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EAN : 9782754808538
144 pages
Futuropolis (02/10/2013)
3.47/5   562 notes
Résumé :
Fabien, surveillant au Louvre, aime son métier. Depuis quelques semaines, il aime aussi Mathilde. Celle-ci vient présenter son ami à sa famille dans la vaste maison de campagne près d’Angers. Non sans appréhension: le clan Benion est un peu "particulier". Après le dîner, on veut "montrer un truc" à Fabien. Au grenier, à l’occasion de travaux, on a trouvé récemment un coffre dans lequel un aïeul avait laissé une peinture, ou plutôt, une affreuse toile… Que vaut le ta... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (131) Voir plus Ajouter une critique
3,47

sur 562 notes
Fabien est agent d'accueil et de surveillance au Musée du Louvre. C'est un peu stressé et mal à l'aise que Fabien rejoint sa petite amie Mathilde. En effet, celle-ci tient absolument à le présenter à sa famille. Il est content de les voir, même si, comme dit Mathilde, ils sont un peu bizarres. Ils sont accueillis les bras ouverts par Maxime, le grand frère de Mathilde, dit Bouboule. Arrivés à la maison, un vrai comité d'accueil les attend:son papa Louis, à la tête depuis 40 ans de l'entreprise de meubles Benion et son autre frère, Joseph. Après quelques remarques plus ou moins drôles et franchouillardes sur son métier, son statut de parigot, ces derniers tiennent absolument à lui montrer une oeuvre qu'a peinte l'arrière-arrière grand-père. Ils se rendent ainsi tous ensemble dans l'entreprise. Et, là, Fabien reste quelque peu pantois et étonné devant la toile du chien qui louche. Ils pensent avoir affaire à un spécialiste en art et lui demandent alors si cette peinture n'aurait pas sa place au Musée du Louvre, rien que ça ! le jeune homme est étonné par cette demande et finalement embarrassé. Il n'ose pas les vexer, leur promet d'en parler à sa hiérarchie. Et c'est tout penaud qu'il rentre sur Paris...

Davodeau laisse de côté ses albums-reportages pour nous conter la merveilleuse histoire qu'est celle du chien qui louche. Il se pose ici la question de savoir pourquoi une oeuvre mérite sa place dans les musées et pas une autre. Qu'est ce que finalement l'Art et pourquoi certaines oeuvres attirent plus le public que d'autres ? L'auteur nous concocte ici une aventure quelque peu burlesque, fantaisiste et attendrissante où il s'amuse à dépeindre avec humour cette famille provinciale qui tient à tout prix à faire connaître au public cette fameuse toile. Avec des personnages vraiment attachants, que ce soient la famille Benion ou la confrérie de la République du Louvre, Davodeau réussit une fois de plus à captiver et émouvoir le lecteur. Avec son trait reconnaissable, ce récit à la fois riche et dense nous offre une jolie balade dans les couloirs du Louvre. En prime, une annexe explicative sur le mode d'acquisition des oeuvres.

Le chien qui louche... du grand Art...
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En voilà un titre peu commun ! le chien qui louche est le tableau tout aussi peu conventionnel qui va servir à la fois de cadre, de support et d'excuse à la nouvelle aventure servie par Étienne Davodeau. Merci à PriceMinister et à la librairie Pages après Pages de m'en avoir fait profiter.

Après la rencontre entre un vigneron et un auteur de bande dessinée dans Les Ignorants, Étienne Davodeau narre ici la rencontre entre la tendre naïveté du grand public vis-à-vis de l'art et le difficile accès des oeuvres au sein du Louvre. Son personnage central, Fabien, y est agent de surveillance. À l'occasion d'une première visite chez sa belle-famille un brin trop joviale, lui est mis entre les mains « l'oeuvre » du peintre de la famille, l'aïeul Gustave. Son Chien qui louche n'est pas à proprement parler un chef-d'oeuvre évidemment, mais il déclenche malgré tout une vague d'espérance de la part de cette famille Benion au point de charger Fabien, qui s'en serait bien passé, de le faire rentrer dans le Musée du Louvre, carrément !
Comme à son habitude, Étienne Davodeau prend plaisir à transcrire, scénaristiquement bien sûr, mais aussi et surtout graphiquement, les affres et les joies simples du quotidien. Fabien aime Mathilde, qui lui rend bien. Mathilde aime sa famille (malgré son côté un peu « lourd » parfois exagéré à l'extrême), mais fait avec. le quotidien des personnages fait ici face à l'éternité accordée par la muséification d'oeuvres choisies pour représenter une frange de l'humanité. C'est à la fois simple et cruel. de la même façon, les corps répétitivement nus de Fabien et Mathilde sont racontés en parallèle de l'exposition des statues antiques, comme celles de la cour Puget par exemple. Et c'est dans cet entre-deux qu'apparaît la République du Louvre, sorte de société à peine secrète faisant le lien entre le musée et des personnages ayant avec lui une relation particulière.
Vu que ce roman graphique a été publié en collaboration avec les éditions du Louvre, c'est également l'occasion de détailler un nombre intéressant d'oeuvres remarquables et de salles entières appartenant au célèbre musée parisien. Cette multiplication d'évocations graphiques, particulièrement prenantes puisque nous pouvons imaginer les heures qu'a dû passer l'auteur dans ces salles, carnet à la main, se fait au risque de faire passer plusieurs planches pour de la simple contemplation. Mais véritablement, c'est un des buts de cet album. Celui-ci propose d'ailleurs, à la toute fin, quelques pages sur le pourquoi et le comment de l'acquisition des oeuvres au Musée du Louvre.

