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Au bord de la rivière tome 1 sur 4
EAN : 9782875803597
528 pages
Kennes Editions (17/05/2017)
4.17/5   51 notes
Résumé :
Nouvelle saga, nouvel univers.

Cette fois, Michel David nous plonge dans le XIXe siècle, plus précisément en 1870, au moment de la création d'un petit village sur les bords de la rivière Nicolet. Nous sommes donc dans une période de colonisation, de défrichage, de construction.

Au centre de toute cette activité on retrouve les Beauchemin, menés par Baptiste, le chef de famille. Travailleur acharné, Baptiste est un des premiers arriva... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Bagatême ! Je suis tombée en amour avec les sagas québécoises ! Après celle de Micheline Bail, "Pain noir, pain blanc", que j'avais adorée et "avalée" en un temps record, voici "Au bord de la rivière" de Michel David, qui nous embarque dans la famille de Baptiste, Marie et leurs enfants. Nous sommes vers la fin du XIXe siècle, en 1870 plus précisément. On ne parle pas encore de villages mais de rangs. Ces derniers, qui étaient, en fait, une division des terres, se situaient auprès des cours d'eau. Baptiste rêve de créer une paroisse dans le sien, ce qui lui éviterait de faire des kilomètres pour assister à l'office. Tout ce tome va y être consacré. On va voir les différentes "guerres" intrinsèques des habitants voulant tirer la couverture à eux. Mais, bien plus que cela, on va prendre conscience de la vie à cette époque où les gens savaient se contenter de peu.

Les personnages de Michel David sont attachants. Il a su leur donner une profondeur suffisante et nous livrer leurs émotions, leurs ressentis, afin que l'on puisse les suivre dans leurs différentes pérégrinations. On a l'impression de vivre à cette époque, de faire partie du rang, de la famille de Baptiste.

Allez, j'ai le tome 2 sur le feu. Je vous laisse ! Correct ?

Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Superbe saga historique et familiale au Canada au XIXe siècle !

Dans ce premier tome, on fait la connaissance de la famille Beauchemin dont Baptiste est le père. le récit court de mars 1870 au 2 janvier 1871. On les suit dans les travaux de la ferme au fil des saisons. C'est aussi l'époque où toute la communauté a signé une pétition afin d'obtenir la construction d'une chapelle car l'église paroissiale est bien trop éloignée de cette concession en plein essor.
Les rivalités vont bon train entre les Canadiens et les Irlandais, mais ils savent également cohabiter et joindre leurs efforts en cas de problème : par exemple lorsque le seul pont de la rivière est emporté par les glaces.
Au bord de la rivière les brus habitent et travaillent auprès de leurs belles-mères, les jeunes hommes demandent la permission de veiller avec la demoiselle de leur coeur sous la surveillance des parents, le curé sonde les esprits et sermonne lors de la grand messe, on peut tuer un ours à deux pas de son logis ou encore être surpris par des loups en sortant des toilettes la nuit…

J'ai adoré lire ce roman fort bien écrit, où les personnages deviennent très attachants ne serait-ce que par la saveur des dialogues qui confèrent un ton tout particulier !
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Avant chacun de mes voyages à l'étranger, j'aime emmener un livre qui parle un peu du pays visité. Pour le Québèc, je ne savais quoi prendre et Internet m'a mis celui là devant les yeux. le site comparait l'écrivain Michel David à Marcel Pagnol. J'ai alors sauté sur ce livre sans savoir sur quoi je tombais.

