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Citations sur À l'ombre du clocher, tome 1 : Les années folles (15)

- Mange, ma fille. Une femme grasse, ça fait riche, l'encourageait parfois sa mère, dont le tour de taille avantageux aurait dû laisser croire au voisinage que son Ernest était Crésus.
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En plus, c’est surtout fait pour gagner du temps. Mais qu’est-ce qu’ils font avec tout ce temps-là, les américains ? Ils arrivent à Noël en même temps que nous autres.
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Tu deviens aussi fouine que tes sœurs qui passent leur temps à manger les fenêtres quand quelqu’un passe sur le chemin.
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À les entendre, la vie en ville n’était pas aussi rose qu’on voulait bien le laisser croire. L’entassement dans des logis insalubres, le bruit et les journées de travail de douze à quatorze heures pour un salaire de famine semblaient être le prix à payer pour le progrès qui attirait tant les jeunes vers les villes.
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Se lever à quatre heures et demie tous les matins que le bon Dieu amène pour aller bûcher à des températures de – 25 toute la journée avec un boss sur le dos tout le temps, c’est pas le paradis. En plus, dormir tassés dans le camp et manger presque toujours la même chose, c’est pas la joie non plus. Mais il y a la paye, et ça, ça fait oublier tout le reste.
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« Moderne » ! ... Les jeunes avaient juste ce mot-là à la bouche. Ils étaient persuadés que la vie paisible à la campagne était dépassée et sans intérêt. On aurait juré que vivre sur une terre n’était plus bon que pour les vieux incapables de s’adapter au progrès. On ne parlait plus maintenant que d’automobile, de radio, de film, de restaurant, de musique et d’électricité. Ça, c’était le progrès. Pourquoi peiner du matin au soir sur une terre quand on pouvait tout obtenir facilement en ville ?
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Adolescent, les filles s’étaient souvent moquées des traits grossiers de son visage, mais leurs moqueries s’étaient faites franchement plus méchantes quand l’acné l’avait rendu un peu plus repoussant. S’il n’avait jamais hésité à faire ravaler à coups de poing les remarques désobligeantes des garçons de son âge sur son apparence, les ricanements des filles l’avaient toujours laissé démuni, désemparé, malheureux.
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Quand on vit sur une terre, on est au moins sûrs de jamais manquer de manger.
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La lutte pour conquérir le cœur de la fille d’Ernest Veilleux était par trop inégale. Le Clément était plus jeune et plus grand que lui. Avec ses cheveux bouclés et sa figure agréable, il n’avait aucun mal à retenir l’attention des filles. En plus, il savait leur parler et il n’était pas timide. La vie était vraiment trop injuste !
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Un jeune prend goût à vivre ailleurs que sur une terre. T’en connais comme moi qui se sont arrêtés en ville en revenant du chantier et qui ont décidé de vivre là.
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