AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,22

sur 32 notes
5
0 avis
4
1 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
1 avis
Auteur majeur de fantasy avec à son actif plus d'une dizaine de romans et davantage encore de nouvelles, Thomas Day expérimente pour une fois avec « Daemone » le domaine de la science-fiction. Originellement paru en 2001 sous le titre « Les cinq derniers contrats de Daemone Eraser », le roman a depuis fait l'objet de quelques retouches de la part de l'auteur qui nous livre là un texte comme souvent assez court mais néanmoins très dense. L'occasion pour le lecteur de faire plus ample connaissance avec les Sept Berceaux, univers de SF créé par Thomas Day et utilisé dans plusieurs autres textes, essentiellement parus dans la revue « Bifrost » (vingt-six nouvelles au total qui devraient prochainement être regroupées en un seul et même cycle). Difficile de se faire une idée de la qualité du dit univers en l'espace d'à peine deux-cent-cinquante pages, cela dit « Daemone » permet malgré tout d'obtenir une vision d'ensemble assez nette des potentialités que pourrait receler cette galaxie constituée d'une multitude de planètes possédant chacune sa spécialité : Meadow, planète privée possédée par un riche truand et dédiée aux combats de l'arène ; Vérine, planète couverte de volcans et désertée par l'Homme en raison d'une faune et flore hostile...

Le bémol c'est que l'auteur fait parfois référence à des notions que lecteur non familier avec cet univers aura du mal à saisir (c'est notamment le cas pour tout ce qui concerne le Guerrier du temps dont on ne saisit pas bien la fonction). Pour ce qui est du reste, on retrouve la patte inimitable de Thomas Day : un style souvent très cru mais non dénué d'une curieuse poésie ; beaucoup de scènes de sexe et/ou de violence ; une intrigue simple et bien ficelée... le roman propose également une belle réflexion sur l'amour (jusqu'où serait-on prêt à aller pour retrouver l'être aimé ?), le tout sans mièvrerie aucune. Pas vraiment le genre de l'auteur... le roman se caractérise également par un nombre important de scènes d'action dans lesquelles intervient quantité de matériel originaire de cet univers futuriste, parfois décrit de façon un peu trop technique. Les dites scènes sont plus ou moins bien réussies, certaines ayant légèrement tendance à s'éterniser tandis que d'autres parviennent à véritablement tenir le lecteur en halène. Un mot, pour finir, concernant les personnages, parfois terrifiants par leur violence mais par lesquels on se laisse peu à peu toucher, une fois leurs failles révélées. J'aurais cela dit quelques réserves en ce qui concerne la fin, un peu décevante et convenue à mon goût.

Si « Daemone » est très certainement loin d'être le meilleur roman de Thomas Day, il n'en reste pas moins un ouvrage de qualité au rythme intensif qui ne vous laissera pas un instant de répit. A noter que l'édition Folio SF propose en supplément un entretien accordé à l'auteur dans lequel il revient sur l'écriture de ce roman et expose certains de ses nouveaux projets, non seulement en SF mais aussi en fantasy.
Commenter  J’apprécie          240
Comme l'auteur le souligne lui-même à la fin de livre, il s'agit d'une série B de détente, une sorte de western dans l'espace.
Assez juste puisque les personnages sont assez caricaturaux et extrêmes. Les événements vont vite et les gros calibres sont de sortie. Une sorte de manga écrit, finalement.
On aime ou pas. Dans tous les cas, ce livre ne restera pas dans les annales de la littérature française.
Du divertissement pas prise de tête mais qui lasse un peu sur la fin malgré le nombre de pages peu conséquent...
Commenter  J’apprécie          50
Daemone est un court roman de SF qui s'inspire de la Geste des Princes-Démons de Jack Vance, mais ça donne quelque chose de plus viril, avec plus d'action et d'érotisme.

C'est un roman qui passerait très bien en film. le rythme est assez soutenu, en moins de deux cents pages il faut éliminer cinq personnes qui ne vont pas forcément se laisser faire.

Le personnage de Daemone est un gros bras habitué avec un gros fusil. Mais le fait qu'il ait une "double personnalité" lui permet d'avoir plus de complexité qu'un simple mercenaire bas de plafond. Kumiko, l'un des deux gardes du corps de Daemone, au physique plus qu'avantageux, mi-bête de combat mi bête de sexe, introduit une petite dose d'érotisme et d'humour. Car les relations entre Daemone et Kumiko ne sont jamais très claires et l'ambiguité permet quelques réparties cinglantes.

Par contre, la motivation de l'Aleph, une fois qu'elle est révélée, m'a semblé être tellement en décalage avec l'ensemble du roman, presque trop fleur bleue.

En fin de compte, Daemone est un roman qui cumule les clichés pour ses personnages, qui regroupe les stéréotypes relatifs à la SF, un roman de série B qui s'assume. Mais une fois que l'on sait cela, on passe un moment sympa de lecture.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
Commenter  J’apprécie          40
Voici un des très rares livre que j'ai abandonné en cours de route.
Peut-etre un peu trop tôt...
Je n'ai pas accroché à l'histoire, ni au style trop cru et aux scènes de sexe et de violences sans grand intéret et tombant comme un cheveux sur la soupe.
Commenter  J’apprécie          10
Daemone Eraser est un gladiateur ayant perdu sa femme qui se voit proposer un marché faustien par un Guerrier du Temps : récupérer sa femme s'il tue 5 personnes.

Cela donne l'occasion à Thomas Day de nous balader dans des univers très différents, mais le personnage de Daemone Eraser n'est pas très crédible et même si l'histoire va très vite, elle est trop superficielle et la fin fait un peu tirée par les cheveux.

