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Critique de Meps


Que peut faire un poète au milieu des bombardements ? Comment survivre à la guerre et à l'exil quand on a pour seul bouclier que ses mots ? C'est le sens de ce récit de Mahmoud Darwich, écrit à Beyrouth durant le siège israélien de la ville pour en déloger les réfugiés palestiniens.

Même si le récit prend pour cadre une journée sous les bombes, du réveil au crépuscule, n'y cherchez pas de façon sournoise une description factuelle de tous les moments que subissent des populations sous les bombes. Darwich nous parle de l'importance du café, de l'eau,nous décrit une mer pleine de menaces et d'espoir, nous parle d'amour beaucoup, de politique un peu, de football... C'est un poète coincé dans un lieu et un moment où les poètes ne servent à rien mais où ils ne renoncent tout de même pas à écrire parce que c'est la seule chose qu'ils savent faire. Les phrases sont belles, le sens de certaines se dérobe à notre esprit, mais est-ce que le sens est si important dans un monde insensé ?

Récit patchwork dans lequel il faut voir une ode aux mots qui sont les seuls à pouvoir garder la mémoire de ce que tout le monde cherche à oublier.
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