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2,91

sur 398 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce roman a eu le même effet sur mon esprit qu'une tisane (très concentrée !!!) de camomille, tilleul, verveine, mélisse… je pourrais poursuivre la liste longtemps encore tant les réactions sur mon cerveau ont été fortes : ennui, lassitude, fatigue, désintérêt… ont été significatifs au bout de quelques paragraphes.
C'est dommage, car j'ai toujours beaucoup de plaisir à écouter parler cette auteure de ses livres dans les émissions littéraires.
La lire se révèle plus compliqué, pour cet ouvrage du moins.
Style, fond… j'ai trouvé le tout tortueux et sans intérêt.
Essai à réitérer avec un deuxième livre.
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Voici un nouveau livre issu de ma PAL sur Babelio. J'en avais entendu parler depuis si longtemps que je me suis décidée à sauter le pas...

... Et je n'ai pas réussi à accrocher. le style d'écriture ne m'a pas convaincue. Je me suis arrêtée à la 19ème page. Peut-être le reprendrais-je un jour ? Je deviens de plus en plus exigeante avec les livres, surtout pour les histoires d'amour. Il est tellement simple d'en écrire, ou de les imaginer que l'auteur doit faire preuve d'une originalité extrême pour susciter mon attention.

Quant au résumé de la quatrième de couv' : Une femme rencontre un homme. Coup de foudre. L'homme est noir, la femme est blanche. Et alors ?
... Cela m'a énormément déçue. J'ai eu l'impression d'une explication pédagogue faite par un bobo bienpensant.

Bref, je vais aller reposer ce livre sur son étagère et lui souhaiter d'être emprunté par un lecteur plus enthousiaste.


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Marie Darrieussecq fait partie de ces nombreux auteurs que je n'ai pas envie de lire (j'assume, et revendique ce qui peut passer pour un manque d'ouverture d'esprit ; je lis non pas pour lire, mais parce que le menu m'intéresse).

Alors pourquoi ce billet ? Tout simplement parce que cet ouvrage fait partie de la sélection du Prix Océans 2014.

Que ressent-on quand arrive un livre dont on n'a pas envie, quand on doit lire un auteur dont l'univers n'attire pas ? Une profonde solitude, et avouons-le, on se sent animé d'une profonde mauvaise foi, et armé de tous les prétextes pour poser le satané livre. Je suis même allée faire des courses un jour férié….c'est dire !!!

Bref, j'ai tenu 50 pages…. La quatrième de couverture ne me disait rien de bon ; les histoires d'amour, coup de foudre, les différences…. Je vois arriver les leçons de morale, de tolérance, le coup des clichés, et tout le toutim.

Mauvaise foi ? Oui sans doute. Mais je ne suis pas rentré dans l'univers de ce livre. le style est haché, et ne compense pas une histoire à laquelle on ne comprend pas grand-chose.

Les inconditionnelles de Marie Darrieussecq me pardonneront mon impertinence, mais je le savais bien, cet auteur ne m'attire pas…sinon, je l'aurais déjà lue, ou du moins, je l'aurais déjà inscrite sur mon petit carnet….et puis perdre son temps un jour de congé avec des lectures insatisfaisantes quand on a tant de livres désirés à lire, il y a de quoi être en colère (cf. l'ouvrage de Véronique Ovaldé ).

J'espère que le troisième ouvrage aura quelques arguments pour lui, histoire de rattraper une sélection du mois pour le moins décevante, et une sélection globale décevante aussi pour moi.
Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Il me faut parfois un déclic pour me jeter sur les pages d'un auteur encensé par les critiques. Ce fut le cas avec Marie Darrieussecq, je n'avais rien lu d'elle et ce seul livre me suffit et me suffira. Cette histoire ne m'a rien apporté, ni émotion, ni confrontation, ni voyage. le style développé est vraiment trop descriptif, il n'y avait rien d'analytique, où étaient les pensées des personnages? Ce n'était que gavage, gavage et gavage de pauvres images d'univers ethno-centrés, en l'occurrence le milieu du cinéma dans toute sa splendeur qui ne faisait absolument pas rêvé car on était posé sur son côté trop superficiel, une femme blanche en pays noir africain et forcement on ne va pas plus loin dans le cliché même si de base l'idée du roman était justement d'aller au-delà, on ne sait comment Marie Darrieussecq a plongé les deux pieds dedans. Et pour finir une femme qui se fait des illusions sur l'amour que lui donne un homme, ce qu'elle a fait pour lui, la manière qu'elle a été traité, jetée comme un paillasson. Une phrase finale essaie de relever la goujaterie mais franchement, apprécier un roman pareil je ne comprends pas du tout comment. Grosse déception littéraire.
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Soyons clairs, je n'ai pas du tout aimé ce livre. J'ai trouvé l'histoire d'amour très peu crédible voire inexistante. On se rapproche plus d'une passion à sens unique. J'ai trouvé cela très laborieux pour peu de choses. L'écriture est hachée et les tournures grandiloquentes m'ont laissé de marbre. Je suis déçue, j'avais imaginé autre chose.
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N°795 – Août 2014.