Cela se lit bien, mais le terme « Série B » est celui qui colle le mieux. Un série B correct.
Commenter  J’apprécie          10
Il y a peu, je regrettais, en commentaire sur un blog ami, que le blogging soit trop souvent un exercice d'admiration. "Daemone" de Thomas Day me paraît un cas symptomatique.
Petite tournée de la blogosphère. Si je résume ce qui s'écrit il n'y as pas une critique négative. En revanche, pléthore de un bon livre, mais pas un grand livre, Day ne se donne pas les moyens de ses ambitions. Reste une lecture plaisante, Quoi qu'il en soit, Daemone est quand même un roman intéressant aux qualités certaines entre autres commentaires de la même eau. de mon expérience de blogueur, ça sent le roman très moyen, mais Thomas Day étant l'ami des blogueurs comme Casimir était celui des enfants, on y met les formes...
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
Commenter  J’apprécie          10

Avec son nouveau Roman, Thomas Day avoue avoir voulu rendre hommage aux westerns, à Sam Peckinpah. Sans doute, faisons confiance à l'auteur même si je confesse ne pas avoir ressenti l'influence. En fait d'influences, et pour rester dans les comparaisons cinématographiques, celle qui m'a sauté au visage c'est les vieux serials de SF des années 50 : Buck Rogers, Flash Gordon... Il en reprend le rythme, la construction et le contenu. Daemone est un roman qui va à 100 à l'heure. Moins de 200 pages suffisent à Thomas Day pour raconter son histoire. Une histoire découpée en cinq parties, comme les épisodes de ces fameux sérials, consacrées chacune à une des cibles que doit éliminer Daemone Eraser pour faire revivre sa femme. Ces gros chapitres, semblables à des nouvelles, font la part belle à l'action et aux combats et sont l'occasion d'explorer des ambiances et des décors différents : ambiance japonisante et combat au sabre, guérilla urbaine et infiltration, Space Opéra et gros montre. Daemone est une grosse série B qui n'invente pas grand chose mais qui cherche à faire plaisir avec des choses simple : de la baston, un peu de sexe, un peu d'humour, des jurons, des personnages haut en couleurs. Un cocktail détonnant qui marche presque à tous les coups à condition qu'on n'oublie pas l'ingrédient principal, le héros qui tel un Snake Plissken va vous sublimer l'histoire. Car si il y a un reproche que je pourrais faire à ce roman c'est bien son héros, Daemone Eraser, qui n'est pas des plus intéressant.

[...]
Lien : http://pitivier-blog.blogspo..
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman suit les pas de David Rosenberg, alias Daemone Eraser, gladiateur professionnel dans un futur totallement pulp, avec canons lasers et vaisseaux plus rapides que la lumière.C'est donc un combattant professionnel, payé pour des duels télévisés à mort, qui n'a plus vraiment le goût à la vie depuis la mort de sa femme.Mais un extra-terrestre lui propose de retrouver sa femme pour peu qu'il assassine, en-dehors de l'arène, 5 personnes. Et naturellement, notre héros accepte.Comme vous pouvez l'imaginer, pour accepter ça, la moralité de notre personnage principal est pour le moins élastique. Je dirai pour simplifier qu'il n'en a tout simplement pas. Et donc il tue, massacre, ventile, explose, découpe, tous les adversaires que l'extra-terrestre met sur son chemin, sans jamais oublier son objectif.Il faudra attendre la dernière mission pour qu'il comprenne à la fois la vanité de son acte, mais également qu'il faut savoir laisser les morts reposer en paix. ce qui est une bonne chose, même s'il a pour ça massacré un sacré paquet de monde.Une question m'a toutefois taraudé durant toute la lecture : pour être aussi torturé par la mort de sa emme, il devait ressentir une culpabilité certaine, non ? Pourquoi ? Il l'a tuée ? On ne le sait pas, et ça ajoute un certain piquant à cette lecture qui serait, sinon, presque morne.Piquant renforcé par la conclusion très rédemptrice de cette histoire, qui a toutefois un côté curieux après l'abime dans lequel Daemone Eraser a plongé, semble-t-il avec joie.Pas parce qu'il ne s'y passe rien, hein : entre le sexe et les scènes de combat, je peux dire que j'ai été rassasié d'action. Pas non plus parce que les décors sont en carton pâe : d'une part ça n'est pas le cas, et d'autre part c'est sans intérêt dans ce genre d'histoire.Plutôt parce que le scénario global semble extrêmement basique : daemone va quelque part avec ses deux acolytes, tue tout le monde, rentre chez lui et déprime.Ca donne donc une histoire sympathique, que j'ai lue tranquillement pendant les vancances, et qui m'a bien reposé la tête.
9782266141697"
Commenter  J’apprécie          00
Un livre que j'avais pris au hasard, en partie à cause de la couverture et parce-que l'auteur m'était complètement inconnu... Je trouve que c'est toujours surprenant de s'intégrer dans l'univers d'un auteur, en particulier lorsque cet univers est complètement différent, en plus d'être bien fait, de ce qu'on lit sur le moment : l'histoire est bien écrite et rafraîchissante bien que trop courte peut-être.
L'auteur arrive à nous intéresser assez rapidement à cette histoire de fertilisation de la race humaine par des races extraterrestres élevés au rang de divinités, puis ce paris sur la vie et tout ce qui gravite autour de la science-fiction qu'on admet assez facilement (un homme-chat, ou des « sur-humains » recréés artificiellement) : tout n'est pas expliqué, parce-que le roman est trop court, mais ça laisse le champs libre à l'imagination et c'est plutôt bien fait en fin de comptes.
En conclusion, une trame assez simple, mais qui m'a donné envie d'essayer d'autres livres de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (74) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4867 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}