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EAN : 9782750905071
238 pages
Presses de la Renaissance (23/04/2009)
4/5   4 notes
Résumé :
Peut-on apprécier un séjour en hôpital psychiatrique ? L'auteur a aimé ça. C'est ce que raconte Sabine Davion-Marin dans "Un été chez les fous" en abordant un sujet tabou : la dépression masquée. Ce témoignage émouvant et drôle qui ouvre les portes de l'univers psychiatrique. Un message d'espoir pour tous ceux qui cherchent une solution au mal qui les envahit, une preuve que l'on peut s'en sortir.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce témoignage m'a beaucoup touchée. Non pas parce que je suis malade, mais parce que l'épreuve qu'a traversée Sabine peut m'arriver à moi aussi, et son récit en est la preuve. Sabine le dit : ses organes fonctionnent bien, elle respire, mange, parle, a un mari aimant et un petit garçon adorable, mais pourtant elle souffre d'une maladie psychique presque invisible. Une vie stressante, une mère schizophrène paranoïaque et qui accable sa fille de tout ses maux, des évènements un peu perturbant, et la goutte d'eau qui fait déborder le vase : un jour les activités quotidiennes, aussi anodines soient-elles, deviennent insurmontables. Et la tristesse l'a cloue au lit des jours durant. Pendant cinq semaines, elle sera internée en hôpital psychiatrique, et ce séjour va lui permettre de se reposer, de ne pas avoir de responsabilités, d'être prise en charge. Là bas elle côtoiera des patients qu'elle dit être malades à vie, bien plus qu'elle (schizophrènes, psychopathes). Aidée par la bienveillance du personnel soignant, le soutien d'Antoine; un patient lui aussi souffrant de dépression, de certains médicaments et du soutien de son entourage, petit à petit elle va mieux. Un récit porteur d'espoir, qui montre que l'on peut sortir de la dépression mais qu'avant tout il est aussi primordial d'y croire et d'entendre autour de soi :"ça va s'arrêter, vous aller guérir."
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Un thème, celui de la dépression, abordé avec une pointe d'humour.
Ce livre est un témoignage, une histoire vécue, de l'auteure, Sabine Davion-Marin, qui nous raconte comment elle a vécu sa dépression.
Sa vie trépignante, le stress, l'ont conduite dans un hôpital psychiatrique. Dans ce dernier, elle va pouvoir se reposer, prendre soin d'elle sans aucune autre contrainte que celle de prendre son traitement et de se soigner.
Sabine va rencontrer des personnes bien plus malades et elle va réaliser qu'elle a de la chance de n'avoir qu'une simple dépression.
Le personnel de l'hôpital est en majorité bienveillant et elle est soutenue par son mari, pense beaucoup à son fils.
du côté de son travail, une réelle compréhension existe de la part de son patron et de ses collègues ce qu'elle apprécie beaucoup.
L'auteure nous présente son parcours sous forme de journal, selon les jours qui défilent, en expliquant ce qui se passe, ce qu'elle ressent.
Finalement, Sabine se remet de sa dépression et reprend une vie normale en se sentant plus forte car elle se reconstruit sur des bases plus solides. Elle a repris son travail.
Ce qu'il est important de savoir, c'est que cette maladie peut affecter n'importe quelle personne mais surtout que l'on peut en guérir.
Un témoignage émouvant, surtout pas déprimant, que je conseille de lire.

Lien : http://scoobydu41.over-blog...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Quand je dis que je ne suis pas capable d'aller jusqu'à l'entrée de l'hôpital, on me répond simplement :
- Eh bien ne le faites pas.
Ca me change de tous ceux qui, pleins de bonne volonté j'en suis sûre, me disaient en choeur : "Prends sur toi. Pousses-toi un peu. Surmontes ta peur et tu iras bien. Mais si, tu vas y arriver."
Parce que non, on ne peut pas prendre sur soi quand on se sent si mal sinon on le ferait tout de suite pour sortir de cet enfer. Parce que non, on ne va pas y arriver et que le fait justement de ne pas y arriver nous plonge encore un peu plus dans la détresse. Je crois que c'est pour ça que je me sens bien ici. Parce que j'ai le droit de me sentir mal.
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La dépression EST une maladie. Si tous les gens atteints le savaient, ils arrêteraient sûrement de culpabiliser et leur entourage arrêterait peut-être de leur dire : "Prends sur toi." Parce que dire à quelqu'un qui fait une dépression : "Prends sur toi", c'est aussi stupide que de demander à quelqu'un qui s'est cassé la jambe de faire un petit effort pour courir un 110 mètres haies.
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Un peu plus tard je reçois un mail de l'un de mes boss de la radio et je me dis encore une fois que j'ai de la chance de travailler avec des gens comme lui.
Ça ne me fait pas aller mieux, mais je suis sûre que s'ils n'étaient pas aussi humains et compréhensifs, j'irais encore plus mal.
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