"(...) Je me demandais toujours pourquoi ils écrivaient ainsi, et chaque fois que j'en découvrais la raison, je mettais le doigt sur l'épouvantable prose qu'ils lisaient et sur leur façon de la lire. Ils admiraient de la camelote, et en aucune façon ils ne paraissaient voir à quel point, ce faisant, ils se ratatinaient l'esprit et réduisaient leurs capacités d'expression. (...)"
Robertson Davies, Lire et écrire, 1992, Leméac (traduction de Dominique Issenhuth, 1999), p. 9.
Dans ce pays [les E-U.] et dans le mien [le Canada], j'ai connu trop d'étudiants diplômés qui, à peine dotés du parchemin qui garantit leur intelligence, entreposent leur cerveau dans une chambre froide et ne s'en servent plus jusqu'au jour où on les conduit au cimetière.