Eric Darragon/5
1 notes
Résumé :
Manet et Degas se sont connus quand l'un et l'autre, chacun de son côté, étaient déjà engagés dans leur voie. Ils étaient différents et ils le sont devenus de plus en plus, pourtant on peut les comparer. Ils sont même bizarrement faciles à comparer. Mais l'important, c'est qu'ils se sont pour ainsi dire comparés eux-mêmes en essayant de se comprendre. En premier lieu, ils ont été des combattants. Pour Manet, c'était une évidence, il avait l'allure et les capacités d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Livre très intéressant sur Manet et Degas. les deux hommes et peintres sont comparés, analysés, mesurés par deux hommes qui dialoguent. cette discussion n'est d'ailleurs qu'un prétexte à trouver une forme pour parler des deux artistes et l'artifice de cette fausse discussion et le secret de l'identité de l'un des protagoniste est peut être ce que je regrette le plus dans le livre qui est en dehors de cela plein d'informations. Il est tour a tour question de leurs rapports respectifs aux femmes, de la politique, aux honneurs pour ne citer que ces sujets. Les personnes dialoguent sans langue de bois, cela fait plaisir. Certains tableaux sont analysés et on les retrouve a la fin du livre dans le cahier de l'auteur ou se dernier parle de sa démarche. Un livre complet et intéressant avec des idées et analyses très justes et originales.
Citations et extraits (6)
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Le résultat final n'a pas beaucoup changé. une fois que les œuvres sont dans les musées, que vous pouvez raconter toutes vos histoires, l'histoire continue telle qu'on veut la présenter. la peinture que l'on commence a apprécier cent ans après n'est plus vraiment de la peinture. on la transforme en document, on la déchiffre comme un document. selon moi, la peinture ne oit pas vieillir. elle doit se renouveler et changer pour que le présent qu'elle contient surgisse et nous avec.
La position de Manet était qu'avec le temps le public s'habitue. Il s'habitue a quoi, selon vous? A de nouvelles conventions. les tableaux finissent par mourir lentement de cette façon, on les admire, on leur fait jouer un petit ou un grand rôle dans un scénario dont on possède les clefs, on choisit ce qui plait et ce qui ne plait pas a un moment donné, on les enterre sous un flot de littérature, dans une histoire qui ne les concerne plus.
La peinture ramène au présent, même si on ne sait pas très bien expliqué comment. cette plate idée d’avenir rend les tableaux superflus quand on explique a grands renforts d'arguments qu'ils ne cessent de s'améliorer les uns les autres. Ingres fait mieux que Boucher et Fragonard. Courbet avec l'origine du monde ferait plus que le bain turc...
On se bouscule autour de Marcel Duchamp. on se bousculait aussi autour de matisse. Plus c'est mort plus on se bouscule, je trouve intéressantes les œuvres que l'on ne sait pas trop comment classer.
Degas a progressivement introduit le poison de l'art dans sa vie d'artiste. ce qui veut dire qu'il n'en finit jamais avec une distance qui l'attache d'autant plus a l'expérience.
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Denis Monfleur face au ?Guerrier? du sculpteur Henry MooreUne canne, un fauteuil fatigué, un vieux transistor... Jusqu'au 27 février, le musée Rodin recrée l'univers du sculpteur anglais Henry Moore, disparu en 1986, et lui consacre une grande rétrospective, la première depuis trente ans : plus de 150 dessins, statues miniatures ou monumentales. le sculpteur Denis Monfleur s'est arrêté devant ?Le Guerrier au bouclier?, une ?uvre emblématique de l'artiste.Réalisation : Pierrick Allain?Henry Moore, l'atelier : sculptures et dessins?, jusqu'au 27 février 2011 au musée Rodin, 79, rue de Varenne, Paris 7e. Tél. : 01-44-18-61-10.Denis Monfleur, jusqu?au 12 décembre à la Ferme Ornée de la propriété Caillebotte, 8, rue de Concy, Yerres (91). Tél. : 01-69-48-93-93.A lire : Denis Monfleur, L??uvre granit, texte d?Eric Darragon, éd. de La Table Ronde, 196 p., 40 ?.
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