On tombe d'abord sur la famille Beauchemin un matin d'hiver. Famille de cultivateurs en 1870 composée de 5 enfants et de leurs parents, leur ferme se situe près de la rivière Nicolet au Québec. La vie y est rude dans cette petite communauté où trois rangs (domaine de terres agricoles scindé et vendu après l'abolition des seigneuries) se confrontent en même temps que les cultures anglophones et francophones. Notre père de famille Beauchemin, Batiste, orgueilleux par nature, souhaite la construction d'une chapelle dans son rang alors que le chef de file des irlandais la souhaite sur la sien. Voilà pour le début de l'aventure. C'est bref et simple.
Rien d'épique, aucune quête, pas d'ennemi narquois ou méchant, rien que le quotidien et l'ambiance d'un village ordinaire qui essaye de se développer. C'est bien à ce quotidien dans un temps ancien (seulement 1 siècle) que je me suis attaché. Les personnages sont attachants par leur naturel.On comprend mieux pourquoi les villages et l'esprit de communauté devait être solide pour vivre en ce temps là. On comprend ceci rien qu'en regardant l'organisation des tâches à faire pour que leur ferme se développe, chacun de leur déplacements vers le village est compliqué, les distractions y sont rares et le travail et la religion prime sur toutes les habitudes de chacun. Et on comprend assez vite : l'église est le socle du village.

On réalise tout cela en suivant les pérégrinations de chacun. Les enfants de la famille Beauchemin ont des natures différents et chacun se côtoie et s'entre-aide mais je pense que l'écrivain à voulu que chacun se démarque des autres par ses propres projets : la création de sa propre terre, la famille, l'éducation, la recherche de l'être bien aimé...
Le personnage marquant de ce roman est bien sur Batiste Beauchemin. Orgueilleux, je me le comparait à un Louis de Funès rural, à toujours ramener tous à soi. Ce profil de personnage est intéressant car il est nuancé par sa tendresse envers sa famille et ses enfants. le personnage est peut-être parfois un sombre con, lorsque les pages du derniers chapitres tombent, on est émut. C'est parfois un sombre con mais il fait tout pour léguer sa famille un héritage solide .

La découverte d'une époque rude et dure, la compréhension social et religieux d'un village à la fin du 19ème siecle et ses personnages attachants en fond un très bon roman pour ceux qui aimerait découvrir cette époque. Loin d'aimer le genre " petite maison dans la prairie ", je me suis plutôt retrouvé face un "retour de Martin Guerre" ou bien à un "château de mon père" québécois.

