>
Critique de Luxi
Dans ce tome 5, nous sommes renvoyés dix ans avant les deux labyrinthes. Pour la majorité, les blocards sont très jeunes lorsque le WICKED les arrache à leurs familles pour en faire des "rats de laboratoire". C'est terrible de voir ces scientifiques abréger leur enfance, leur innocence, les isoler, les manipuler sans cesse, les examiner, voire les opérer pour contrôler l'intégralité de leur esprit. Totalement dépossédés de ceux qu'ils étaient, on leur attribue un nouveau prénom, on étudie leurs réactions à différentes situations, on leur efface tout souvenir de leur vie passée pour en faire des sujets blancs, lisses et neufs.
"La Braise" est un tome dur, éprouvant psychologiquement. Nous ne suivons plus les blocards dans un environnement clos, prisonniers d'un mystère effarant, mais nous assistons à la lente création de ce piège : l'élaboration longue et minutieuse des labyrinthes, les tests, les épreuves qui les attendent mais aussi toutes les illusions et les mensonges auxquels ils sont confrontés de façon quotidienne. C'est douloureux à supporter lorsqu'on se rappelle que ce ne sont que des gosses ; c'est vraiment violent, oppressant.
Mais ce tome est surtout le tome des grandes révélations. Toutes les pièces du puzzle se réorganisent et s'ajustent : de nombreux éclaircissements sont apportés, des secrets sont dévoilés. Et surtout, les personnalités se révèlent : on comprend mieux la profondeur de certaines amitiés mais aussi les trahisons à venir. Découvrir tous les dessous et les origines de cette immense expérience humaine est aussi fascinant qu'effrayant.
Comme dans tous les tomes précédents, de vraies et belles réflexions philosophiques et éthiques sont abordées : jusqu'où la science peut-elle aller ? Est-ce acceptable de sacrifier quantité d'êtres humains pour en sauver d'autres ? Quand l'expérience scientifique bascule-t-elle dans la maltraitance et la sauvagerie ? Je regrette que cette magnifique saga reste classée en "young-adult" parce que tout lecteur devrait la découvrir, qu'il ait 13 ou 50 ans. D'une rare profondeur, elle ose aborder des questionnements existentiels que l'on retrouve dans les plus grandes oeuvres de science-fiction de la littérature mondiale.
Je ne peux pas en divulguer davantage sur ce dernier tome parce qu'il s'agit tout de même d'un préquel et que James Dashner y glisse de nombreuses allusions et clins d'oeil à sa trilogie initiale – certains sont d'ailleurs extrêmement attendrissants lorsqu'on connaît l'issue du "Remède mortel". C'est avec une profonde sensation de vide et de tristesse que je quitte mes blocards préférés… mais Newt restera l'un des plus beaux et plus touchants personnages de sagas que j'ai jamais rencontrés.
Lien : https://luxandherbooks.wordp..
"La Braise" est un tome dur, éprouvant psychologiquement. Nous ne suivons plus les blocards dans un environnement clos, prisonniers d'un mystère effarant, mais nous assistons à la lente création de ce piège : l'élaboration longue et minutieuse des labyrinthes, les tests, les épreuves qui les attendent mais aussi toutes les illusions et les mensonges auxquels ils sont confrontés de façon quotidienne. C'est douloureux à supporter lorsqu'on se rappelle que ce ne sont que des gosses ; c'est vraiment violent, oppressant.
Mais ce tome est surtout le tome des grandes révélations. Toutes les pièces du puzzle se réorganisent et s'ajustent : de nombreux éclaircissements sont apportés, des secrets sont dévoilés. Et surtout, les personnalités se révèlent : on comprend mieux la profondeur de certaines amitiés mais aussi les trahisons à venir. Découvrir tous les dessous et les origines de cette immense expérience humaine est aussi fascinant qu'effrayant.
Comme dans tous les tomes précédents, de vraies et belles réflexions philosophiques et éthiques sont abordées : jusqu'où la science peut-elle aller ? Est-ce acceptable de sacrifier quantité d'êtres humains pour en sauver d'autres ? Quand l'expérience scientifique bascule-t-elle dans la maltraitance et la sauvagerie ? Je regrette que cette magnifique saga reste classée en "young-adult" parce que tout lecteur devrait la découvrir, qu'il ait 13 ou 50 ans. D'une rare profondeur, elle ose aborder des questionnements existentiels que l'on retrouve dans les plus grandes oeuvres de science-fiction de la littérature mondiale.
Je ne peux pas en divulguer davantage sur ce dernier tome parce qu'il s'agit tout de même d'un préquel et que James Dashner y glisse de nombreuses allusions et clins d'oeil à sa trilogie initiale – certains sont d'ailleurs extrêmement attendrissants lorsqu'on connaît l'issue du "Remède mortel". C'est avec une profonde sensation de vide et de tristesse que je quitte mes blocards préférés… mais Newt restera l'un des plus beaux et plus touchants personnages de sagas que j'ai jamais rencontrés.
Lien : https://luxandherbooks.wordp..
