AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 351 notes
L'été , la campagne , les petits zozios qui font miaou , une demeure familiale emplie de toute la fratrie et des rires cristallins de leur progéniture , l'on se dit , hé bobby ! , enfin , ébaubi , que Davodeau , exceptionnellement , va taper dans le morne quotidien estival d'une famille en villégiature . Pourquoi pas ? Dans la triste famille du gars qu'a systématiquement tout faux sur toute la ligne , je demande le fils ! Présent !
Plus qu'un cahier de vacances , un récit sur l'oubli , le temps qui passe et qui vous glisse dessus sans y trouver la moindre aspérité à laquelle se raccrocher , sur cette saloperie de dégénérescence de plus en plus communément en tête d'affiche des divers journaux nous abreuvant quotidiennement de leur flot ininterrompu de saloperies en tout genre : mesdames et messieurs , merci de faire un triomphe à Zheimer , al de son petit nom et qui gagne véritablement à ne pas être connu !
Irène , mère et grand-mère attitrée de toute cette smala , a des trous dans la tête . de ceux qui vous laissent un méchant vide à jamais . de ceux qui essorent le coeur de ses enfants Jeanne et Simon tout en amusant bien naïvement celui de ses petits enfants encore bien trop jeunes pour en assimiler toute la portée . Un dernier été rassemblés avant que la maison ne soit vendue . Un dernier été avant l'hiver éternel...

Récit touchant et authentique , Davodeau ne déroge pas à sa ligne de conduite .
Conteur hors pair du quotidien , il nous narre une histoire où la simplicité n'a d'égale que les traumatismes qu'elle génère...
Une famille presque soudée , devant faire face à l'inéluctable , à laquelle viendra se greffer un pote de toujours portant son terrible secret comme un fardeau sisyphéen . Direct , percutant et abouti de bout en bout , le tout porté par des couleurs chaudes contrastant terriblement avec la noirceur du propos , ce Davodeau pourrait rester dans les mémoires...

Chute de vélo : Avec ou sans casque , elle est fatale...
http://www.youtube.com/watch?v=FE0jGgc6jzc
Commenter  J’apprécie          410
Jeanne et son mari, Clément, leurs deux enfants et un de leurs neveux, sont venus passer quelques jours pendant l'été pour remettre en état la maison d'Irène, la maman de Jeanne. En effet, celle-ci, atteinte de la maladie d'Alzheimer séjourne désormais dans un hôpital. Ils seront bien vite rejoints par Simon, un des frères de Jeanne, puis par Toussaint, un ami très proche de la famille. Tous se mettent en selle pour tailler, débroussailler, trier... et faire remonter à la surface quelques bons souvenirs de cette maison familiale. Les trois enfants ne s'ennuient guère. Jean apprend à faire du vélo sans les roulettes, ils espionnent la maison d'en face où un maçon et son arpette n'ont pas l'air de s'entendre. Quelques jours dans ce petit village feront remonter à la surface de lourds secrets et tisseront davantage les liens familiaux...

Encore une bien belle histoire simple et humaine dans laquelle nous plonge Davodeau!
Les rapports fraternels et amicaux ici prennent une place très importante, les liens se tissent autour de cette grand-mère malade. C'est un récit tout en finesse, poésie et tendresse, c'est une tranche de vie dont chacun ne sortira pas indemne.
Les dessins aux couleurs pastel et chaudes de l'été rendent cet album magnifique, le trait reste, quant à lui, incontournable et de toute beauté.
Chute de vélo est une jolie métaphore pour désigner la maladie d'Alzheimer. Finalement, je ne m'attendais pas à un album aussi profond, poignant, frais et délicat.

Chute de vélo... j'aurais dû mettre un casque!
Commenter  J’apprécie          400
Avec Chute de vélo, Étienne Davodeau livre une nouvelle fois une histoire touchante, racontée avec le talent et l'humanité qu'on lui connaît.
C'est avant tout une histoire de famille, avec les histoires qu'on se raconte, les petits et les grands secrets, les rancoeurs aussi. Jeanne, son mari et son frère Simon viennent vider la maison de leur mère avant de la mettre en vente, et Toussaint, une ami de la famille, vient les aider. Ils y emmènent une dernière fois leur mère, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Quant à leurs enfants, ils espionnent ce qui se passe sur le chantier d'en face, sans savoir qu'ils vont provoquer un drame.
Commenter  J’apprécie          180
J'ai découvert Etienne Davodeau avec Lulu femme nue, capable de tout quitter pendant une journée, pour vivre quelque chose de nouveau.
Dans chute de vélo, c'est une famille ordinaire que l'auteur met en scène.
Une famille avec ses plaisirs et ses tristesses. Une histoire simple qui parle de gens ordinaires avec beaucoup de pudeur et de délicatesse.
Je ne suis pas une grande lectrice de BD, mais je dois reconnaître que Davodeau j'aime et j'en redemande !

Commenter  J’apprécie          180
C'est les vacances. Des vacances un peu triste car c'est la dernière dans la maison de famille. Elle va être vendue et il faut la remettre en état. C'est que derrière cette vente se cache tout un tas d'histoire et de souvenir, de conflit de famille aussi...

