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Queen Betsy tome 1 sur 15

Cécile Tasson (Traducteur)
EAN : 9782811204686
384 pages
Milady (18/02/2011)
3.78/5   436 notes
Résumé :
MOURIR, ÇA FAIT RÉFLÉCHIR...

Cette semaine, j'ai perdu mon boulot, je suis morte dans un accident et, quand je me suis réveillée à la morgue, j'étais devenue une vampire. Bon, il y a des côtés positifs : je suis désormais super forte et les hommes semblent bien plus sensibles à mon charme de suceuse de sang. Il faut juste que je m’habitue à mon nouveau régime liquide... Autre problème : mes amis du monde de la nuit disent que je suis une sorte de rein... >Voir plus
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3,78

sur 436 notes
Betsy, jeune secrétaire matérialiste et adoratrice de chaussures, meurt de son vivant et renaît comme non-morte. Vampire. Et elle ne fait rien comme tout le monde, croix, lumière, rien ne l'arrête. Vu le titre, on se doute de son destin exceptionnel.

Un humour décapant, omniprésent, mais parfois pas si drôle pour masquer une totale absence de scenario, encore une fois. Une overdose de bon mots pas si bon que cela en devient agaçant.
Pour votre plaisir mesdames et messieurs, pour se nourrir le vampire doit également baiser avec son repas… Ouh, ça va être chaud cette série.

Bon encore une fois, elle est attachante cette héroïne, un peu attachiante aussi, et surtout d'ailleurs.

A consommer avec modération.
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"Queen Betsy T1, Vampire et Célibataire de MaryJanice Davidson - La chronique aux canines pointues !

De la bit-lit matinée de chick-lit sur "C'est Contagieux" ? Qui l'aurait cru ? Je rends hommage à Mélie de qui m'avait mis au défi de le faire. Eh bien... je l'ai fait !

On dit de certaines personnes qu'elles mordent la vie à pleines dents. Ici, c'est plutôt la mort qui va mordre la belle Betsy de toutes ses grandes dents. Et elle a faim, la garce !

Et pourtant, Betsy, Elizabeth Taylor de son vrai nom (!), vivait sa petite vie de celibattante, tranquille, avec ses petits tracas au boulot, ses petits bobos et sa famille dysfonctionnelle. Une Bridget Jones au sourire jovial et la voix haut perché mais définitivement larguée. Bref, rien de vraiment exaltant. Voilà pour la célibataire.

C'est là que le côté "vampire" du titre rentre en action pour nous faire bouger un peu tout ça et secouer les puces de l'intrigue avec tout plein de suceurs de sang. Après avoir été mordue, Betsy meurt (c'est ballot ça de mourir de son vivant) et renaît vampire. C'est pas commun et ça gratte au réveil.

En parlant de Bridget Jones, MaryJanice Davidson écrit comme une Helen Fielding sous acide. L'écriture est légère, enrobée, joyeuse, égrillarde

La première phrase du livre : "Le jour de ma mort commença mal et empira dans la foulée" donne le ton et ne fait que présager d'une plume caustique.

La Betsy est bavarde, ce n'est pas son moindre défaut. Fatigante parfois, attachante souvent. Bon attachiante quoi. Une mitraillette à mots, hystérique de la mode prête à se damner pour des escarpins Jimmy Choo. Futile, superficielle et chaude comme la braise (ah, ça devient plus intéressant d'un coup !). Rien ne l'effraie : les plans à 2, les plans à 3, les garçons, les filles, à l'endroit, à l'envers... Oui, Betsy est décomplexée et s'envoie en l'air avec une bonne partie du casting (et on me souffle que c'est le tome le plus sage O_o). Quelle santé ces Vampirettes !

