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En Résumé : J'ai passé un excellent moment avec le premier tome de ce cycle de Nathalie Dau. L'histoire nous offre vraiment une intrigue pleine de mensonges et de trahisons, détournant de façon efficace les codes de la Fantasy et nous offrant un tout autre point de vue sur les prophéties. le démarrage est peut-être un peu déroutant, mais très vite on se retrouve happé dans ce roman et on tourne les pages avec envie. L'univers développé par l'auteur est vraiment travaillé, captivant et on sent bien que l'auteur travaille dessus depuis un moment. Les personnages se révèlent complexes, remplis d'émotions et de sentiments et loin de tout manichéisme. La plume de l'auteur se révèle vraiment soignée, efficace et poétique et ajoute clairement un plus dans l'attrait que j'ai eu pour ce livre. Je lirai la suite avec grand plaisir.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Pas mal de choses m'ont gênés.
Tout d'abord, j'avoue ne pas avoir adhéré au premier abord à la couverture.
Si je n'avais pas lu que Robin hobb avait préfacé le roman, je ne m'y serai certainement pas intéressé.
. Ça manque un peu de simplicité ( attention simplicité ne veut pas dire naïf ou baisse de niveau) et de dynamisme, le style alourdit énormément la chose.
C'est lent, trop lent pour dire peu de choses.
L'histoire plutôt simple n'arrange pas cet état de fait.

Je ne dois pas être la cible je pense.
Je laisse mon tour pour la suite.
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Que c'est lourd !
Vouloir étoffer un style ne signifie pas alourdir celui-ci. Et rendre un texte maitrisé et complexe ne signifie pas non plus en mettre partout. ( cela m'a donné la même sensation que les contes myalgiques du même auteur)
Simplifier l'écriture au lieu de le plomber en en mettant beaucoup trop donnerait à cette histoire plus d'intérêt.
La narration ne m'a pas permis de rentrer dans l'univers et un thème plutôt moyen ne m'a pas permis non plus d'apprécier son histoire.
Simplifieŕ, simplifier !
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Trois ans et demi que ce livre était sur mon étagère, et ce n'est que maintenant que je prends enfin le temps de le lire ! Ce n'était pas par manque d'envie, mais comme c'était le premier tome d'une série, je voulais attendre que la suite paraisse – d'autant plus que les critiques étaient élogieuses.

Et puis… Je crois que j'ai été un peu déçue. Mais ce n'est peut-être pas la faute de l'auteure, j'ai placé tellement d'attente dans cette lecture que c'était impossible qu'elle soit à la hauteur (sans vouloir vous offenser, Madame Dau).
Les deux premiers chapitres m'ont quelque peu rebutée parce que j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de pathos ; et ce n'est qu'avec l'apparition de Cerdric que je me suis vraiment intéressée à l'histoire. Son enfance m'a captivée, et notamment la rencontre avec cette mère si atypique et son arrivée dans la cour du margrave. Sa vie est dure : on en attend beaucoup de lui mais il est incapable de satisfaire les exigences de chacun. Et pour cause : il est Réfractaire. La magie n'a aucune emprise sur lui, il est incapable de l'utiliser tout comme d'en subir les effets. Quelle déveine pour quelqu'un qu'on s'est efforcé de faire naître dans le seul but d'accomplir une prophétie parlant d'un puissant mage !

Cerdric n'ose pas se l'avouer, mais il se considère lui-même comme un échec, et le gouffre que cela crée à l'intérieur de lui donne naissance à un formidable besoin d'amour. Cerdric est donc un ado bien de chez nous : entre l'enfance et l'âge adulte, plein de doutes, de craintes et de besoins affectifs. Ce personnage sonne juste, ne tombe jamais dans le pathos parce qu'il est combatif, et inspire la compassion parce qu'il n'a pas une vie sociale facile (je dis « sociale » pour la simple et bonne raison qu'il est noble et qu'il ne manque de rien sur le plan matériel).
Le plus amusant, c'est qu'il a beau être le personnage principal d'un roman de fantasy, il n'en est pas pour autant le héros.

