Dans ce roman il y a une multiplication des personnages et donc des intérêts divergents, ce ui engendre une complexification des histoires. Chose que j'avais regrettée dans le précédent volume.
Le point fort de cet épisode est sûrement la cité d'Urbimuros, une ville fermée sur l'extérieur, peuplée d'Ubsalites, êtres dégingandés à la peau grise et possédant une aalma, un cube mémoire qui récupère toutes les émotions qu'ils peuvent ressentir. Donc ils ne ressentent plus d'émotions d'où leur chair grisâtre.
Tout doucement semblent se mettre en place les éléments du grand cycle d'Obéron : la redécouverte d'un dragon qui pourra faire des envieux, les ambitions politiques d'un prince-dragon qui remettent en cause les forces en équilibre.
Il est marrant de voir que le catholicisme a du mal à s'implanter, la présence trop importante de la magie sur Nayr déconsidère les miracles pouvant être réalisés.
Nayr était un volume de présentation et là on entre enfin dans le vif du sujet , dans la grande aventure.
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