Le Chien qui louche est encore une fois une lecture divertissante sur notre chère petite société française comme a désormais pris l'habitude de nous décrire Étienne Davodeau. Entre contemplation, vie quotidienne et désir d'éternité, nous pouvons regretter non seulement que cet roman graphique se lise relativement vite, mais aussi de ne pas savoir pourquoi ce chien louche tant.
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Etienne Davodeau avec « Le chien qui louche » nous offre une sympathique ballade au Louvres via Fabien agent d'accueil au musée et accessoirement amoureux de Mathilde. Cette même Mathilde qui l'invite à rencontrer sa famille. Fabien se voit alors confier une étrange mission.
Une entrée en fanfare pour cette BD qui mélange avec savoir-faire humour et légèreté. Mais très vite l'intérêt retombe, la faute à mon humble avis à une suite de portraits caricaturaux et lourdingues.
A l'exemple de la visite des frangins de Mathilde au boulot du futur beau-frère, deux gros beaufs au milieu de merveilles. La province et ces gros sabots à la conquête de la culturelle capitale. Même si cela peut prêter à sourire le raccourci me parait simpliste.
Dommage car le personnage de Fabien me paraissait intéressant et le choix des dessins en noir et blanc un plus. C'est divertissant certes mais avec les réserves susnommées.
Décidément après « Lulu, femme nue » au cinéma je précise et cette première BD l'univers de Davodeau tant vanté, me laisse un gout d'inachevé. Mais je ne m'avoue pas vaincu et retenterai le coup.
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A la veille de l'ouverture du Festival d'Angoulème, LE festival de la Bande dessinée, rien de plus logique que de vous parler BD et d'un des auteurs vivants les plus célèbres, j'ai nommé Etienne Davodeau.

En effet, comme je suis de ceux qui aime la BD, mais de la BD sans super héros ni monstre à deux têtes, il y a quelques années, des amis travaillant en rayon BD d'une bibliothèque , m'avaient fortement conseillé de lire les oeuvres de cet Etienne Davodeau dont à l'époque j'en avais jamais entendu parler, d'un auteur connu pour s'ancrer profondément dans le réel et le social.

J'avais donc suivi leurs conseils à la lettre et m'était plongé dans un de ses plus grand succès, les Mauvaises gens, une bande dessinée-reportage qui revenait sur le récit de l'enfance des parents de l'auteur dans les Mauges, région catholique et ouvrière située entre Cholet et Angers, et notamment leur éveil à l'engagement politique dans la France d'après-guerre et leur libération de la double tutelle du curé et du patron.

Le récit était complet et touchant, mais j'avais trouvé l'ensemble quand même un peu didactique et scolaire, reproche que j'ai souvent tendance à faire avec la bande dessinée.

Je n'avais donc pas forcément eu une énorme envie de retenter de suite l'expérience Davodeau , même si j'avais entendu énormément de bien des Ignorants (une BD sur l'univers des vignerons) ainsi que de Lulu femme nue, dont l'adaptation cinématographique est d'ailleurs sorti en salles mercredi dernier ( que j'ai vu et dont je vous parle aussi vite que possible).

Et un peu par hasard, je me suis retrouvé avec dans les mains la dernière livraison de Davodeau, au titre intriguant, le Chien qui louche, et j'avoue m'être laissé ce coup ci totalement charmé par cette excellente BD, parue en fin d'année 2013 toujours chez son fidèle éditeur, la non moins excellente Futuropolis.

Dans ce chien qui louche, Davodeau nous emmène cette fois ci au coeur du Louvre. On y suit Fabien, un trentenaire bien tassé, qui officie comme gardien de salles du musée et le récit commence lorsque sa copine Mathilde l'emmene dans sa famille pour lui faire rencontrer toute sa famille qui travaille dans un magasin de meubles en Anjou. Chez le grand père, un tableau peint par un aïeul représentant "le chien qui louche" est montré à Fabien et celui ci est chargé par les frères de Mathilde de le faire rentrer au Louvre !