L'univers créé est riche : il y a la Loi et le Chaos (deux lignes de conduite auxquelles les douze dieux se soumettent) il y a les prêtres de ces différents dieux (qui cohabitent avec les onze autres), ainsi que les mages bleus, serviteurs de l'Équilibre, persécutés pour la simple et bonne raison qu'ils vivent dans la pauvreté et ne rendent grâce à aucune divinité.
Et il y a deux races « elfiques » : les rives et les marnes. Depuis que l'homme s'est rendu compte des propriétés magiques de leur sang, la traite prend des proportions alarmantes pour ces peuples. Ils sont marchandés comme des animaux, traités pis que des bêtes – quelle ironie pour des surhommes !

En revanche, j'ai été surprise par la dimension charnelle de la Somme des Rêves. Au vu des critiques et de la couverture (belle et touchante), je ne m'attendais pas du tout à ce que le sexe soit évoqué aussi crument. Nathalie Dau semble même jouer avec le tabou, puisqu'elle dépeint des « amours du Chaos » (relations homosexuelles), évoque la prostitution des rives, ainsi que les viols multiples commis envers des femmes malchanceuses. Tout cela est mis en lumière de manière cru, presque dérangeante.

Mais bien que trash, ce premier volume n'offre pas beaucoup d'action. Son rôle est simplement de planter le décor, et la note mystérieuse sur laquelle il s'achève laisse présager de nombreux retournements de situation. Quelle déception quand j'ai appris que les éditions Asgard avaient mis la clé sous la porte ! La philosophie de cette maison d'édition (mettre en avant les auteurs français de SFFF et polar) me plaisait beaucoup, et leurs livres sont magnifiques. Je n'ai d'ailleurs jamais regretté de lire leurs auteurs, chacun m'a transportée – à sa manière.
Je suppose malheureusement que cela veut dire que le Livre de l'Énigme et Lunardente n'auront pas de suite (à moins de se faire reprendre par une autre maison d'édition).
Je croise les doigts, parce que ce sont des titres qui valent réellement le coup.
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Après avoir beaucoup entendu parler de ce roman dans mon entourage, et ayant l'opportunité d'assister à une rencontre avec l'auteure elle-même, je me suis enfin décidée à m'attaquer à la Somme des rêves.

Bien m'en a pris, car cela change totalement des univers fantasy dont j'ai l'habitude en ce moment. Tout d'abord, il est très agréable de confirmer une fois de plus que oui, des auteurs français (et francophones) peuvent et savent écrire de la fantasy ! Et fort bien en plus, ce qui ne gâche en rien le plaisir de lecture. Nathalie Dau maîtrise ce que j'appelle personnellement la fantasy "intellectuelle" - ma définition faisant rentrer dans cette catégorie les ouvrages de fantasy à l'univers profond, richement travaillé et où l'écriture de l'auteur(e), ciselée à merveille, vient exploiter pleinement le potentiel de l'univers créé.

La Somme des rêves est le premier tome d'une série, et je suis plus qu'impatiente de lire la suite dans ce roman m'a emportée : ne vous attendez d'ailleurs pas à une lecture "facile" - ici, point de magiciens barbus qui dégainent leur baguette magique ou leurs sorts plus vite que leur ombre, pas d'elfes ou de nains et surtout, pas de dialogues creux pour meubler les éventuels creux de l'intrigue ou donner un semblant de dynamisme. Comme dit précédemment, Nathalie Dau a particulièrement soigné son univers, fruit de nombreuses années de maturation et cela se sent ! de même, les annexes présentes à la fin du roman laissent sans voix : ayant pris l'habitude de zapper celles-ci, qui ne comportent traditionnellement que des cartes ou un glossaire des noms utilisés, quelle ne fut pas ma surprise en découvrant une véritable cosmogonie, la description du calendrier, l'origine de certains noms, ... !

Je suis vraiment admirative du talent de Nathalie Dau, et je pense me pencher prochainement vers ses autres écrits. Je ne classerai pas La Somme des rêves dans la catégorie des romans de divertissement (clairement, il faut se concentrer sur la lecture et j'ai mis deux fois plus de temps que d'habitude pour achever un roman de cette taille), mais sans aucune hésitation dans les très grands romans de fantasy, à avoir lu absolument !
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Voilà un livre qui dormait dans ma PAL depuis des années ! Je l'avais échangé contre un autre, je ne sais plus très bien dans quelles circonstances, et il aura fallu attendre cet été 2019 pour qu'il se rappelle à mon bon souvenir. J'ai découvert en l'ouvrant qu'il s'agissait d'un premier tome, mais ce n'est qu'une fois parvenue à la moitié de ma lecture, lorsque j'ai commencé à m'interroger sur la suite, que je me suis rendue compte qu'il y avait comme un hic. On va commencer par là, histoire d'éviter à d'autres de faire la même bêtise que moi !