Ce livre est fun, déluré mais ne tient pas au corps, comme un Big Mac chez Mc Donald's. On prend du plaisir en le mangeant, on se sent coupable après l'avoir mangé et on a faim une heure plus tard. 1 autre Big Mac s'il vous plaît ! 2,5/5
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Betsy, jeune femme superficielle, passionnée par les chaussures de créateurs, vient de perdre son emploi de secrétaire lorsque, le soir de la même journée, elle meurt fauchée par une voiture. du moins, a-t-elle l'impression d'être morte... jusqu'au moment où elle se réveille à la morgue, dans son propre cercueil !
Betsy est en réalité devenue vampire suite à une agression dont elle a été victime quelques mois auparavant. Il semblerait que les effets de cette attaque par des créatures surnaturelles se soient produits à retardement, suite au " décès " de Betsy.
Alors qu'elle essaye de s'habituer à sa nouvelle vie, Betsy rencontre Sinclair, un vampire particulièrement séduisant, qui souhaite que la jeune femme se joigne à lui dans son combat contre Nostro, le vampire de plus de 400 ans qui règne sur le monde des Non-Morts. Betsy déteste Nostro mais, n'appréciant pas vraiment Sinclair, elle hésite à rejoindre l'un de ces deux camps. Pourtant, d'après Sinclair et Tina (l'une des vampires fidèles à Sinclair), Betsy serait la Reine des Vampires, dont la venue a été annoncée plusieurs siècles auparavant par le Livre des Morts...


Ne vous fiez pas à ce résumé très solennel (il faut bien être sérieux, de temps en temps), le récit des aventures de Betsy est tout sauf barbant !

" Vampire et célibataire " semble, en effet, avoir été écrit pour se moquer gentiment des récits de bit-lit très en vogue actuellement dans la littérature pour jeunes adultes. Plus d'une fois, le mythe du vampire en prend pour son grade, notamment lors des rencontres entre Betsy et Nostro. Véritable caricature, celui-ci ne porte que du noir et siège sur un trône, avec pour seul résultat de ressembler à un Dracula de bas-étage, mal fagoté, chauve et ventripotent.

Betsy, dont le vrai nom est Elizabeth Taylor (inutile de préciser qu'elle préfère son surnom), est, de son côté, très éloignée des héroïnes habituelles de la bit-lit. Loin d'être une guerrière ou une asociale attirée par les créatures surnaturelles, Betsy est une fille ordinaire, très attentive à son look et parfois un peu stupide. Elle a la langue bien pendue et rend plusieurs vampires complètement fous avec son bavardage incessant, souffre de problèmes de concentration et entend continuer à mener sa vie comme elle l'entend malgré sa transformation en vampire.

Ce premier tome des aventures de Betsy est donc très agréable à lire et, malgré un certain manque d'action (la bagarre entre vampires n'éclatant réellement que dans le dernier quart du roman), on ne s'ennuie pas. Betsy est très attachante et son humour imprègne tout le récit. Plus s'une fois, j'ai souri (ou même ri) en découvrant ses réactions face aux vampires qui croisent sa route. Sa passion des belles chaussures n'était pas pour me déplaire non plus et les détails donnés sur les différentes marques présentes dans son dressing " spécial chaussures " m'ont semblés très alléchants.

Deux points négatifs sont pourtant à souligner en ce qui me concerne. Sans être particulièrement prude, j'ai trouvé certains détails concernant la sexualité des vampires très osés. Ainsi, je n'ai pas compris l'intérêt de lier les morsures des vampires au sexe, comme c'est le cas tout au long du roman. de plus, il ne faut pas non plus oublier que, depuis la sage Twilight, les récits de vampires sont plutôt destinés à un jeune public ; or, ce Queen Betsy n'est pas vraiment adapté à ce type de lecteurs. le design de la couverture peut être trompeux : avec ses couleurs vives et son côté très jeune et girly, elle pourrait attirer des ados à partir de 12 ans... qui risqueraient d'être très choqués par certains passages.

Enfin, j'ai trouvé les détails de la transformation de Betsy peu clairs. Pourquoi a-t-elle été attaquée par les Monstres de Nostro, qui sont pourtant enfermés sous bonne garde dans la propriété de celui-ci ? Les Monstres, particulièrement affamés, ont-ils réussi à s'échapper ? Nostro connaissait-il la prédiction sur la Reine et a-t-il deviné qu'il s'agissait de Betsy, provoquant sa transformation pour contrôler le vampire qu'elle deviendrait ? Tout cela reste très flou. Comme il s'agit d'une saga, espérons que les autres volumes apportent certaines précisions.
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Cette histoire est un petit bijou! J'ai mis du temps à l'acheter, car je craignais le côté chick-lit mis en avant par certains lecteurs. N'aimant pas du tout ce genre, j'avais peur de détester ce livre. Finalement, c'est tout l'inverse qui s'est produit! J'ai tout simplement a-do-ré!

