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EAN : 9782818043660
192 pages
P.O.L. (17/08/2017)
3.36/5   237 notes
Résumé :

Une femme écrit au fond d’une forêt. Son corps et le monde partent en morceaux. Avant, elle était psychologue. Elle se souvient qu’elle rendait visite à une femme qui lui ressemblait trait pour trait, et qu’elle tentait de soigner un homme.
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
3,36

sur 237 notes
Je ne peux pas mettre de note, car je l'ai abandonné à la page 70. Je ne connaissais pas cette auteure qui a pourtant publié beaucoup, je me suis laissé « berner » par le titre sans rien savoir d'autre, et je me suis perdue dans le chemin qui devait me mener à la forêt.

Le style ne m'a pas accrochée, même si j'affectionne les sujets psychologiques et si ses allusions à des séances de psychothérapie ont éveillé ma curiosité. Ma lecture n'a pas été fluide, j'attendais probablement autre chose. J'ai essayé de poursuivre, en vain, d'autres livres m'attendent !

Je viens de lire la 4e de couverture, le thème aurait dû me plaire, mais quelque chose m'a « empêchée ». J'essayerai peut-être un autre titre, elle a l'air d'être une "grande dame" pourtant...si quelqu'un veut m'en suggérer un,
peut -être un jour...
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Carnet de vie venu du futur.

Mon second livre de Darrieussecq, que je referme d'autant plus agréablement surprise que j'y suis entrée à reculons, concernant une auteure pour laquelle mon a priori était féroce (Truismes, paru en 1998, m'avait traumatisée :-)

L'accroche de la thématique "dystopie" a été suffisante pour m'immerger immédiatement dans un futur en déliquescence, glacialement possible, où des forces de résistance s'organisent en refusant un mode de société totalitaire et élitiste d'un nouveau genre.

Le langage direct de la voix off, utilisé pour raconter et expliquer, donne une spontanéité au discours et une proximité immédiate avec le lecteur. le récit est décousu, ponctué de digressions, et si le fond narratif est plutôt angoissant, la forme ne manque pas de charme et d'énergie. Il y flotte même une certaine cocasserie. Très vite, l'histoire ouvre à toutes sortes de réflexions: robotisation, banques d'organes, capacités cognitives, clonage à but thérapeutique.

Effrayant, de visualiser un monde virtuel crée par l'Homme dans lequel il va lui-même s'autodétruire, une société maternante par excès de principe de précaution.
Amusant, de suivre la vision de l'auteure et les interrogations qu'elle soulève. Perturbant, d'imaginer une société qui cherche à atteindre l'éternité.

Mais qu'a-t-elle dans la tête, Marie Darrieussecq, pour nous offrir des histoires si étrangement décalées ?

(Sélection pour le prix des lectrices de ELLE 2018, catégorie roman)
Rentrée Littéraire 2017
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L'auteure nous livre une dystopie qui nous rappelle au combien notre équilibre peut être menacé par l'usage à mauvais escient des avancées scientifiques.

Nous sommes dans une société où le clonage des êtres humains n'est plus tabou. Les "moitiés" sont des réservoirs d'organes pour les plus riches qui tentent d'éloigner la mort à coup de greffes.

Un petit groupe va se constituer pour libérer les clones et tenter de leur communiquer une humanité afin d'en finir avec une époque où la quête d'immortalité se fait sans nulle moralité.

Marie Darrieussecq pointe du doigt un sujet qui a deja fait couler beaucoup d'encre depuis le clonage réussi de la brebis Dolly (qui a fini euthanasiée et exposée dans un musée). Avec un style agréable, ce livre se lit vite mais nous laisse avec des interrogations une fois la dernière page tournée.

