Myrmidon, tome 3 : Myrmidon dans l'antre du dragon

Quand Myrmidon tombe sur une épée figée dans une enclume, son premier réflexe est d'essayer de la retirer. Mais difficile de rejouer Arthur libérant Excalibur avec un pyjama sur le dos. Heureusement, un costume de chevalier traîne près de l'enclume. Et comme par magie, une fois le costume enfilé, Myrmidon peut mener sa tâche à bien. Une première épreuve finalement assez facile par rapport à ce qui l'attend. Parce que se retrouver nez à nez avec un dragon, c'est une autre paire de manches !

Troisième aventure de Myrmidon, toujours sans aucun texte, et le concept continue de fonctionner à merveille. Ici la construction est encore plus audacieuse puisque les codes narratifs propres à la BD sont bousculés. Les bords d'une case s'effondrent, Myrmidon descend sous la page pour entrer dans l'antre du dragon et il doit réparer la case abîmée pour échapper au monstre. Pour le lecteur, l'absence de couleur du dragon permet de comprendre que la créature n'est pas réelle, qu'elle n'est que le produit de l'imagination du petit garçon. Une imagination qui, comme d'habitude, se met en branle dès qu'il enfile son costume.

Une série pour les tout-petits qui parvient à se renouveler à chaque tome. Les trouvailles narratives, alliant originalité et parfaite lisibilité, sont facilement compréhensibles sans être simplistes. Un véritable tour de force. Et puis, au-delà de la forme, ce petit bonhomme est juste craquant et ses aventures ont tout pour plaire et faire rêver.


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Myrmidon trouve un déguisement de chevalier, une épée enfoncée dans une enclume. L'aventure l'appelle, mais attention... La vie d'un chevalier est parsemée d'embûches !

Le duo Martin-Dauvillier continue de nous faire rêver avec cette excellente bande dessinée muette. En effet, pas besoin de bulles ou de phylactères pour comprendre les actions de cet enfant intrépide. Si ce livre ne comporte qu'une trentaine de pages, il ne manque pas de mésaventures, dont le point culminant est cette fameuse antre. On ne vous en dira pas plus sur le récit. Que vos enfants, voire les adultes, découvrent avec amusement Myrmidon."Amusement", c'est le mot. On sent une gaieté, une joie dans les aventures de Myrmidon. Peut-être les auteurs ont retrouvé leur enfance où tout est possible... Parce que dans Myrmidon, oui ! Comment faire une bande dessinée muette, d'une trentaine de pages, comportant des séquences d'actions, comprises par toute la famille ? En s'amusant avec les codes de la bande dessinée. le décor participe à l'action, le cadrage permet de faire des surprises au héros, ainsi qu'au lecteur. L'auteur montre qu'on peut tout imaginer, mais qu'on peut tout arrêter. Un concept ingénieux que les enfants auront plaisir à apprendre !
Le dessin de Thierry Martin, simple d'apparence, fera comprendre à l'enfant toutes les mésaventures du héros. Un costume pas trop ornementé, mais identifiable, des couleurs qui ressortent. La bête que doit affronter Myrmidon est aussi monstrueuse que magnifique. On ne s'étonnera pas, si dans les séances de dédicaces, parents ou enfants demandent le dragon.

Les éditions de la Gouttière continuent d'éditer des livres de qualité. Si tous les récits ne m'intéressent pas, on ne peut leur reprocher un travail d'édition, une recherche. Myrmidon est indéniablement une réussite comme Anuki ou Hugo et Cagoule. Une "petite" maison à suivre de très près.



MYRMIDON
T3 DANS L'ANTRE DU DRAGON
Scénario : Loïc Dauvillier
Dessin : Thierry Martin
Editions de la Gouttière
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Myrmidon est un petit garçon à l'imagination galopante. A chaque fois qu'il se promène dans son jardin, il trouve des costumes et leurs accessoires ; en un clin d'oeil, Myrmidon se déguise et l'aventure commence.

Après avoir eu à en découdre avec des indiens peu commodes (Myrmidon au Pays des cow-boys) et s'être frotté à un extra-terrestre espiègle (Myrmidon dans l'espace), l'enfant va cette fois revêtir un costume de chevalier et plonger… dans la tannière d'un dragon !!

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Les auteurs reprennent la même recette déjà utilisée dans les deux tomes précédents : un petit bonhomme se balade dans son jardin, tombe nez-à-nez avec un costume, enfile ce dernier… et l'aventure commence. L'aventure est bien entendue imaginaire et les cases de l'album parviennent à faire cohabiter dans un même lieu – celui de la case – le monde réel et le monde onirique de l'enfant.

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