Ps: pour ceux qui aimerait apprendre quelques expressions, les dialogues sont en patois québécois... Je vous laisserais apprécier.
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Tout d'abord un grand merci à Babelio pour l'envoi d'Au bord de la rivière Tome 1 Baptiste de Michel David dans le cadre de la Masse Critique de janvier 2022. Quel plaisir!!!!! J'avais déjà lu il y a un grand moment une saga québécoise de Michel David qui était je crois Un bonheur si fragile. Et j'avais beaucoup aimé. Je me suis donc replongée confiante, dans Au bord de la rivière. Et j'y ai retrouvé le même plaisir de lecture. Alors, tout d'abord il faut signaler que l'auteur emploie dans les dialogues les tournures et le vocabulaire québécois de l'époque. Mais pas d'affolement, c'est largement compréhensible et cela ajoute du sel au style et au rythme de l'histoire. Nous faisons connaissance de la famille Beauchemin qui vit au Québec près de la rivière Nicolet. Nous sommes dans les années 1870. Dans cet environnement, vivent des familles canadiennes françaises et et des familles d'origine irlandaise non sans quelques tensions. La vie quotidienne y est très rude, rythmée par les durs travaux des champs. Un froid rigoureux y règne l'hiver avec des mètres de neige. Chez les Beauchemin nous avons Baptiste et Marie les parents. Puis les enfants Camille, Donat, Xavier, Hubert , Emma, Bernadette et les pièces rapportées. Nous suivons leur vie quotidienne et c'est tellement vivant que l'on croirait y être. L'auteur a fait un tour de force : malgré une vie quotidienne qui est somme toute assez répétitive, nous ne nous ennuyons jamais. Il y a également bien-sûr le poids écrasant de la religion qui nous est totalement étranger. Des rivalités se font jour entre Canadiens Irlandais et Canadiens Français pour la construction d'une nouvelle église et l'humour est souvent présents dans les chamailleries des uns et des autres. le récit est ryhmé, les personnages très attachants, nous avons l'impression de faire partie de la famille. Il y a malgré les tensions une belle solidarité qui soude toutes ces familles. Ce bouquin a été un beau moment de lecture, et je vous l'avoue je viens de commander sur un site de livres d'occasion les trois autres tomes dont je viendrai vous parler.
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Merci à Masse Critique pour l'envoi!
Je choisis de commencer à parler des points négatifs afin de garder le meilleur pour la fin. Car ce fut une très bonne lecture, je lirais la suite, mais plusieurs éléments m'ont dérangé à certains moments.
J'ai eu la sensation que l'auteur est resté trop à la surface des choses, alors que tous ces personnages auraient pu être bien davantage développés. La majorité des personnages secondaires ne sont pas très utiles à l'intrigue, et certains personnages de la famille Beauchemin sont seulement vus de l'extérieur, sans approfondissement psychologique.
Par exemple, j'ai commencé à m'attacher à Eugénie, qui est toujours réprimandée par sa belle-mère. Mais dans la plus grande partie du roman, elle n'est décrite que comme « la femme enceinte ». Et c'est le cas de la plus grande partie des personnages, ce qui est dommage parce qu'on s'attache à eux, mais pas complètement.
Je pense également au chapitre intitulé La Catastrophe. Je pensais qu'on allait assister à un turning point décisif, à un grand malheur qui toucherait la famille, alors qu'il ne se passe pas grand-chose de marquant dans le chapitre, comme si Michel David n'avait pas réussi à insérer suffisamment de tension pour créer de l'inquiétude chez les lecteurs.
Au niveau de l'écriture, elle est très fluide dans l'ensemble et agréable à lire : on découvre les expressions québécoises, mais certaines phrases coupaient le rythme du passage. Les fins de scènes ou de chapitres étaient parfois assez abruptes et surprenantes, comme si elles étaient incomplètes.
Maintenant en ce qui concerne les points positifs, j'ai adoré cette lecture qui nous plonge dans l'atmosphère de l'époque. On imagine sans problème les beaux paysages qui entourent le rang Saint-Jean. le style clair de l'auteur rend le roman addictif et rapide à lire, ainsi que l'humour présent dans de nombreuses scènes.
Je me suis attachée à la plupart des personnages, même si j'aurais aimé en savoir plus sur chacun et sur leurs psychologies. J'ai aussi apprécié la relation entre les membres de la famille, qui sont tous solidaires et s'aiment malgré leurs différends.
J'ai adoré cette ambiance immersive qui nous fait découvrir le mode de vie des québécois à la fin du XIXe siècle. On suit la famille sur quelques années dans toutes les étapes de leur vie rythmée par les saisons.

Bien que j'ai trouvé dommage que les personnages ne soient pas assez développés, j'ai passé un excellent moment avec Au bord de la Rivière, sans m'ennuyer une seule seconde. Je vous le recommande et compte bien lire la suite !
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
— Là, on a l’air fin ! Comment on va faire pour traverser ? Je veux ben croire que ce pont-là avait même pas cent pieds de long, mais on peut tout de même pas marcher sur l’eau comme Notre-Seigneur, pour aller à la forge ou au magasin général.
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Très beau texte sur l'installation de premier canadien. Cela se lit d'une traite sans à coups, les mots glissent, on a vraiment l'impression de vivre au jour le jour la vie de ses familles qui se sont installées au bord de la rivière et qui veulent devenir une paroisse à part entière.
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Camille approche de la trentaine.
Le voisin pourrait pas trouver une meilleure femme.
— Un maudit Irlandais dans la famille! J’aurai tout entendu, conclut-il en se réallongeant et en lui tournant le dos
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Il se revoyait au même âge rêvant de s’installer seul sur son lot, habité par la hâte de défricher le plus rapidement possible et, surtout, d’être son seul maître.
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On devait admettre que les deux adversaires se respectaient et étaient le plus souvent prêts à s’unir quand il s’agissait du bien commun… quand ils ne pouvaient faire autrement, évidemment.
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