La somme des rêves est paru aux éditions Asgard en 2012, et c'était en effet le premier tome d'une saga intitulée le livre de l'énigme. Mais le contrat d'édition de l'autrice avec cette maison a été rompu avant publication de la suite. Pendant des années, il n'y en a donc pas eu, jusqu'à l'entrée en scène des Moutons Électriques. C'est ainsi qu'en 2016 est sorti un nouveau premier tome, titré Source des tempêtes, enrichi d'une troisième partie racontant tout le voyage des héros de Nostare à Atilda, ainsi qu'un chapitre sur le dragon Khaür inséré dans la seconde partie. Et en 2017 est donc enfin parue la suite, Bois d'ombre, contant les années de séminaire de Ceredawn, ainsi qu'un recueil de nouvelles intitulé Fragments de l'âge ancien.

En résumé, si vous souhaitez vous lancer dans cette aventure, préférez cette dernière édition, plus récente et complète. Ceci étant posé, revenons à nos moutons et à La somme des rêves, un texte préfacé par Robin Hobb himself quand même ! C'est l'histoire de Cerdric, fils d'un mage en exil dont on a détruit la magie, et d'une mère qui le hait. C'est un enfant conçu pour répondre à une prophétie, mais qui s'avère ne pas être celui qu'on espérait. Un point de départ original, qui casse les codes de la fantasy où le héros est souvent l'Élu.

J'ai mis un peu de temps à rentrer dans l'histoire, je l'avoue. Il m'a manqué quelques explications sur l'univers lui-même, dense et complexe, ses religions multiples, sa magie appelé le drac, autant de choses essentielles à l'intrigue mais que j'avais bien du mal à appréhender. J'ai pourtant fini par m'attacher à Cerdric, cet enfant perdu avide d'affection, qui se met en quête de son père et va se découvrir… Non, je ne vous le dirai pas, pas moyen ! L'intrigue est pleine de surprises qu'il serait dommage de gâcher. Sachez seulement que c'est un roman très réussi, avec des complots, des trahisons, des rebondissements et des personnages intéressants.

J'ai découvert une autrice à la plume poétique, presque magique. Les phrases elles-mêmes ont un rythme et j'avais parfois l'impression de lire un poème. Un premier tome de qualité, dont j'ai très envie de lire la suite. Mon problème à présent réside dans un affreux dilemme : dois-je passer directement à Bois d'ombre, tout en sachant qu'il va me manquer une partie de l'histoire, ou relire Source des tempêtes dans sa globalité ? Je crois qu'en fait, mon choix est déjà fait !
Lien : https://etemporel.blogspot.c..
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Tout me plaît dans ce roman: l'univers créé par l'auteur, les héros et l'écriture si belle et recherchée.

Et là, je relis ma chronique et je la trouve tellement minable par rapport à ce que m'a apporté le roman. J'espère que Nathalie Dau ne m'en voudra pas et j'espère surtout que malgré mes faibles mots, vous comprendrez tous que ce roman a été un vrai coup de coeur pour moi et que je ne peux que vous conseiller de découvrir la somme des rêves.
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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C'est drôle, j'ai connu l'existence de cette jeune auteure française par le biais de Robin Hobb ! Celle-ci parlait de son voyage en France et de ses rencontres avec les auteurs, et elle mentionnait Nathalie Dau. Elle allait même jusqu'à illustrer l'article avec la couverture du roman, qui est vraiment splendide. Poussée par la curiosité, j'ai été lire le résumé et j'ai fini par franchir le pas. Si j'ai, dans l'ensemble, aimé ce premier tome, quelques petites choses m'ont un peu gêné. Tout d'abord, j'avoue ne pas avoir adhéré à la narration de l'histoire, qui est assez soutenue. Ça manquait un peu de simplicité et de dynamisme, le style alourdissant un peu la chose...

