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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Troisième tome d'Un bonheur si fragile.

Quinze ans ont passé depuis la fin du deuxième tome, Corinne est maintenant mère de cinq enfants. Son mari est, hélas, toujours un beau salopard ( violent, ivrogne, égoïste, infidèle, fainéant ), le seul moment de répit dans la vie de Corinne, est le départ de son mari aux chantiers.

Dans ce tome, Corinne n'est pas du tout épargnée par les aléas de la vie. Mais grâce à son courage, elle surmontera toutes ces épreuves.

Un bien beau portrait de femme. J'espère que dans le dernier tome, elle goûtera enfin à ce bonheur si fragile.
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Corinne et Laurent Boisvert sont maintenant parents de 5 enfants. En cette année 1918, la guerre est sur toutes les lèvres, et lorsque Philippe leur ainé, s'enfuit de la maison pour aller s'enrôler dans l'armée, c'est un véritable déchirement pour sa mère. Heureusement, Corinne peut compter sur le courage de Léopold, le jeune homme engagé qu'elle a recueilli au début de l'hiver, car son mari, toujours aussi ivrogne, coureur de jupons et avare, ne lui est pratiquement d'aucune aide pour le dur travail de la terre. Corinne, comme toujours, fait face et va de l'avant.
Ce troisième tome de la série est à la hauteur des deux premiers, c'est avec toujours autant de tendresse que je retrouve Corinne et que je fais avec elle un bout de chemin ; d'ailleurs je n'ai qu'une hâte, lire le quatrième volet. Une saga extra !
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Les années ont passé. Nous voici en 1918. Corinne a maintenant cinq enfants. Laurent est toujours aussi volage et buveur. Philippe, à seize ans, ressemble de plus en plus à son père. Tandis que les agents du gouvernement tentent de débusquer les jeunes pour les envoyer à la guerre, Philippe fugue pour aller s'engager, bien qu'il n'ait pas l'âge requis. Gonzague achète des camions et propose à son fils d'en conduire un. La grippe espagnole fait des ravages et, oui, bien des épreuves attendent notre héroïne et son entourage.
Quelle patience il m'a fallu avant de pouvoir me jeter sur ce troisième épisode !
Laurent ne gagne pas en sagesse, loin de là ! Il transforme sa grange en réserve d'alcool de caribou, il trompe ouvertement sa femme, il est violent. En colère, il lui est impossible de se dominer et, qui sait, peut-être serait-il capable d'aller jusqu'au meurtre, si on le laissait faire.
Ses fils ne sont pas vraiment une consolation pour Corinne. Philippe disparaît sans crier gare, laissant sa mère seule face à tout le travail et morte d'inquiétude à l'idée qu'il lui arrive malheur. Norbert joue au pitre à l'école et se fait punir plus souvent qu'à son tour. Il n'est pas le dernier quand il s'agit de commettre une sottise. Heureusement, il y a Madeleine, presque une femme, déjà.
La grippe espagnole est un véritable fléau, et on ne peut pas dire que le curé Bilodeau rassure ses ouailles. Il considère que la maladie est une juste punition de leurs péchés et le tonne bien fort dans ses prêches.
Corinne, éperdue, lui demande conseil parce que Laurent la trompe et la couvre d'opprobre. Loin de la réconforter, le prêtre la menace. Comment, elle n'a plus eu d'enfant depuis sept ans ? « Si je comprends bien (…) vous empêchez la famille...
- Mais j'ai déjà cinq enfants et j'en ai perdu un, protesta Corinne d'une voix faible.
- Mais ça excuse rien ! s'écria le prêtre. Il y a, dans cette paroisse, des familles de quatorze et même de seize enfants. Est-ce que vous manqueriez de courage, par hasard ? (…) Vous êtes en état de péché mortel (…) et vous venez vous plaindre que votre mari vous délaisse pour une autre ! Mais c'est Dieu qui vous punit : si vous aviez fait votre devoir de mère chrétienne, rien de tel ne serait arrivé. »
Insensible, Bilodeau est aussi orgueilleux, méprisant, lâche. Et c'est lui qui parle de péché mortel !
On frissonne en lisant le discours du curé, bien représentatif de la mentalité des prêtres il n'y a pas si longtemps.
Au fil des pages, on se félicite de vivre aujourd'hui. Quand Norbert souffre d'une rage de dents, on arrache la fautive à l'aide d'un fil attaché à une trappe qu'on ferme violemment. Cela donnerait presque envie d'aller chez le dentiste.
Pour les blessures et maux du quotidien,on a « l'eau de Pâques » (de l'eau bénite) et contre l'épidémie de grippe mortelle, un morceau de camphre. Vive les progrès de la science !
A la vie du village et de la famille Boisvert se mêlent quelques épisodes de l'Histoire avec un grand H.
Corinne est toujours aussi forte et attachante. On voudrait qu'elle connaisse enfin le bonheur. Peut-être dans le dernier volume ?
Alors, encore combien de fois dormir avant qu'il ne paraisse ?
Est-il besoin de préciser que j'ai adoré ?
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Encore un autre coup de coeur ! Les romans de Michel David ont le dont de m'apaiser et de me transporter dans des histoires douce et captivante ! Ce fût pour moi un bonheur de retrouver Corinne à travers ces pages et il me tarde de lire le tome 4.
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très bon livre !! c'est la suite des deux autres !! et c'est toujours la même famille !!
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