Etienne Davodeau nous entraine dans la vie de famille, ordinaire mais pourtant touchante. Les enfants jouent dans le jardin, jean apprend à faire du vélo sans roulettes, son cousin espionne les maçons qui rénovent la maison d'enfance. Jeanne et son mari font du tri dans les armoires, débroussaillent le jardin et retrouvent à la cave vélos et vieux souvenirs. Celui de la mort de leur père, une terrible chute de vélo, celui du sauvetage de Toussaint, "le pauvre de la famille", celui de leur frère "qui a rompu les ponts". Simon amène Irène, leur mère. Elle ne les reconnait plus, elle a la maladie d'Alzheimer Irène...
Une vie de famille ordinaire, courante, tellement proche de ce que certaines personnes connaissent. Malgré la gravité des sujets, de la profondeurs qui se cachent derrière les faits anodins, il y a de la légèreté dans le récit. Tout comme dans le trait et la colorisation très fraiche.
Commenter  J’apprécie          170
Avant de mettre en vente la maison de sa mère atteinte de la maladie d'Alzheimer, Jeanne, son mari, leurs deux enfants et un neveu y passent l'été pour faire du tri, du ménage, du jardinage. Ils invitent la vieille dame à les rejoindre. Simon, un frère de Jeanne, et Toussaint, un vieil ami de la famille, viennent également les retrouver. Ces vacances vont être riches en émotions, entre les répliques acerbes entre beaux-frères, les absences d'Irène, les quatre cents coups des enfants, les aventures du maçon et de son apprenti, les aveux de Toussaint...

Après les documentaires, retour pour moi dans le registre BD "fiction-émotion" d'Etienne Davodeau. A partir d'une histoire simple, dans laquelle chacun peut se reconnaître, l'auteur évoque de façon sensible et touchante Alzheimer, la famille et ses brouilles, la rédemption, la maladresse cruelle des enfants et leurs inquiétudes - sur la mort en général, et la perte d'un proche en particulier...

Encore une jolie découverte de l'univers d'Etienne Davodeau avec cet album !

Commenter  J’apprécie          160
Encore un très bon Davodeau qui, cette fois, s'éloigne un peu du documentaire dessiné pour s'attacher à une histoire de fiction.
Mais, à travers une histoire banale, nous sommes entrainé dans une histoire beaucoup plus profonde qu'il n'y parait au premier abord et qui analyse des sentiments aussi divers que les liens amicaux, filiaux, fraternels ou conjugaux, la culpabilité, le goût ou non de vivre et même le pardon et le deuil.
Avec cette BD, nous avons plus qu'une simple histoire dessinée, Davodeau arrive a faire passer en quelques cases plus que ce que des phrases pourraient faire ressentir.
C'est très bon, c'est très bien fait et c'est admirablement mené. Une jolie découverte!

Commenter  J’apprécie          140
Depuis un moment, je voulais jeter un coup d'oeil dans un album d'Etienne Davodeau. Chute de vélo, c'est l'histoire captivante d'une famille qui se retrouve dans la maison d'enfance de la grand-mère qui souffre de graves troubles de la mémoire. En pleine campagne, les vieux secrets jusqu'ici cachés vont resurgir et venir hanter les personnages.

C'est une jolie histoire de famille et d'amitiés qui nous est raconté tout en simplicité et en tendresse, les vies et sentiments sincères des personnages sont émouvants. Les dessins aux couleurs chatoyantes nous plongent tout à fait dans cette famille, en été et en campagne. Une très belle bande dessinée.
Commenter  J’apprécie          120
« Chute de vélo » est une bande dessinée qui nous raconte avec beaucoup de détails les quelques jours qu'un groupe passe dans une maison de famille afin de la remettre en état avant de la vendre. Il y a là un couple et ses enfants, auxquels viennent s'ajouter la grand-mère, un oncle, un cousin, un ami et les ouvriers de la maison d'en face…
Nous sommes immergés dans une accumulation de gestes anodins : une bagarre entre enfants, la tendresse des époux l'un envers l'autre, l'attention délicate portée à la grand-mère qui souffre de la maladie d'Alzheimer, les disputes des maçons …
Un élément va déclencher quelque chose dans l'histoire mais au final c'est surtout le lecteur qui découvrira un secret, les divers protagonistes eux, n'en sauront rien.
Je n'ai pas vraiment été conquise par cette histoire, ni les dessins ni l'intrigue ne m'ont captivée, je me suis sentie un peu en marge de cette histoire, comme une simple spectatrice qui n'aurait fait que survoler une histoire sans éprouver d'empathie pour les personnages.
D'ordinaire j'aime beaucoup le travail de Davodeau mais cette fois-ci, il ne m'a pas touché.
Commenter  J’apprécie          100
Une BD sympathique qui, derrière l'histoire simple de quelques jours de la vie d'une famille, évoque des thèmes profonds, l'amitié, le sens de la vie, la vieillesse ou la mort.
Les personnages sont seulement esquissés mais on devine tout de même un peu de leur caractère au travers de ces pages bien construites.
La narration est agréable avec même quelques pointes d'humour, et côté dessin on reconnaît la patte d'Étienne Davodeau, avec un trait bien maîtrisé.
La colorisation est en revanche un ton en dessous, assez grossière par endroits.
Un album sympa mais sans plus, pas le meilleur de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (666) Voir plus



Quiz Voir plus

Douce France

L'histoire commence à Lyon, devant le 89 montée de l'Observance, "c'est donc ici, devant chez lui qu'il s'est fait tuer (...) le 3 juillet 1975, à 2h42 du matin. (...) " dit l'un des personnages faisant référence au juge...............?............ surnommé "le Sheriff".

François Michel
François Fayard
François Renaud
François Courrières

10 questions
33 lecteurs ont répondu
Thème : Cher pays de notre enfance: Enquête sur les années de plomb de la Ve République de Etienne DavodeauCréer un quiz sur ce livre

{* *}