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Critique de Crossroads


Davodeau, habituellement, j'aime beaucoup ce qu'il fait mais là...

D'ailleurs, lorsque je le croiserai incessamment sous peu au Quai des Bulles de Saint-Malo, je lui dirai, franco, les yeux dans les yeux, M'sieur Davodeau, c'est pas pour chipoter mais Géronimo, hé ben, par contre j'aime beaucoup ce que vous faites...
Puis, lorsqu'il aura tourné les talons et se sera éloigné de quelques kms, c'est prenant mon courage à deux mains que je lui murmurerai, les yeux dans le vide, qu'un indien dans la ville ne cassait déjà pas cinq pattes à un bison...

Bref, une découverte en demi-teinte. Rose taupe pour être précis.
Pour faire court et succinct, le parcours semé d'embûches d'un mec en quête de racines qui lui-même, pour des raisons que je ne peux décemment pas dévoiler, sera amené à changer d'identité. Comme un p'tit air de XIII me direz-vous. Lointain, très lointain le rapprochement.

Un scénario élaboré à quatre mains. Jeu de vilains.
Niveau graphisme, Joub fait le job sans susciter un enthousiasme de folie.
Non, vraiment, de la part de l'auteur des Ignorants, on se trouve là à mille lieues du millésime escompté. Ni franche piquette, ni cuvée mémorable, Il s'appelait Geronimo s'avère être un gentil divertissement alors que le matériau initial méritait un argumentaire autrement plus convaincant.
Et si, d'aventure, Davodeau me demandait si j'allais logiquement me tourner vers la trilogie initiale, c'est sans m'esquiver que je lui rétorquerai:
- "M'sieur Davodeau, j'aime beaucoup c'que vous faites...mais là, ça va pas être possible. "
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