De cette décision un peu ubuesque, vont découler des aventures de plus en plus incongrues et même une rencontre avec une mystérieuse confédération, presque une société secrète à la Dan Brown, sauf qu'on est chez Davodeau et évidemment plus dans le réalisme et également un peu, et c'est la bonne surprise de cette BD, dans la satire.

Car ici, contrairement à des mauvaises gens par exemple, Davodeau ose et réussit la carte de l'humour...on est dans "ce Chien qui louche", bien plus dans la comédie de moeurs que dans la chronique réaliste et sociale, même si on apprend aussi plein de choses sur les coulisses du Louvre et, sincèrement, même si l'auteur n'évite pas une ou deux caricatures ( "les beaufs"- dans les deux sens du terme- vivant à la campagne sont quand même un peu gratinés), le plaisir avec lequel Davodeau croque avec ironie lestravers des habitués du Louvre est un vrai régal.

Cette critique amusée mais jamais méchante de ces prétendus passionnés d'art pictural qui parcourent les salles au pas de course à la recherche des chefs-d'oeuvre dont ils ont entendu parler et n'ont pas un regard pour le reste est évidemment trés juste pour tous ceux qui ont l'habitude de faire quelques expositions comme j'ai pu le faire, surtout lorsque j'étais sur Paris..

Et ce chien qui louche est également une réflexion bien interessante sur l'Art et sa perception, ainsi que sur les raisons qui font qu'une oeuvre puisse être accrochée en ces lieux.

Bref, ce chien qui louche est une bien belle réussite, car c'est une BD qui est à la fois une comédie charmante qui croque les travers de nos contemporains et une étude documentée et pertinente du monde de la Culture. A vous conseiller sans hésiter!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Qui décide qu'une oeuvre est un chef-d'oeuvre ? qu'un peintre du dimanche est un artiste ? c'est à cette question aussi que tente de répondre cette histoire originale et tendre concoctée par Etienne Davodeau.

Fabien, gardien au Louvre est tombé amoureux de Mathilde, une jeune femme indépendante qui refuse de vivre avec lui. Il accepte de rencontrer sa famille, les Bénion, une dynastie de marchands de meubles du Maine et Loire, dont un ancêtre a réalisé un tableau, une croûte sans intérêt, représentant un chien qui louche. le père et les frères sont exubérants et le grand-père gâteux, et ils se moquent un peu du métier de Fabien.

Très régulièrement, dans le cadre de ses fonctions au Louvre, Fabien croise un vieil homme, Monsieur Balouchi, qui prétend appartenir à une sorte de société secrète, "la république du Louvre", qui pense possible de réaliser le rêve des Bénion, de voir un beau jour le tableau de leur ancêtre entrer dans le musée, comme une sorte de "cambriolage à l'envers".

J'ai emprunté ce roman graphique à la médiathèque car j'avais aimé dans "un homme est mort" et "les mauvaises gens", la manière dont Etienne Davodeau raconte avec émotion, les gens simples , le travail et la vie quotidienne . J'ai retrouvé là, dans cette histoire improbable, son tracé précis, son scénario nerveux, ses répliques drôles et son regard tendre sur ses personnages. J'ai aimé aussi sa façon de mettre en scène ce couple de notre époque, et cette famille déjantée, encombrante et peu discrète. On s'y retrouve tous un peu.
Et puis, il parle avec tellement d'amour et de sensibilité du musée, et ça me touche beaucoup, car, j'ai dû passer tellement souvent dans ces 45 kilomètres de galerie au milieu des chefs-d'oeuvres, à m'attarder sur un détail ou un autre, privilège de ceux qui habitent à peu de distance et ont la possibilité revenir souvent.
Maintenant, je ne verrai plus du tout de la même façon les gardiens, ces hommes et ces femmes visibles et invisibles tout à la fois, mais dont la présence est tellement rassurante dans les salles des musées partout dans le monde. Je dédie cette lecture à un gardien du MoMa, qui invitait les visiteurs à manger les bonbons du champ de bonbons, installation réalisée par un artiste contemporain. Il fallait surtout ne pas oublier de reposer le papier argenté dans le champ qui se vidait et évoluait avec notre gourmande collaboration.