Elizabeth Taylor (si si je vous jure!) est une jeune femme obnubilée par sa personne, la mode et sa collection de chaussures. Seulement sa vie s'arrête d'un seul coup et la voilà qui se réveille à la morgue. La première surprise passée et surtout le premier choc passé (oui elle est habillée comme une souillon avec des chaussures pas classes du tout!), notre belle s'en va, se demandant ce qui lui arrive. Bien décidée à retourner du côté des morts, elle tente de se suicider de bien des façons avant de découvrir avec l'aide d'un prêtre qu'elle est devenue une vampire…

Loin de se démonter, notre Betsy nationale décide de profiter de l'occasion pour reprendre sa vie et vivre comme si de rien n'était. C'est sans compter sur son rôle dans une guerre entre clans de vampires, guerre au milieu de laquelle elle se retrouve bien malgré elle! La vie est vraiment injuste parfois…

Betsy est juste unique. Aucune héroïne de bit-lit ne lui arrive à la cheville XD Acerbe, trop franche, désintéressée par tout sauf par sa vie, ne pensant qu'aux prochaines chaussures qu'elle va acheter et rêvant de se venger de sa belle-mère, elle n'a rien de la femme naïve, soumise ou à l'opposé forte, des autres séries. Alors qu'une autre paniquerait à l'idée d'être une vampire, tout ce qu'elle voit c'est le manque d'argent pour son shopping.

Le jour où Sinclair (qu'elle se plaît à appeler à Saint Clair) entre dans sa vie (enfin entrer c'est beaucoup dire XD), elle va découvrir qu'elle ne peut finalement pas faire tout ce qu'elle veut comme elle veut. Sa réaction: s'en prendre à lui à l'aide de ses remarques acerbes et délectables. Car oui, leurs discussions sont juste exceptionnellement drôles!

L'humour est bien l'élément numéro un de ce livre. L'héroïne dénigre tellement les vampires que s'en est à mourir de rire. Sa force: quand elle devrait avoir peur ou faire profil bas, elle joue les femmes fortes à l'aide des mots qu'elle emploie comme des armes. D'ailleurs elle serait bien incapable d'utiliser d'autres armes. Sa première réaction face au gros méchant qui tue depuis des siècles: elle se moque de son accoutrement et de son nom, et termine en attrapant un fou rire! Tout simplement mythique je vous le dis XD

Sous certains aspects elle est complètement folle, bornée, irréfléchie, incapable de rester concentrée sur un sujet plus de quelques secondes et possède une sorte de réflexe de Pavlov devant des chaussures de marques (ce qui lui jouera un bien vilain tour vers la fin). Elle est vraiment attachante et ressemble à la bonne copine avec qui je pourrais faire les quatre cents coups.

Mais qui dit bit-lit, dit forcément beau mâle ténébreux. Dans cette histoire, il s'agit de Sinclair. Ce bourru respectueux des convenances est très ombragé par l'héroïne. Oui il est beau, oui l'héroïne est attirée bien qu'il la rebute en même temps, oui il saura vous titiller par certaines de ses attitudes ou réparties. Malgré tout il n'entre pas dans le top ten des plus séduisants. J'adore les moments qu'il passe avec Betsy et son découragement face à cette impétueuse jeune femme et son trouble de l'attention. Pauvre professeur :-P

L'histoire est finalement assez classique mais elle est servie pas une écriture rafraîchissante. Pas de grossiertés à chaque ligne, une grammaire respectée, un phrasé parfait, tout pour plaire. L'auteur nous offre une petite merveille d'humour et de divertissement. J'ai déjà hâte de me jeter sur la suite!
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Ce qui m'a intrigué avec ce livre c'est avant tout le mélange de genre à savoir ce qu'on appelle plus communément "Bit-Lit" (mais qui en vérité est de l'urban fantasy) et Chick-Lit. Il n'en a pas fallu plus pour me convaincre. Et puis un jour je suis tombée sur une vidéo d'interview de la maison d'édition "Milady" qui disait que ce livre était accessible à tous ! Là je dis STOP de suite. Certes c'est frais, c'est léger dans l'ensemble, mais certaines allusions sexuelles ne sont pas à mettre dans les mains des plus jeunes, étant donné que c'est détaillé et un peu trop adulte pour un jeune ado. Donc soit je suis vieux jeu, soit on offre déjà playboy à des petits gamins de 10 ans et je ne le sais pas (ou alors je suis vieux jeux) ! Soit.
En soi le mélange est vraiment sympa, bien que pas spécialement révolutionnaire, étant donné qu'il apporte une touche d'humour aux personnages et que du coup ça rend l'intrigue beaucoup moins dramatique qu'elle le serait pour une urban-fantasy classique. Cependant j'aurais aimé que l'auteur pousse les faits jusqu'au bout. Si on joue la carte Chick-Lit, pourquoi ne pas le faire à fond ? Je m'explique, à certains moment, c'est frais c'est mignon. A d'autres c'est un peu limite pour classer ce livre tout public.
Quant à l'intrigue en soi, elle m'a transportée, ce livre se lit comme on boit du petit lait. Rapidement et sans encombre. On suit l'héroïne dans son périple vers le couronnement. Comme toute fashion addict, faudra la prendre pas les sentiments en la soudoyant à coup de chaussures de créateurs de la nouvelle collection.