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Une lecture triste mais qui fait réfléchir.
Une dystopie au style faussement décousu, des révélations progressives par une femme, ex-psy, qui vit désormais en nomade dans une forêt avec un petit groupe d'humains et de "moitiés". On comprend assez rapidement qu'il s'agit de clones, qui ont vécu endormis jusqu'à présent.
La planète semble aussi envahie de robots. Robots infirmiers, médecins, robots compassionnels qui remplacent progressivement les psys ...
Le livre m'a rappelé la trilogie de Gemma Malley "La déclaration", mais aussi le très glaçant "L'unité" que j'avais découvert grâce à des critiques sur Babelio.
Les robots, les clones, la disparition progressive du travail, des emplois sont-il synonymes de progrès ? La négation de la vie, de la vie humaine, de la liberté est un thème qui revient souvent dans les dystopies. Il est ici exploré longuement, mais avec de nombreuses questions en suspens. Une réflexion salutaire sur le transhumanisme et l'idée que nous nous faisons du progrès
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Dans un futur indéterminé, une femme psychologue est en fuite dans une forêt avec d'autres congénères.
Elle écrit dans un carnet, sa vie, ses souvenirs, sa moitié…..
On est dans un monde où les robots sont rois, où le clonage est une institution.
C'est un monde impitoyable où règne l'intelligence artificielle, où la manipulation génétique est monnaie courante.
Même si je ne suis pas fan de science-fiction, j'ai beaucoup aimé ce livre.
Particulièrement le style, le ton, l'humour, la manière familière d'écrire dans le carnet.
Comme ça, de prime abord, je l'aurais qualifié de court roman de science-fiction, ou d'anticipation.
Mais après un rapide coup d'oeil sur les autres commentaires, je vois qu'on dit maintenant « dystopie ». Wouah ! ça fait genre !
Pratiquement tous les lecteurs utilisent ce terme. Et dire que je ne le connaissais pas. Quelle inculte je fais ! Mais c'est sûr, je le replacerai, rien que pour faire ma connaisseuse.
Même le correcteur d'orthographe, il ne connait pas. Ouf, il n'y a pas que moi.
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critiques presse (5)
LeDevoir
02 octobre 2017
Un monde déshumanisé, dominé par les écrans et les robots. Un monde où règnent la peur et l’injustice. Où le clonage humain est devenu réalité… pour les plus riches. C’est le monde mis en place par l’auteure de Truismes dans son nouveau roman, Notre vie dans les forêts.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
LaLibreBelgique
26 septembre 2017
"Notre vie dans les forêts" est un conte de science-fiction, une dystopie qui nous plonge dans un futur dont on ne peut jurer qu’il est si lointain et complètement imaginaire.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeMonde
01 septembre 2017
La romancière emplit « Notre vie dans les forêts » du fracas de l’époque (attentats, drones, clones…), entre effroi et ironie.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Bibliobs
23 août 2017
Dans "Notre vie dans les forêts", la romancière décrit un monde futuriste où les robots surveillent tout et où les clones sont rois.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Telerama
16 août 2017
Viviane et son clone fuient un univers robotisé, sous constante surveillance... Plume alerte et subtile, l'auteure de Truismes captive au fil de cette dystopie.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
L'explosion, son cerveau l'avait magnanimement effacée. Aucun souvenir. La chute en revanche, elle s'en souvenait. 10 000 mètres quand même. Ce bout de femme de 35 ans qui tombe de 10 000 mètres.
On a le temps de changer de regard sur le monde. L'impact au sol, elle ne s'en souvenait pas.
Elle est dans l'avion / elle tombe / elle est sous le sable.
C'est ca l'histoire. [...]
Une miraculée, en somme. Mais elle me racontait : pendant tout le temps qu'elle tombait, il ne lui arrivait rien.
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C’est une chose qu’on a ou qu’on n’a pas, en psycho : le goût de l’atmosphère de l’autre. Si vous ne l’avez pas, faites autre chose. L’atmosphère de quelqu’un. Comme en amour. S’y plaire. S’y baigner.
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Mais les 1 % de super-riches qui possèdent 99 % de la richesse du monde, même pour eux un clone ça fait cher. Usiner un clone leur coûte dans les 1 % de leurs 99 %, je vous laisse juges.
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Le plus difficile à comprendre, à accepter, à gérer pour un cerveau humain, c’est l’absence de transition.
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J'écris allongée sous les arbres, adossée à un monticule de terre. Je m'applique à respirer lentement. C'est un jour de soleil, même si nous restons toujours à l'ombre. De temps en temps je relève la tête et j' essaie de me concentrer sur le feuillage. La tête à l'envers, avec mon oeil unique, j essaie de voir comme qui dirait l'envers du monde. Le vent n'est pas sensible au ras du sol, et les arbres là-haut semblent bouger tout seuls. Ils balancent leurs bras, leurs branches, ils agitent leurs mains vertes, ils font l'avion. J'essaie de ne penser à rien. De respirer. L'air est merveilleux ici. Il sent le vert. Il sent la sève. C'est bon. Entre les feuilles on devine des confettis de ciel. Des paillettes de ciel. Il pleut du ciel bleu. Le ciel bleu se dépose sur moi.
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Videos de Marie Darrieussecq (94) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie Darrieussecq
Lecture par l'autrice accompagnée du duo Namoro
« de quel côté était la vraie vie ? À quel bout des rails ? Ou dans quel ailleurs ? » Fin des années 80. Rose et Solange sont voisines et amies inséparables depuis toujours. Rose voudrait croire à son amour pour Christian (ou bien Marcos ?) et à ses études de psycho. de son côté, Solange ne croit plus en Arnaud (l'enfant qu'elle a eu à l'âge de 15 ans est-il de lui ?) et s'accroche à son destin de comédienne. du coeur de l'adolescence à l'âge adulte, les parallèles s'éloignent imperceptiblement, même si l'on s'efforce de garder le contact a minima. D'un trait rapide, haletant, très malicieux, Marie Darrieussecq nous livre leurs deux versions des faits, successivement : comment Rose et Solange vont passer de jeunes filles à femmes, souvent l'une sans l'autre mais toujours en compagnie des hommes, et donc de tout ce qui va avec…
À lire – Marie Darrieussecq, Fabriquer une femme, P.O.L., 2024. À écouter – Namoro, Balaclava, No more reality, 2023.
Son : Jean-François Domingues Lumière : Iris Feix, assistée par Hannah Droulin Direction technique : Guillaume Parra Captation : Claire Jarlan
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