J'ai trouvé l'introduction, écrite par
Françoise Bonardel, très intéressante, pour une découverte de
la vie de
Milarépa, de celle d'
Alexandra David-Néel, et pour apprendre quelques notions du bouddhisme tibétain.
Par contre la lecture du corps du texte a été assez pénible. C'est dû principalement à l'ironie méprisante d'
Alexandra David-Néel pour certains aspects de la culture tibétaine. Elle exprime son avis dans le corps du texte ce qui crée un fort contraste avec le texte de
la vie de
Milarépa qu'elle traduit et pour ma part un gros inconfort de lecture.
Le fait qu'il s'agisse d'un manuscrit édité après la mort de l'autrice, sans relecture de sa part ni discussion avec l'éditeur, donne un aspect brouillon au texte. Il manque des mots, qui sont ajouté entre crochets, les notes explicatives pour la présente édition sont nombreuses, et bien nécessaires, mais tout cela apporte une confusion dans cette écriture à trois voix, entre le texte sur lequel se base
Alexandra David-Néel qu'elle traduit, ses avis personnels, et les notes actuelles de
Françoise Bonardel pour rendre le texte lisible et compréhensible.
Un texte daté qui ne justifiait pas forcément d'être édité. Je vais me tourner plutôt vers les écrits de
Marie-José Lamothe.