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critiques presse (7)
BulledEncre
27 janvier 2014
Une comédie bon enfant qui flirte avec le surréalisme.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BoDoi
13 novembre 2013
Une comédie aérienne et agréable [...] On découvre avec plaisir les coulisses du musée, à travers le quotidien d’un « agent d’accueil, de surveillance et de magasinage » — narré d’un trait généreux et fluide, en noir et blanc. Amusantes, les anecdotes se succèdent au gré d’un suspense vaillamment maintenu : le fichu tableau finira-t-il au Louvre ?
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
07 novembre 2013
Avec « Le Chien qui louche », Davodeau aborde une éternelle question de l’histoire de l’art : quelle raison fait qu’une oeuvre mérite ou non d’entrer au musée ? A l’aide d’une pointe de fantastique, pas mal d’humour, il donne des éléments de réponse précis, sans jamais être condescendant.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Actualitte
04 novembre 2013
Le chien qui louche est une déambulation nonchalante, qui digresse pour le plaisir de faire un bon mot ou d'illustrer une péripétie improbable et rigolote.
Comme "Les ignorants", ce livre est placé sous le signe du plaisir !!!
Lire la critique sur le site : Actualitte
Auracan
30 octobre 2013
Etienne Davodeau excelle dans la description du quotidien des gens ordinaires et on découvrira ici sensibilité, drôlerie voire loufoquerie notamment avec l'incroyable confrérie de la République du Louvre.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDGest
25 octobre 2013
Hymne d'amour au Louvre, Le chien qui louche sème son grain de folie dans le train-train parisien. Savoureux.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
17 septembre 2013
Une très bonne lecture avec un auteur peut-être moins impliqué que dans "Les Ignorants" par exemple, néanmoins je vous conseille cette passionnante lecture !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
- Entre ici, Gustave Benion... Avec ton misérable cortège ! Avec ceux qui, comme toi, ont peint sans rencontrer la reconnaissance, et même - ce qui est plus consternant - ... Avec ceux que la gloire et la fortune ont endormis! Entre ici, avec tous les peintres du dimanche... Avec les approximatifs des bords de rivière !... Avec les aquarellistes des galeries marchandes. Avec leurs couchers de soleil trop colorés. Leurs natures mortes trop mortes. Leurs nus qu'on rhabillerait volontiers. Et leurs portraits qui n'en sont pas. Entre ici avec les malhabiles de la peinture à l'huile... Et ceux pour qui la peinture à l'eau, finalement, c'est pas rigolo. Entre ici, Gustave Benion avec ton "chien qui louche"! Bienvenue à bord de ce gigantesque vaisseau qui transporte à travers les âges le meilleur de l'aventure humaine !
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- Alors Fabien...Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?
- Début de l'interrogatoire...
- Quoi ? Je peux pas demander ?
- Tu fais ce que tu veux.
- Pas de problème. Je suis agent d'accueil et de surveillance au musée du Louvre.
- Ah !
- Ah bon...
- Le musée du Louvre, c'est le grand machin avec une espèce de pyramide au milieu ?
- Voilà.
- C'est ça...
- Tu es déjà allé, p'pa ?
- J'ai jamais eu le temps d'aller dans ces trucs--là. Mais quand ils montrent des musées à la télé, on voit des gars qui surveillent les salles, assis sur des chaises, c'est ça ?
- Sans déconner ?
- Assis toute la journée ? Ah je pourrais pas. Il doit falloir une volonté d'acier pour pas s'endormir.
- Hohoho
- Huhuhuhu !
- Vous avez l'air malin à glousser comme des vieilles poules !!
- Et heu... Tu fais ça depuis longtemps ?
- Une quinzaine d'années.
- Tu dois avoir le cul tanné !
- Hahaha !
- Hohoho !
- Hahaha !
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- Elle s'appelle Mathilde.
- Joli prénom. Où est le problème ?
- Elle a un père et deux frères.
- Ça arrive à des gens très bien.
- Elle a même un arrière-arrière grand-père.
- Cette famille semble bénéficier d'une longévité exceptionnelle.
- Monsieur Balouchi... celui-là, il est mort depuis longtemps.
- Je me disais aussi...
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- Ce matin, je parie sur huit minutes, et toi ?
- Mmh.. Vingt-deux minutes, je dirais...
- Prépare la monnaie, mon pote.

- Pardon, Monsieur...
- Oui ?
- Ha ha. Onze minutes. C'est toi qui paie les cafés.
- Cache ta joie, mec. Elle cherchait juste les toilettes.

- Excusez-moi... Vous pouvez m'indiquer "La Joconde" ?
- Héhé... Alors ? Dix-neuf minutes. Tu as gagné...
- Ce sera un double expresso sans sucre, comme d'habitude.
- Je ne sais pas ce qu'ils ont. Ils sont mous, ce matin...
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- Je sais ce que vous pensez, mon cher Fabien.
- Bonjour, Monsieur Balouchi.
- Vous êtes dans la tête de "La Victoire de Samothrace". Vous êtes en train de vous dire qu'elle aimerait sans doute, de temps en temps, qu'on lui foute un peu la paix.
- Eh bé... En entrant dans les pensées d'un agent de surveillance, vous pensez accéder à celles d'une statue, décapitée qui plus est, vous êtes un sorcier, Monsieur Balouchi.
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