal, mais jusqu’à récemment, je n’avais vraiment aimé qu’une seule fois.
Maria Angelo.
Je croyais qu’elle était tout, qu’elle était la seule qui m’atteindrait jamais, la seule à percer l’armure usée que je porte. Je pensais que ma capacité à aimer se terminerait avec elle, et cela me convenait très bien. Je vis mon existence dans l’excès, parce que ça me satisfait. L’amour, en revanche, ça fait un mal de chien.
Je le sais.
Croyez-moi, je le sais.
Elle s’étouffe sur ces paroles, comme si elles étaient la chose la plus amère qu’elle ait goûtée. La passion me picote la peau. C’est probablement mal d’en tirer un frisson, pourtant son hostilité réveille clairement quelque chose en moi, une chose primaire et sordide. Une chose sinueuse, tordue et malsaine qui fait durcir mon sexe et épaissit ma peau.
Les sensations sont trop dangereuses pour être évoquées.
Vous en trouvez un, vous investissez, vous entubez tout un tas d’autres pour les pousser à y mettre aussi de l’argent, vous les convainquez que c’est un gros coup, puis dès que les prix flambent, vous retirez toute votre mise. Les actions vont chuter, puisque c’est de la merde, et tous les autres y perdront, mais vous repartirez avec un joli profit grâce aux pigeons.
J’ai toujours été bon pour orchestrer des complots, dénicher la meilleure façon d’obtenir telle ou telle chose, faire de l’argent, pourtant c’est en commençant à travailler pour Ray que j’ai vraiment perfectionné mon talent. J’ai des connexions dans le monde entier à présent. Si quelqu’un veut quelque chose, je connais quelqu’un, ou je connais quelqu’un qui connaît quelqu’un capable de l’obtenir. Cela va de pair avec l’art d’appréhender les gens, en fin de compte. S’ils sont terrifiés par ce que vous êtes, ou ce dont vous êtes capable, ils ne vous trahissent pas et ne vous repoussent pas.
Il y a quelque chose de fascinant dans la mort. C’est la paix qu’elle offre, je pense. Peu importe les douleurs dans la vie, les tortures, les luttes, tout finit par se terminer.
Nous sommes nés pour mourir. C’est comme ça.
Je mourrai un jour, d’une façon ou d’une autre, et je n’ai pas peur. La mort sera un soulagement pour moi. En attendant, je vis par procuration à travers les autres. Je les vois atteindre le moment de résignation, lutter pour un souffle supplémentaire.
La vie ne le leur accorde jamais, pas quand je suis là. Tout comme on ne lui a jamais donné d’autre chance, à elle.