IL FAUT BEAUCOUP AIMER LES HOMMES - Marie Darrieussecq – P.O.L.

Au départ, deux acteurs, une femme française, Solange qui a choisi Hollywood pour y faire carrière ce qui n'est pas un mauvais choix et Kouhouesso, Camerounais mais naturalisé canadien, un noir et une blanche, amoureux l'un de l'autre, enfin surtout elle !

La carrière de Solange se déroule certes dans le temple du cinéma américain, elle y côtoie les vedettes mais n'obtient que des seconds rôles même si c'est parfois dans de grands films. Lors d'une soirée, elle rencontre Kouhouesso qui reste distant alors qu'elle tombe littéralement sous son charme. Elle nouera avec lui une passade mais dans cette relation un peu entrecoupée d'absences ce qui ressort c'est effectivement l'attente [« Attendre est une maladie, une maladie mentale. Souvent féminine »]. Ce qui semble être un problème c'est qu'il est noir et elle blanche, même si nous sommes à Los Angeles, ville de toutes les tolérances mais quand même, qu'un homme blanc couche avec une noire, cela passe bien mais mais qu'une femme blanche choisisse un noir, cela peut créer des problèmes de racisme. Et puis elle se souvient qu'elle a déjà eu une aventure avec un Antillais, mais sa peau était plis claire. le roman dévie un peu sur le racisme avec en contre-point le discours de Sarkozy sur « l'Homme africain(qui) n'est pas assez entré dan L Histoire... » et une incursion en France avec lui ce qui réveille ici des réflexes d'exclusion, de moqueries, d'accents Banania...

Ce qui compte pour Kouhouesso s'est le cinéma et il veut adapter à l'écran un roman de Joseph Conrad «  Au coeur de ténèbres.» ce qui l'amènerait dans son pays d'origine au Congo. Il y a beaucoup d'hésitations dans le casting mais Solange, décidément dédiée aux petits rôles, fera partie de l'équipe, décrochera le rôle de « La Promise », même si, à l'origine le rôle n'était pas pour elle et poursuivra cette idylle mais son amant restera distant. Quant au film...

Je n'ai rien contre Marie Darrieussecq dont j'ai déjà lu quelques romans, mais j'ai vraiment du mal à entrer dans son univers créatif et j'ai souvent eu envie de refermer ce livre. Elle fait partie de ces auteurs que je lis parce qu'ils sont médiatisés et dont je souhaite pouvoir parler sans a priori, mais vraiment elle ne me procure aucun plaisir de lecture. J'ai pourtant fait effort pour cela mais là je n'ai pas aimé non plus le style haché des phrases, j'ai peu apprécié aussi les nombreuses références cinématographiques... J'ai encore une fois été déçu.


©Hervé GAUTIER – Août 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Il faut beaucoup aimer le cinéma fleur bleue pour appréhender l'histoire de Solange et de Kouhouesso l'Africain. Un bleu qui vire au marine de la couverture, au marine du pull d'Isabelle Adjani : on boit la tasse au fond de la piscine cinq étoiles du cinéma hollywoodien - rien que cela ! Et puis comment s'éprendre de cet ébène bellâtre quand, en face, vous jouez la comédie avec Matt Damon soi-même ? Dès le début, il y a quelque chose qui ne tient pas debout ; comme si tout était d'amener l'histoire improbable que Marie Darrieussecq nous livre en cinq tableaux et 38 scènes.
L'Afrique dans tout cela ? Finalement peut-être trop de noir & blanc sous couvert de couleurs locales. Dommage aussi que le bouquin ce soit donné corps et âme à la vase hésitation des prix littéraires : surprendre, encore et toujours jouer la carte de la nouveauté.
Truismes sans fraîcheur, hélas !
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Référence à Marguerite Duras, qui a écrit "Il faut beaucoup aimer les hommes. Beaucoup les aimer pour les aimer. Sans cela, ce n'est pas possible on ne peut pas les supporter" (!), ce titre est évidemment magnifique. Restée sur le malaise dans lequel m'avait laissée Clèves, je n'aurais peut-être pas, sinon, lu ce roman.

