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Les Aventuriers de la mer tome 4 sur 9

Véronique David-Marescot (Traducteur)
EAN : 9782290344408
381 pages
J'ai lu (03/10/2005)
4.31/5   1047 notes
Résumé :
Quelle ironie ! Alors qu'Althéa prend enfin le chemin du retour, après une année d'absence, la famille Vestrit, à l'image de Terrilville, est plus menacée et divisée que jamais. Ignorant tout des dangers qui pèsent sur elle, la jeune femme espère que Kyle Havre tiendra sa promesse et lui rendra sa Vivenef Vivacia, dont elle n'aurait jamais dû être dépouillée. Mais le destin a plus d'un tour dans son sac... Kyle ne possède plus la Vivacia, qui a été arraisonnée par l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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Je suis bien en retard dans la rédaction de mes critiques, en pleine période de partiel blanc depuis trois semaines j'ai délaissé cette activité sans pour autant cesser de continuer à lire cette très sympathique saga. J'ai heureusement pris quelques notes au brouillon car j'aurai sinon été bien embêté pour écrire cette critique ne sachant plus quels évènements de l'intrigue se raccrochaient à ce tome particulier. Ce tome quatre a été lu tout aussi rapidement que les trois premiers. La plume de Robin Hobb est toujours aussi agréable et l'intrigue toujours aussi prenante. j'ai particulièrement apprécié dans ce tome les passages centrés sur le personnage de Kennit et de Hiémain étant très curieux de voir comment les choses allaient évoluer. La Vivacia dans tous les cas ne semble pas prête de retourner du côté de Terrilville et cela ne semble pas lui déplaire plus que cela. Cela n'arrange pas les affaires de la famille Vestrit dont les finances sont aux plus mal. le retour d'Althéa a Terrilville est assez mouvementé à la fois dû par son retour chez elle qui ne se fait sans heurts notamment avec la jeune Malta mais aussi dû au conteste politique de la cité les Tenira refusant de payer les nouvelles taxes imposées par le gouverneur entre autres sans parler des actions des Chalcéciens. J'étais à la fin de ma lecture très curieux de voir comment la situation allait évoluer notamment avec l'annoncer de l'arrivée prochaine du Gouverneur Cosgo dans la ville assez intriguée par le personnage de Sérille qui ne semble pas avoir froid aux yeux. On en apprend plus dans ce tome à mon plus grand plaisir ici sur les habitants du désert des pluies ainsi que sur le secret des vivenefs qui commence enfin dans ce tome à s'effriter. Ainsi vous l'aurez compris j'ai de nouveau passé un très agréable moment de lecture avec de ce quatrième tome qui comme les précédents ne m'a donné à la fin qu'une envie : me jeter sur la suite, ce que j'ai évidemment fait très curieux de savoir ce qui allait arriver à tous ses personnages dont l'avenir à la fin de ce tome est des plus incertains.
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Ce quatrième tome est d'abord un champ de ruines.
Kyle le marchand d'esclaves, Kennit le pirate, Althéa la révoltée, Hiémain le sage, Ronica la désabusée, la jeune et innocente Vivenef Vivacia : toutes et tous sont à terre, épuisés par les embuches du chemin, et leurs rêves sont en lambeaux.
Il n'y a guère que cette pimbêche de Malta qui croit toujours en son étoile. Mais elle ferait bien de se méfier de ce Reyn, dernier fils de la richissime famille Kuprus du désert des pluies. Qui se cache réellement derrière ces allures de jeune dandy ? Si vous voulez mon avis, cette manière d'agiter sous le nez de sa soupirante toutes ces breloques étincelantes fait craindre le pire pour la suite.
En deuxième partie de livre, un maigre espoir renaît toutefois. le flamboyant Kennit croit de nouveau en sa chance insolente, ou plutôt prend conscience qu'elle ne l'a jamais quitté. Il prend sous son aile protectrice le fragile et doux Hiémain et marche (ou plutôt clopine) derechef vers son grand rêve de gloire : devenir le Roi des iles des pirates. Quant à Vivacia, elle est tellement émoustillée par le charme du pirate qu'elle en oublierait presque ses liens indéfectibles qui la lie avec la famille Vestrit.
Et puis, en filigrane, toujours cette deuxième histoire, mystérieuse, inquiétante, dont on se doute qu'elle éclaboussera l'existence des Vestrit éreintés par tant de haine et de revers. La troublante Ambre fait une dangereuse alliance avec Parangon, la Vivenef folle ? Que dire de son obsession pour l'énigme du dragon et du serpent ? Si les dragons ne sont plus que des légendes, ce n'est pas le cas des serpents qui grouillent dans les profondeurs des mers, et Maulkin, leur prophète, cherche à se souvenir des temps lointains où ils n'étaient pas des bêtes sauvages.
J'attends avec impatience le moment où ces deux histoires finiront par s'imbriquer. Cela nous promet de belles tempêtes.
Les destins des héros de cette grande saga se mêlent et s'entremêlent sans que nous devinions encore vers quels ports leurs rêves et leurs folies vont les emmener.
Je me laisse guider par la plume imaginative, sagace, brillante de Madame Hobb qui a largement le temps de me réserver encore quelques surprises de taille.