Vénale la Betsy ? Meuh non, ou alors si peu ! Il faut juste la motiver un peu, comme tout le monde. Bien sûr sa motivation à elle c'est les chaussures et les miennes c'est les livres ... Il y a juste un monde entre les deux ! Vous l'aurez compris, notre chère Betsy est légèrement superficielle. A cette superficialité, on peut ajouter toute la panoplie cliché de la blonde stupide et ignorante de sa stupidité. Mais le fait qu'elle l'ignore m'a bien fait rire à certains moments, moins à d'autres. Ca va un peu, mais même quand elle avait tous les éléments pour dire OK, je suis la reine annoncée par la prophétie, elle refusait l'évidence. Ca m'a juste démontré que parfois être tête en l'air ou stupide c'est mignon au début, vachement moins à la fin. Quand elle s'est rendue à l'évidence, elle faisait l'égoïste et seules les chaussures l'ont aidé à se bouger et à agir. (Je devrais pas critiquer son amour pour les chaussures, ma collection n'est pas mal non plus). Attachante et à baffer en même temps.
Pour illustrer ce côté un peu stupide c'est quand elle demande à un jeune homme de ne pas sauter du toit et de descendre pour éviter toute bêtise. Ce jeune homme lui demande si c'est pour assouvir sa soif démoniaque et elle lui répond ceci : "Noooooon, je veux t'empêcher de sauter, c'est tout. Je ne suis pas pressée d'aller dîner.".

Quand à la mythologie que l'auteur a développé, je l'ai trouvé sympa pour une entrée en matière, mais pas vraiment exceptionnelle. Certains détails m'ont chiffonnés. Notamment par rapport à cette mythologie. Il est fait état de garder l'anonymat des vampires à tout prix. Personne ne doit savoir qu'ils existent. Et pourtant tous les personnages que croise Betsy, sont sous charme et savent directement pourquoi, c'est une vampire. Un peu trop je trouve. Sachant que, normalement, personne ne doit connaître leur existence et que ça doit se cantonner à l'état de mythe, comment tout le monde peut tomber sous le charme de Betsy en la suppliant de les mordre et en la qualifiant de vampire ? Je trouve qu'en ça les bêta lecteurs originels de l'auteur auraient pu le faire remarquer étant donné que ça casse un peu l'intrigue.
Sinon en soi, la plume de l'auteur est vraiment plaisante et fluide ! J'avais rarement lu aussi rapidement qu'avec ce livre ^^
C'est un bon en-cas, une bonne lecture pause, à lire sans se prendre la tête et se distraire. Plaisant et le contenu à de quoi faire sourire plus d'une fois.

