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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
« Mal et bien se sont mélangés, comme ils se mélangent depuis la nuit des temps. Dans ma vie prenant fin, il n'y a ni noir ni blanc, rien que du gris. »
Miyamoto Mushashi, samouraï errant, guerrier invincible, défenseur de la veuve et de l'orphelin, infatigable voyageur en quête de son graal, héraut de la voie du sabre, apprendra bien tard à ses dépens toute la justesse de cette phrase. Il n'aura pas réussi à enseigner au jeune Mikedi, rejeton de l'impitoyable chef de guerre Nakamura Ito, tout ce qu'il faut comme sagesse, bienveillance, amour et dénuement pour emprunter la voie du sabre. Son grand échec !
En passant, un sale gosse ce Mikedi ! Toujours à douter des propos de son Maître, toujours à le contredire, mais acceptant non sans fourberie son enseignement pour suivre une toute autre voie que celle du sabre. Une voie tortueuse et sombre où se côtoient le meurtre, les intrigues et la soif du Pouvoir.
Au final, les deux se rendront compte avec amertume qu'ils sont les deux faces d'une même pièce.
Figure légendaire au Japon, Miyamoto Musashi a véritablement existé au XVIème siècle. Il a écrit le « livre des cinq anneaux » où il décrit la philosophie de la voie du sabre. Eiji Yoshikawa, dans la « pierre et le sabre » et « la parfaite lumière » raconte sa vie.
Un bon livre de fantasy où les samouraïs ont la puissance des magiciens, où l'Empereur et sa fille sont des dragons shootés à l'encre de sho. Ce japon du XVIème siècle décrit par Thomas Day est coloré, primesautier et sensuel. Et cruel aussi. Très cruel.


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Mon premier roman de fantasy.

De prime abord, il y a encore quelque temps, je n'étais vraiment pas attiré par la littérature de fantasy. Les dragons, et autres étranges créatures ne me disaient vraiment rien. J'y préférais les romans qui se cantonnaient à la rationalité du monde des humains.

Puis, j'ai sauté le pas avec « La Voie du Sabre » de Thomas Day (auteur de SF et de Fantasy). Ce qui m'a décidé à me plonger dans cette lecture, c'est le cadre dans lequel nous immerge l'histoire, celle du Japon féodal, de ces seigneurs de guerre et de leurs samouraïs. J'avoue être fasciné par cette époque nippone, le monde des samouraïs et par l'éthique qui régit leur vie, le Bushido.

Le jeune Nakamura Mikédi, fils ainé d'un terrible seigneur de guerre, est selon son statut, d'abord promis à hériter du fief de son père et semble alors avoir une destiné toute tracée. Mais alors qu'il est âgé d'une douzaine d'année, surgit un homme, un ronin (samouraï sans maître) qui bouleversera le cours de son existence. Cet homme, c'est Miyamoto Musashi (homme qui a réellement existé, 1584-1645), Musashi va proposer au seigneur Nakamura de prendre son fils sous son aile afin de le former et de le mener sur « La Voie du Sabre ». Il s'ensuit une aventure initiatique pleine de rebondissements pour le jeune Mikédi, où s'entrecroisent dragons, magie, violence et sexe.

J'ai beaucoup aimé le style d'écriture qui varie tout le long de l'histoire, en contenant à la fois des termes techniques (on voit que l'auteur à fait beaucoup de recherches sur le japon féodal et les samouraïs) et avec un vocabulaire élaboré (lié à la littérature en général) mais d'autres fois où le langage est beaucoup plus dur et plus cru.

J'ai vraiment passé un bon moment en arpentant « La Voie du Sabre » avec Musashi et Mikédi. C'est d'ailleurs pourquoi, je continue avec le tome 2, « L'homme qui voulait tuer l'Empereur ».
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Aux Imaginales, j'ai pu assister à une conférence en présence de Thomas Day durant laquelle il a parlé de ce roman. Il n'en fallait pas plus pour me donner envie de le lire, surtout que j'aime beaucoup ce qui a trait au Japon médiéval version fantasy (la pratique du jeu de rôle Legend of the Five Rings ayant aiguisé mon intérêt). le nom du jeu de rôle vient d'ailleurs du livre de Musashi Miyamoto appelé le Livre des cinq anneaux en référence aux 5 éléments de la tradition extrême-orientale :Feu, Terre, Métal/vide, Eau, Bois/vent. Musashi Miyamoto est d'ailleurs au centre du roman de Thomas Day.