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Un découpage en 9 tomes c'est long. J'en tire mon parti en mettant à l'honneur un personnage par tome.

Pour ce quatrième tome, je vais vous parler de Kennit.

Kennit est un pirate, un vrai pirate ! Un pirate avec de l'ambition à revendre car il se voit devenir Roi des pirates et c'est vrai qu'avec la chance qu'il a, cela pourrait bien arriver. En tout cas, il est prêt à tout pour arriver à ses fins !

Kennit s'impose comme personnage incontournable qui va peu à peu s'immiscer dans la vie de la famille Vestrit, sans l'avoir vraiment chercher. J'aime beaucoup les liens qu'il tisse avec Vivacia et Hiémain. C'est difficile d'en dire plus sans divulguer l'intrigue.

Dans ce quatrième tome, on peut croire à certains moments que la chance va tourner pour Kennit. Mais finalement, non, il s'en tire encore !
Quel veinard ce Kennit !

Je l'aime bien, ce pirate, car il m'amuse beaucoup. Un peu bourru et peu scrupuleux, il va droit au but et ne s'en laisse conter par personne. On devine bien sûr une fêlure en lui, un passé compliqué. L'heure viendra sûrement où tout nous sera révélé mais c'est encore trop tôt...

Vous l'avez compris, Kennit est un des personnages les plus charismatiques de cette saga. Pour le lecteur, bien sûr mais également pour les autres personnages qui gravitent autour de lui : Etta, la putain qu'il emmènera avec lui, son second, les esclaves qu'ils libèrent...Kennit a beau se comporter comme un véritable tyran, il s'attire tout de même la reconnaissance et l'admiration de ceux qui l'accompagnent.

