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EAN : 9782334085335
82 pages
Edilivre-Aparis (21/01/2016)
4.5/5   1 notes
Résumé :
« Toi, le livre sacré de mon moi, là où je signe quelques mots de ma vie, si seulement je pouvais, d'une seule de tes pages, briser le sablier qui pilerait mes intangibles maux… » (« Préface ».)

« L'âme de mon livre, c’est l'âme de mon cœur candide. Il croit encore que la vie est un chapitre écrit au crayon, que l'on peut gommer et retracer (peut-être) sans fin. Faillir au destin ou badiner avec la vie, l'échiquier de mon existence continue à se mett... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Dans ce recueil de poésie très intimiste, l'auteure nous dévoile ses sentiments bruts mais avec beaucoup de douceur. Ce n'est pas de la grande poésie comme a pu le faire Rimbaud mais ça a le mérite d'être expressif, parfois il faut lire entre les lignes pour comprendre et d'autres fois il n'y a pas besoin. Je trouve que s'exposer ainsi demande beaucoup de courage, et arriver à mettre d'aussi beaux mots sur son trouble est d'autant plus difficile car il faut se connaître soi-même avant d'y arriver et la maladie borderline, pour le vivre, nous met toujours dans un état proche limite de toutes nos émotions, parfois difficiles à canaliser.
Ca m'a plutôt ému car je me retrouve dans certains passages et même si je ne me reconnaît pas dans les autres, je trouve que Peggy David arrive à faire passer son message, son parcours de vie. J'ai particulièrement aimé « Casser la vie » qui a été le poème le plus parlant pour moi.
C'est un petit livre sans prétention mais qui a su trouver son chemin vers moi, je ne suis pas trop poésie d'habitude mais je tenais à le lire car il parle du trouble borderline, entre autres, d'une façon différente de ce que j'ai pu lire jusque-là. La poésie est un bon exercice dont l'auteure sait manier les vers.
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Pour en savoir plus sur ce livre et lire un extrait
Lien : http://www.edilivre.com/recu..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Casser la vie

Habillée de soir tu survoles les rues de Manille,
Les trottoirs souillés, tu es aliénée sans ta famille.
Tu écris des terres avides de sensations inconnues,
Mon dieu comment fait-on pour se sentir farfelu ?

L'indifférence me hante comme la différence me ment,
Mais où sont mes repères ? La galère de l'inconscient.
C'est en se méfiant que l'on peut transgresser le latent,
Frère, soeur, amis, famille, le voyage mettra longtemps.

Aseptisée, tu ne tiens plus droit, tu es un funambule,
Pourtant tu sais, tu dois absolument rester dans ta bulle.
La concentration, attention tu ne lis plus, tu vois flou,
Tes mutants d'angoisses t'ont mené dans un trou.

Les pompes funèbres ne raisonnent même plus, déçues,
Elles t'incinèrent, loin des tiens, post mortem à ton insu.
La mort te chuchote la fin du presque rien, le souffle de tout,
Isolée, tu ne sans plus où errer, dans cette rue, plus un sous.
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