On y retrouve la Solange de Clèves, justement, quelques années plus tard, actrice expatriée aux Etats-Unis et côtoyant des acteurs célèbres. Lors d'une soirée, elle rencontre un acteur canadien d'origine camerounaise, au nom improbable, Kouhouesso. le coup de foudre est pour elle immédiat."Il était là avec naturel, son champ magnétique déployé autour de lui comme une cape, et elle ne savait plus très bien pourquoi elle avait mis une telle force à l'attendre; pourquoi elle ne l'avait pas attendu tout simplement, comme on attend quelqu'un qui va venir, quelqu'un qui va sonner et s'asseoir avec son verre, son naturel, et son manteau psychédélique." Commence une liaison qui durera deux ans environ, mais Kouhouesso reste distant et Solange s'enfonce dans une passion addictive dans laquelle l'attente prend la plus grande place. "L'attente recommençait, l'attente comme une maladie chronique. Une fièvre engluante, une torpeur. Et entre deux rencontres, deux réinfections, elle s'imprégnait lentement de ce paradoxe: elle attendait un homme qu'elle perdait de vue, un homme comme inventé. L'attente était la réalité; son attente à elle la preuve de sa vie à lui, comme si le corps de cet homme, quand elle le tenait dans ses bras, était de la texture du temps, et fatalement fugitif."

A cette liaison s'ajoute ce fait indéniable : elle est Blanche, il est Noir... Dans une seconde partie, ils se retrouvent en Afrique, pour le tournage décidé par Kouhouesso d'une adaptation du roman de Conrad, Au coeur des ténèbres. Et c'est bien au coeur des ténèbres que les deux amants iront aussi, mais chacun seul...

J'ai eu beaucoup de mal à nouveau autant avec l'écriture de Marie Darieussecq qu'avec l'histoire de cette femme riche engluée dans sa passion. La seconde partie, plus riche et plus sombre (sans mauvais jeu de mots) m'a davantage accrochée, mais je suis vraiment restée en-dehors du coup.
Lien : http://dautresviesquelamienn..
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C'est une histoire d'amour qui se passe à Hollywood. C'est une histoire plein de brillant. C'est une femme blanche qui aime un homme noir qui tourne un film.
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🌺📘✍ Je n'avais jamais lu de livre de Marie Darrieussecq, je n'avais donc aucun à priori ni sur l'écriture, ni sur son style, d'autant que le résumé de couverture n'est pas des plus longs.


Au début , j'ai été fasciné par le rythme des phrases. Très courtes, qui donnent au lecteur l'impression par la même occasion d'être aussi un peu acteur.


Langage actuel, sans fioritures.


Seulement voilà, il vient un moment où nous avons envie qu'il se passe quelque chose, un fait précis qui va venir casser cette attente amoureuse, d'amour, de sexe, en couleur mélangée, enfin, est-ce bien des couleurs …


Le noir et le blanc ne s'épousent-ils pas ?


A force de tourner en rond, j'ai fini par lire en travers afin d' arriver un peu plus vite à la fin… en général, c'est plutôt l'inverse.


Marie Darrieussecq n'avait rien à dire. Elle voulait je pense absolument parler d'un amour, ou d'un hypothétique amoureux noir. Elle m'a donné l'impression de me faire partager un de ses carnets de notes sur sa vie, en romançant le tout pour que ce soit lu par le tout un chacun.

Je trouve dommage de « gâcher » (là ça n'engage évidemment que moi) son talent d'écriture et de description juste en faisant du remplissage, sans un réel changement, une faille, qui accroche celle ou celui qui lit.


Tout est subjectif, je l'avais pourtant écouté parler en interview et j'avais apprécié l'auteur. Mais bon, ce n'est peut-être pas le bon livre que j'ai choisi pour découvrir ses écrits.

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