L'été , la campagne , les petits zozios qui font miaou , une demeure familiale emplie de toute la fratrie et des rires cristallins de leur progéniture , l'on se dit , hé bobby ! , enfin , ébaubi , que Davodeau , exceptionnellement , va taper dans le morne quotidien estival d'une famille en villégiature . Pourquoi pas ? Dans la triste famille du gars qu'a systématiquement tout faux sur toute la ligne , je demande le fils ! Présent !
Plus qu'un cahier de vacances , un récit sur l'oubli , le temps qui passe et qui vous glisse dessus sans y trouver la moindre aspérité à laquelle se raccrocher , sur cette saloperie de dégénérescence de plus en plus communément en tête d'affiche des divers journaux nous abreuvant quotidiennement de leur flot ininterrompu de saloperies en tout genre : mesdames et messieurs , merci de faire un triomphe à Zheimer , al de son petit nom et qui gagne véritablement à ne pas être connu !
Irène , mère et grand-mère attitrée de toute cette smala , a des trous dans la tête . de ceux qui vous laissent un méchant vide à jamais . de ceux qui essorent le coeur de ses enfants Jeanne et Simon tout en amusant bien naïvement celui de ses petits enfants encore bien trop jeunes pour en assimiler toute la portée . Un dernier été rassemblés avant que la maison ne soit vendue . Un dernier été avant l'hiver éternel...
Récit touchant et authentique , Davodeau ne déroge pas à sa ligne de conduite .
Conteur hors pair du quotidien , il nous narre une histoire où la simplicité n'a d'égale que les traumatismes qu'elle génère...
Une famille presque soudée , devant faire face à l'inéluctable , à laquelle viendra se greffer un pote de toujours portant son terrible secret comme un fardeau sisyphéen . Direct , percutant et abouti de bout en bout , le tout porté par des couleurs chaudes contrastant terriblement avec la noirceur du propos , ce Davodeau pourrait rester dans les mémoires...
Chute de vélo : Avec ou sans casque , elle est fatale...
http://www.youtube.com/watch?v=FE0jGgc6jzc