J'ai choisi ce titre et quelques autres en visitant le site d'Ampersand consacré aux romans historiques.
Je l'ai commencé avec enthousiasme mais fini avec un peu de déception.
L'auteur joue avec « l'affaire
Galilée », il invente une partie, ce qui est son droit puisqu'il s'agit d'un roman. Mais dans ces cas-là, j'apprécie que l'on me dise où se situe la frontière entre l'historique et le romanesque.
François Darracq ne le fait pas et je trouve cela d'autant plus dommage que le livre est bien écrit et tout à fait prenant pendant sa plus grande partie. Plus qu'une biographie de l'illustre savant, c'est plutôt le cheminement intellectuel et spirituel du jésuite
Melchior Inchofer que nous suivons. C'est un personnage historique qui a réellement pris part au procès de
Galilée mais l'auteur lui prête une réflexion et un destin qui ne semblent pas être les siens.
J'ai donc un avis mitigé sur cet ouvrage, qui peut être jugé excellent si on le considère strictement comme un roman mais frustrant si l'on s'attend à une vérité historique.
Un mot sur l'objet lui-même, je ne donne généralement pas mon avis sur les couvertures, bien qu'elles participent à mon choix pour des oeuvres récentes, mais là dans sa sobriété je l'ai trouvée très belle. le titre emprunte les deux premiers mots de l'encyclique de
Jean Paul II de 1993 mais inverse les deux termes.