Un dernier petit mot concernant Kennit : il porte au poignet une amulette en bois-sorcier douée de vie. Cette amulette joue un rôle de conscience pour Kennit et c'est sans doute la seule à ne pas être dupe des manigances du capitaine. Les dialogues entre Kennit et l'amulette sont piquants et forcément très drôles !
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Les personnages évoluent, Malta, que j'avais trouvé jusqu'alors vraiment insupportable devient plus intéressante, Robin Hobb semble nous réserver des surprises. Elle parvient, avec sa flopée de personnages tous plus intrigants, touchants et intéressants les uns que les autres à nous tenir en haleine, mais les intérêts de chacun sont en contradictions avec ceux des autres. Ce tome est un préambule pour ce qui nous attends dans les deux suivants, un peu moins enlevé, moins rythmé, mais apportant une énorme tension pour nous préparer pour la suite. On inspire un grand coup, c'est nécessaire pour ce qui nous attend… Même dans les moments les plus calme, l'intensité du récit est impressionnante.
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Mes lectures s'enchaînent plus vite que mes chroniques ! le tome 4 revient un peu sur terre alors que le tome 3 était vraiment centré dans un univers maritime. On retrouve encore de temps en temps cet océan où évoluent les pirates ainsi que les navires commerciaux dont les Vivenefs, ces fabuleux vaisseaux magiques. Mais dans ce quatrième tome, le lecteur séjourne le plus souvent à Terrilville, le port d'attache des Vivenefs avec les femmes de la famille Vestrit ainsi qu'une mystérieuse étrangère, Ambre, dont le rôle prend de l'ampleur dans ce tome, à travers sa relation avec une Vivenef échouée nommée Paragon.
Les chapitres alternent entre les déboires terrestres des unes et les ‘bonheurs' maritimes des autres .
Toujours prenante, toujours étonnante cette capacité de Robin Hobb de nous proposer des personnages inattendus auxquels on s'attache plus que raison… Après l'amulette de Kennit dans le tome 3, c'est maintenant Ophélie, Vivenef philosophe aux tendances de marieuse, qui gagne ses galons de « personnage préféré de ce tome ».
Je m'en vais de ce pas rédiger la chronique du tome 5.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
J’essaie de trouver le moyen de revenir à mon point de départ pour rétablir ma vie d’avant, mais...
— Tu ne peux pas revenir en arrière, lui dit-elle franchement, d’une voix neutre. Cette partie-là de ta vie est terminée. Mets-la de côté comme une étape achevée. C’en est fini pour toi. Personne ne peut décider de ce que sera sa vie. » Elle leva vers lui un regard qui le transperça. « Sois un homme. Tâche de découvrir où tu te trouves maintenant et repars de là, en faisant contre mauvaise fortune bon cœur. Accepte et tu pourras survivre. Si tu restes en arrière, en répétant que ce n’est pas ta vie, que tu n’es pas fait pour ça, tu passeras à côté. Il se peut que tu n’en meures pas mais autant être mort, pour ce que ça te rapportera, à toi ou aux autres. »
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« Tu vois ce qui se passe et pourtant tu ne vois rien. Les esclaves ne sont pas des femmes, Althéa. Elles sont de la marchandise, des objets, des biens. Des choses. Pourquoi un propriétaire se soucierait-il qu’une de ses esclaves soit violée ? Si elle est enceinte, il en prendra une autre. Si elle ne l’est pas, eh bien, où est le mal ? Ce gamin que tu observais... cela ne coûte rien à son maître s’il s’endort tous les soirs en pleurant, s’il reçoit des coups. S’il devient rétif et indocile à cause des mauvais traitements, il sera simplement revendu à quelqu’un qui le traitera plus mal encore. Les derniers barreaux de l’échelle deviennent très glissants quand on accepte l’esclavage. Si une vie peut être évaluée en argent, alors sa valeur peut baisser, sou par sou, jusqu’à ce qu’elle soit nulle. Quand une vieille femme vaut moins que la nourriture qu’elle mange... eh bien... »
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Cosgo s’assit, les mains serrées sur les genoux. « Vous vous oubliez ! Personne ne prend congé du Gouverneur Magnadon Cosgo. Reviens. Je te dirai quand tu pourras disposer. »
Sérille se redressa de toute sa taille. Elle dominait facilement d’une bonne tête le jeune homme pâle et jouisseur. Elle le toisa de haut en bas de ses flamboyants yeux verts. « Non. C’est vous qui vous oubliez, Cosgo. Vous n’êtes pas un soi-disant noble chalcédien, avec un harem de putains qui se mettent à quatre pattes pour vous caresser et vous flatter quand l’envie vous en prend. Vous êtes le Gouverneur de Jamaillia. Je suis une Compagne de Cœur, non quelque créature-objet huilée et parfumée. C’est vous qui me dites de disposer, c’est vrai. Ce qui ne signifie pas que je ne puis disposer quand je vous trouve dégoûtant. » Elle parlait par-dessus son épaule en se dirigeant vers la porte. « Quand vous voudrez apprendre à quels ennuis il faut vous attendre de la part de Terrilville, faites-le-moi savoir. C’est mon domaine de compétence. Trouvez-vous quelqu’un d’autre pour s’occuper de votre entrejambe !
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Un pas léger lui fit tourner la tête. C'était Grag. Il se déplaçait sur le pont baigné de lune, pieds nus. Il ne portait que ses culottes. Ses cheveux étaient tout emmêlés comme ceux d'un gamin. Il venait manifestement de se réveiller, pourtant sa démarche conservait une grâce de félin tandis qu'il traversait le pont. Un sourire se dessina lentement sur les lèvres d'Althéa. Très bas, Ophélie répondit à sa pensée : "Les hommes n'ont pas conscience de leur beauté."
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“La fatalité fond sur nous. Le temps s’étire, les jours se suivent pesamment, en nous berçant de l’illusion que le désastre redouté va être différé. Puis, brusquement, les jours sombres que nous avons tous prédits sont sur nous, et l’heure est passée où nous aurions pu éviter le sort funeste.[...] et maintenant est toujours l’unique moment dont nous disposons pour détourner le malheur
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