Tout d'abord, le graphisme en lui-même m'a rebuté. Ce n'est pas le dessin que j'apprécie le plus. Mais je me suis forcé à lire jusqu'au bout en laissant une chance à l'oeuvre de l'auteur. Mais rien n'y a fait.
Nous sommes ici plongés vers la fin de la première guerre mondiale. L'auteur décrit toutes les horreurs de cette guerre de tranchée. Rien de franchement nouveau.
L'aventure d'espionnage à la recherche d'un ingénieur un peu dingue ne m'a pas passionné. Et cette ridicule histoire d'amour n'a rien arrangé.
Au final, je retiens qu'il s'agissait pour l'auteur de nous faire revivre les mythologies liées à la guerre : les hommes de terre, les barbelés vampires et autre régiment d'os...
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Un dessin expressionniste où se côtoient de couleurs sombres et des contours noirs pour raconter une histoire fantastique à la limite de l'absurde et de l'incompréhensible comme la guerre de 14-18, période historique où se déroule cette bande dessinée. Il est question d'un agent secret ou espion, l'Hollandais van Meer que les Français chargent de retrouver l'ingénieur Hellequin devenu fou qui cherche à lire et comprendre l'alphabet des ruines.
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Avec La lecture des ruines, David B. a obtenu le Grand prix Virgin de la BD 2002 pour un album ambitieux et visionnaire. Il creuse un peu plus profond la tranchée dans laquelle Jacques Tardi avait ancré quelques-unes de ses plus belles histoires sur la Première Guerre mondiale.
Lire la critique sur le site : Bedeo
David B. est un auteur qui a su au fil de ses albums s’inscrire comme l’un des grands du neuvième art. Son univers singulier empreint d’onirisme, d’autobiographie et fascination pour l’Histoire et les histoires ne peut laisser indifférent.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Cynique et décalée, cette lecture de la guerre par David B. mérite le coup d’œil.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
- Regardez comme je marche bien avec ma fausse jambe.
Finalement, ça ne me plaisait pas de ressembler, à une divinité nègre !
- Yéménite, pas nègre.
- Ho... C'est bien pareil !
J'ai gardé le bandeau. Comme ça, je ressemble à Hannibal ; il était africain mais au moins, c'était un grand général !
Si on supprime le rêve, le cerveau explose sous les déferlements des pensées parasites et le sujet devient fou.
Mai 1917, dans le nord de la France, quelque par a l'arriere du front.
Vous connaissez cette théorie qui veut qu'un homme que l'on empeche de rever devient fou et meurt?
Et bien c'est une théorie boche. Un comble!
C'est un savant allemand, Robert, qui l'as émise. L'ingénieur Hellequin l'a reprise a son compte.
Chaque mois, un grand nom de la littérature française contemporaine est invité par la BnF, le Centre national du livre et France Culture à parler de sa pratique de l'écriture. L'auteur Jean-Claude Mourlevat est à l'honneur de cette nouvelle séance.
Cette vidéo ne sera accessible que durant la durée de la conférence.
Né en 1964, Emmanuel Guibert fréquente les Arts Déco de Paris. En 1994, il fait deux rencontres importantes ; celle d'Alan Ingram Cope, un ancien soldat de la Seconde Guerre mondiale, retraité sur l'île de Ré, et celle de David B, qui l'introduit dans un cercle de jeunes auteurs cherchant à renouveler les pratiques de la bande dessinée. Il rejoint un atelier collectif que fréquentent Joann Sfar, Christophe Blain, Emile Bravo, Marjane Satrapi et bien d'autres, où il travaille pendant cinq ans. Sa collaboration avec la maison d'édition l'Association marque une évolution vers un style épuré au service des récits vécus de son ami Alan Cope. Dans cette série biographique, toujours en cours, on trouve La guerre d'Alan (3 volumes), L'enfance d'Alan et Martha & Alan. Il poursuit dans cette veine avec le Photographe (chez Dupuis), d'après des entretiens avec Didier Lefèvre, reporter-photographe en Afghanistan dans les années 1980. Cette trilogie, traduite en 20 langues, vaut à ses auteurs (Guibert-Lefèvre-Lemercier) des récompenses dans le monde entier. Puis il crée plusieurs séries ou albums uniques, notamment Sardine de l'espace (14 volumes) et Les Olives noires (3 volumes). Avec Marc Boutavant, autre camarade rencontré à l'atelier, il lance la série Ariol, chez Bayard, qui totalise à ce jour 20 volumes traduits en de nombreuses langues. Il crée également des chansons en partenariat avec le guitariste Dominique Cravic. Son intérêt pour la musique de jazz lui fait élaborer, avec le graphiste et producteur Philippe Ghielmetti, toutes les pochettes du label Vision Fugitive. En 2007, il est lauréat de la Villa Kujoyama. de cette récompense naîtra l'album Japonais en 2008, recueils de peintures, dessins et nouvelles. Avec un collectif d'amis auteurs, il visite des grottes préhistoriques ornées en France. de cette expérience naissent le volume collectif Rupestres chez Futuropolis et la réalisation de fresques pariétales dans une grotte du Parc Régional des Causses du Quercy. En 2017, il est lauréat du prix René Goscinny pour l'ensemble de son oeuvre de scénariste au festival d'Angoulême. Il mène depuis quinze ans une activité discontinue mais fidèle de visiteur hospitalier et a rejoint Christine Géricot à l'association Sur un lit de couleurs, qu'il vice-préside. Cette association installe et supervise des ateliers d'arts plastiques animés par des enseignants dans les hôpitaux en France. Emmanuel Guibert a reçu le Grand Prix de la ville d'Angoulême lors du Festival international de la bande dessinée en 2020.
Animés par des producteurs et productrices de France Culture, les entretiens du cycle « En lisant, en écrivant » sont réalisés en public à la BnF, puis diffusés dans la grille d'été de France Culture et disponibles en podcast. Genèse des oeuvres, sources d'inspiration, aléas de la vie quotidienne d'un auteur ou d'une autrice, édition et réception des textes – autant de sujets que ces rencontres permettent d'aborder, au plus près de la création littéraire.
Rencontre animée par Arnaud Laporte, producteur chez France Culture
En savoir plus sur les Master classes : https://www.bnf.fr/fr/agenda/masterclasses-en-lisant-en-ecrivant
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