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EAN : 9782754825931
112 pages
Futuropolis (01/11/2018)
3.7/5   46 notes
Résumé :
De 1999 à 2012, Étienne Davodeau a réalisé des récits aux paginations variées, allant d’une à quatorze pages, en couleur ou en noir et blanc. Reportages ou fictions, ces histoires ont été publiées dans des magazines comme Télérama ou Spirou, des journaux comme Libération, ou encore des ouvrages collectifs comme Comix 2000 (L’Association) ou Japon (Casterman).
Publiés dans l’ordre chronologique de parution, les récits seront précédés d’un texte, sous forme de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Une soirée arrosée, une rencontre explosive, une fête politique, un génie de la glace, des soldats repentants, un vent violent, un pont si fragile, une pelouse trop bien entretenue et bien d'autres récits encore...

Étienne Davodeau, auteur de nombreux albums, aussi bien des fictions que des documentaires, a également écrit d'autres histoires, souvent plus courtes, publiées dans diverses revues (collectif, journal, demande spéciale de la presse...). Perdues de vue ou oubliées pour un temps, il décide, avec son éditeur, Claude Gendrot, de les réunir dans cet album intitulé "L'avancée des travaux". de plus, il explique, via un entretien avec ce dernier, comment le scénario est né, la démarche créative, les contraintes d'un récit court ou encore quelques secrets de fabrication. Seize récits qui mettent en avant l'Humain. Seize récits publiés entre 1999 et 2013, variés, inégaux certes mais profondément humains. Qu'il soit touchant, social, politique, émouvant ou étonnant, le récit court n'en demeure pas moins un exercice délicat que l'auteur réussit haut la main.
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Les oeuvres d'Etienne Davodeau que j'ai lu jusqu'à présent étaient toutes des bandes dessinées sous forme de longs reportages ou témoignages, édifiants, orientés politiquement, avec un souci de vérité. Cette bande dessinée regroupe de courts récits, de fiction ou de reportage. On retrouve toujours son intérêt pour la cause sociale, son engagement, mais l'ensemble reste souvent plus anecdotique. J'ai trouvé les histoires assez inégales, c'est bien réussi, avec de bonne idées mais je n'ai pas retrouvé l'engouement que m'avait procuré “Un homme est mort”. Davodeau reste, même dans ces courtes histoires un auteur qui vaut de s'y plonger.
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Je n'aime pas trop quand les auteurs font de leur petits bouts de récits un album à part entière. C'est une démarche commerciale qui peut être risquée. Je dois reconnaître qu'en l'occurence, Etienne Davodeau (qu'on ne présente plus) s'en tire pas trop mal.

Au début de chaque récit, il y a un échange avec son éditeur. Cela commence d'ailleurs assez fort par une première histoire assez marquante sur l'écart entre l'extrême pauvreté et les riches qui ont un comportement parfois bizarre.

Bien entendu, il y aura du bon et du moins bon mais globalement, cela demeure assez intéressant. Les fans de l'auteur seront comblés car ils y retrouveront sa patte assez singulière avec des histoires parfois assez engagées.

Une oeuvre subtile qui constitue une petite parenthèse pour l'auteur.
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Davodeau version histoires courtes cela donne un concentré de ce qui constitue la patte Davodeau : non-fiction, regard lucide mais toujours humain sur nos contemporains, sujets toujours très documentés, engagement autour de valeurs... Chaque histoire a son originalité et constitue un petit plaisir de lecture. Ce qui fait la véritable valeur ajoutée de cet album, c'est le dialogue entre Etienne Davodeau et l'éditeur Claude Gendrot qui précède systématiquement les histoires. Au delà de l'évocation du contexte de création de chacune d'entre elles, ces échanges permettent de revenir sur le parcours, les inspirations, les motivations, le rapport à la création en BD d'Etienne Davodeau. Formidablement intéressant !
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Je ne connaissais Davodeau plutôt au travers de ses livres de plusieurs centaines de pages, avec des histoires de non fiction. Et j'ai toujours bien apprécié.
Donc quand je vois dans les nouveautés de la médiathèque, ce nouveau volume, je me laisse très vite tenter.... et surprise, ce n'est pas une seule histoire. Si cela m'a peut être un peu perturbée au début, je me suis vite plongée dans ces récits courts parfois très courts (parfois un peu moins) documentaires ou fictions, monochrome ou en couleurs.... et en plus précédés par un petit commentaire sous forme de discutions avec son éditeur.
Evidemment j'ai adoré. J'ai juste, très rapidement lu les commentaires après l'histoire dessinée qu'ils commentaient : au début parce que je n'avais pas envie de lire de texte... ensuite pour ne pas me gâcher la découverte de l'histoire dont il était question.
Certaines histoires sont assez percutantes, très souvent engagées, en quelques coups de crayon Davodeau sait mettre en évidence les absurdités de notre monde.
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critiques presse (2)
ActuaBD
31 décembre 2018
Un album qui plaira sans doute davantage aux connaisseurs de Davodeau, qui y trouveront une compilation d’œuvres caractéristiques de l’auteur.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
16 octobre 2018
À défaut d'une vraie nouveauté, L’avancée des travaux est un excellent recueil retraçant une vision artistique très claire malgré la variété des sujets abordés.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"Il y a aujourd'hui deux surpuissances dans le monde : les États-Unis et l'opinion publique mondiale."
[phrase tirée du NY Times]
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J'ai toujours bien aimé le vent.
Là où je vis, c'est le vent d'ouest qui règne en maitre, familier mais changeant.
L'hiver, cet idiot fait du zèle, distribuant ses averses sans avarices.
Pour se faire pardonner, certains soirs, il nous invite au spectacle et nous offre un crépuscule sanguine et ardoise.
On pardonne.
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Il y a des travaux corrupteurs, mais l'oisiveté l'est davantage.
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Vidéo de Étienne Davodeau
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