Une saga que je compte poursuivre pour voir comment vont évoluer les choses pour notre chère Betsy. Etant donné que son début de règne ne s'est pas fait sans encombre, il me tarde de connaître la suite !
Lien : http://bulledepomme.blogspot..
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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Après s’être rendu compte environ un an trop tard qu’ils devaient réduire leurs dépenses, Hamton et Fils avaient décidé que la solution à leur problème était de licencier le service administratif, et non pas, par exemple, de baisser les salaires à cinq zéros des cadres supérieurs : ainsi les employés de bureau et les secrétaires n’avaient pas été jugés indispensables. Mais nous aurions notre revanche ! Sans nous, ces imbéciles n’auraient même pas été capables d’envoyer un fax, et encore moins de diriger une entreprise.
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Mourir n’est pas douloureux. Je sais, ça sonne faux. On dirait un de ces mensonges doucereux que l’on raconte aux gens pour qu’ils arrêtent de chouiner comme des mauviettes le moment venu. Mais le fait est que le corps est tellement traumatisé qu’il endort toutes les terminaisons nerveuses.
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Ce n’était pas ma dernière nuit sur terre : elle avait eu lieu l’avant-veille. Pas la peine de m’apitoyer sur mon sort. J’avais été une fille bien sage toute ma vie et maintenant, j’allais en être récompensée, bordel ! Je n’avais pas du tout l’intention d’errer comme un zombie, à terrifier les gens et à faire comme si j’avais toujours ma place en ce bas monde.
- Dieu, commençai-je tout en essayant de garder l’équilibre. C’est moi, Betsy. Je viens te rendre une petite visite. Prépare la chambre d’ami !
Je sautai alors du toit et combattis l’envie de me mettre en boule avant de percuter le bitume, tête la première, comme prévu. Ce qui ne l’était pas du tout, c’était cette douleur insupportable à la tête et le fait que ne me retrouvais ni inconsciente, ni auprès de mon pote le bon Dieu.
Gémissant, je me pris la tête entre les mains. Lorsque mon mal de crâne commença à se calmer, je me mis debout… pour me faire rouler dessus par un camion poubelle matinal.
Je n’eus que le temps de voir les lèvres du conducteur horrifié articuler « Nom de Dieu ! Madame, attention ! » ou quelque chose dans le genre, avant que mon front ne percute la calandre du véhicule. Je me sentis alors glisser comme un pigeon qui a aurait percuté un pare-brise et tombai par terre, sur le cul. Ça faisait moins mal que la calandre, mais de peu.
Pendant un long moment, je restais allongée sur la route, à me demander sérieusement s’il fallait que je me relève. En définitive, je me dis que je ne pouvais pas rester là pour l’éternité (j’étais de toute façon incapable de reposer en paix où que ce soit) et me redressai lentement. Lorsque, debout, j’époussetai ma jupe de vieille et dégageai les cheveux de mon visage, conducteur fit marche arrière et se tira sans demander son reste. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir : je devais faire peur à voir. Mais avait-on déjà entendu parler d’un camion poubelle en délit de fuite ?

Je ne m’avoue pas facilement vaincue. Me jeter dans le Mississippi se solda par un échec : je découvris que je n’avais plus besoin de respirer. Après une demi-heure dans le fond vaseux du fleuve à attendre patiemment de me noyer, je décidai d’abandonner et de remonter sur la berge. Le plus étrange, c’est que je ne sentais pas le froid alors qu’il ne devait pas faire plus de 5°C et que j’étais totalement trempée.
M’enterrer avec un câble électrique dans les mains n’eut pas plus de résultat (sauf pour mes cheveux – un vrai désastre !).
Je bus alors une bouteille entière d’eau de Javel, mais le seul effet secondaire fut un curieux cas de gorge sèche… J’avais une de ces soifs !
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J'étais en train de grimper cinq étages à la verticale. Moi !
Alors qu'en sport, au lycée, j'étais incapable d'escalader cette foutue corde, même celle avec des nœuds !
A présent, l'exercice était presque trop facile. Je me sentais euphorique. Cela me demandait autant d'effort que pour ouvrir une boîte de Pringles. J'étais rapide, j'étais forte, j'étais... Spider-vampire !
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"OK, en fait, le mot "agressée" est un peu faible. C'est comme utiliser le mot "malencontreux" pour décrire la Seconde Guerre Mondiale."

"- Le Christ ?
Elle frissonna si fort que la voiture chancela.
- Oui. Tout le monde en a entendu parler, pourtant combien croient vraiment en lui ? ou le reconnaîtrait s'il revenait à la vie ? Ils parlent de miracle, de marche sur l'eau, de transformer l'eau en vin, mais, personnellement, si je voyais quelqu'un faire ça, je serais terrifiée ! Comme beaucoup, je pense. Voilà ce que vous représentez, Majesté.
- Euh.. Je ne crois pas que tu devrais crier sur les toits ma ressemblance avec Jésus-Christ. Ne le prends pas mal. C'est juste mal vu. Quand les Beatles ont voulu se comparer à lui, ça a mal tourné."

"- Je peux accepter le fait que tu sois un suppôt de Satan dénué d'âme, pas une amie des arbres et des animaux. J'ai ma fierté."
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Vidéo de Mary Janice Davidson
Vidéos en anglais. Interview de Mary Janice Davidson pour le "Coffee with an Author from Romantic Times Booklovers Conference"
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