...la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.wordpr..
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J'ai découvert les écrits de Nathalie Dau avec le premier volume du double recueil de nouvelles Contes myalgiques. J'ai aussitôt aimé, et mes bonnes impressions se sont confirmées depuis avec le deuxième volume des Contes myalgiques ainsi que le roman Les Débris du chaudron (autant de titres dont vous entendrez à nouveau parler par ici, puisqu'ils auront droit à un avis de lecture chacun ;) ). Je ne surprendrai donc personne en disant que Nathalie Dau fait partie de mes auteurs favoris. Et c'est une place encore consolidée par son dernier ouvrage, le roman La Somme des Rêves, premier tome de la série le Livre de l'Énigme.

La quatrième de couverture, à mes yeux, ne rend pas justice à l'excellence de ce livre. Oui, c'est un bouquin excellent. J'ai adoré ! :) Que dire ? L'univers, Nathalie Dau l'a porté en elle pendant des années. Et ça se sent. Parce qu'il y a une telle cohérence, une telle fluidité, tant de détails dans les religions, l'histoire, la géographie, la société de ce monde que l'on voit qu'il a été porté longtemps, élaboré avec du temps, de la patience et, surtout, du talent. Car il en faut, pour savoir amener le lecteur dans un monde imaginaire sans le perdre avec tant de nouveautés. de ce côté-là, je me suis sentie comme dans le cycle des Neuf princes d'Ambre de Roger Zelazny, où l'auteur nous dévoilait petit à petit l'univers vaste et complexe d'Ambre. Dans La Somme des Rêves, c'est pareil. L'entrée est progressive, fluide, et les plus curieux pourront toujours apaiser leur soif d'informations avec les annexes présentes en fin de volume.

L'écriture. Depuis le début (je parle là des Contes myalgiques I : Les terres qui rêvent), j'ai été séduite par cette façon qu'à Nathalie Dau de marier écriture fluide et poésie avec une facilité déconcertante. Je bois littéralement ses phrases, tant elles sont bien tournées. [Lire la suite de la critique sur le blog]
Lien : http://lullastories.wordpres..
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Je n'avais entendu que du bien de ce roman, et connaissant le talent d'écriture de Nathalie, je ne pouvais m'attendre qu'à un roman de qualité. Et je n'ai pas été déçue. Je suis allée de surprise en surprise en lisant cette histoire.

D'abord, la préface. Après l'avoir crue écrite par l'auteur elle-même puis par l'éditeur, j'ai découvert avec stupeur (et grand plaisir) la signature de Robin Hobb ! de quoi me conforter dans ma hâte d'en savoir plus sur cette histoire !
La somme des rêves commence avec la fuite éperdue d'un mage déchu. Pourquoi ? Une sorte d'Inquisition revisitée. S'en suit une toute autre histoire, les chroniques d'un certain Cerdric Asulen qui se révèle être le héros de l'histoire.

Fils sans père et d'une mère qui la hait, Cerdric se trouve confronté à de bien grands mystères. Élevé dans la superstition des Dieux et craignant les fées, il se retrouve confronté à son passé et à la folie que peut engendrer la foi, massacres, mensonges et autres abominations. le lecteur pourra ainsi percer à jour les mystères de cette société régie par une hiérarchie religieuse très stricte.

Les paysages sont magnifiquement décrits, et leur magie et leur majesté transparaissent dans les lignes, de telle manière que le lecteur aura l'impression de parcourir l'immense forêt des fées ou les capitales humaines.
Chacun à leur manière, les personnages sont traversés par de nombreux sentiments qu'un jour nous avons tous ressenti, et leur intensité donne une intense impression de réalisme ainsi que toute leur tangibilité.

L'auteur a l'art de passer sur un quotidien pouvant être lourd et ne s'attarde que sur les évènements marquants de son existence. Suivre la vie du jeune Cerdric apparaît ainsi remplie de surprises et ces ellipses donnent plus de légèreté à l'histoire. le rythme est ainsi soutenu et chaque chapitre comporte son lot de révélations et de rebondissements.

De la magie et de l'action, le tout en finesse. Nathalie Dau n'est pas tombée dans le travers de représenter des personnages bourrins et des magiciens à longue barbe grise.

En bref, La Somme des rêves est un roman plein de talent sans lourdeur ni longueur mais écrit avec beaucoup de poésie et de finesse. A conseiller aux amateurs du genre, Nathalie étant une auteure et surtout une conteuse de grand talent.

Un petit plus pour la superbe couverture de Mathieu Coudray :)
Lien : http://laplume-ou-lavie.blog..
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