La Voie du sabre a été adaptée en bande-dessinée, sans la présence de Thomas Day, remplacé par Mathieu Mariolle au scénario. Je suis assez curieuse de voir cette adaptation. le roman a obtenu le Prix Julia Verlanger en 2003. Avec ce roman, Thomas Day mélange éléments historiques avec la présence de Musashi ou encore le bushidô et fantasy dans un Japon du XVIIe siècle où l'on trouve de la magie, où l'empereur est un dragon, un Japon transformé en Empire des Quatre Poissons-Chats.

La Voie du sabre est le récit de la vie de Nakamura Oni Mikédi, conté à la première personne. Ce récit est proche d'un voyage initiatique. Mikédi grandit au milieu des courtisanes de son père, qui ne s'occupe pas de lui, jusqu'à ses douze ans, moment où il fera la rencontre du rônin Miyamoto Musashi. Son père décide alors de confier la formation du jeune Mikédi à Musashi afin de permettre à Mikédi d'épouser plus tard la fille de l'Empereur, l'Impératrice-Dragon. L'apprentissage de la voie du sabre ne sera pas aisée pour le jeune homme, qui a un maître pour le moins spécial.

Le récit est composé de trois actes appelés rouleaux, chacun voué à une période de la vie de Mikédi. Au milieu du récit, des petites histoires racontent des points précis liés aux personnages et enrichissent les mémoires de Mikédi. L'apprentissage de Mikédi est pour le moins très différent de ce à quoi on pourrait s'attendre, son voyage passera par la profession de commis de cuisine, ou encore par la Pagode du plaisir. La route vers l'Impératrice-Dragon est sinueuse, et les leçons difficiles à apprendre.

L'univers du roman est très bien construit, on y retrouve bien l'ambiance caractéristique du Japon. Dès les premières pages, on se sent happé par cet univers très dépaysant qui ne manque pas de piquant. Thomas Day nous fait partager sa passion pour le Japon et pour Musashi au travers de ce roman qui mêle de très belle manière violence, traditions, érotisme, et combats.

Les personnages sont aussi particulièrement réussis. Musashi est très énigmatique, on devine des bribes de son passé, cependant il conserve une grande part de mystère. Il essaye de faire passer sa philosophie à son élève avec des méthodes particulières et dures mais arrive à être attachant. Mikédi est aussi un personnage très intéressant, il est face à de nombreux doutes, confronté à des choix difficiles et à l'échec. le fait que ce soit lui qui raconte son histoire de manière rétrospective permet de voir les erreurs qu'il a pu commettre et de mieux percevoir la notion de choix qui est au centre du roman.

Le rythme du roman est très soutenu, les péripéties sont nombreuses. Les scènes de combat sont très expressives. En peu de descriptions, l'auteur arrive à faire passer la beauté et la cruauté de son univers. le style de Thomas Day est fluide et très vif à l'image des combats au katana. L'utilisation des termes japonais apporte un plus indéniable. Les annexes à la fin du roman sont aussi très utiles.

La Voie du sabre est ainsi un excellent roman qui nous offre une vision du Japon médiéval empreinte de fantasy. le récit est habilement construit et arrive à être poétique par moments mais surtout très vif et taillé à coup de katana. le rythme soutenu accompagne des personnages charismatiques et un univers immersif. Un très bon moment!
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Premier roman que j'ai lu de Thomas Day. Est-ce qu'il m'a plu ? Ben, après celui-ci, je me suis tapé L'homme qui voulait tuer l'Empereur (tome 2 de la Voie du Sabre), L'instinct de l'équarrisseur, le Double Corps du roi (coécrit avec Ugo Bellagamba), L'Automate de Nuremberg et Sympathies for the Devil. Ça répond à ta question ?


La Voie du Sabre est un roman initiatique classique dans sa structure et son propos. L'initiatique, faut reconnaître que le terrain est balisé, tu en as lu un, tu les as tous lus.
Thomas Day sort du lot grâce à son cadre, qui mélange Japon féodal et fantasy et va même au-delà. Pas juste le Japon historique avec un tengu et deux dragons en plus, son décor est unique, comme une espèce d'uchronie qui aurait glissé de l'Histoire à cause de la fantasy. J'ai adoré cet univers avec un vrai Japon imaginaire. Une véritable re-création, pas de la bidouille à deux ronds cinquante.
Son Japon fictif, on y croit d'autant mieux qu'il est ancré dans la réalité. Day a mené un travail de recherche sur le Japon médiéval et incorporé son matériau avec intelligence et recul. le recul, c'est souvent ce qui manque, l'écueil qui accouche d'un Japon fantasmé où les samouraïs sont tous des virtuoses du sabre, des modèles d'honneur et de vertus chevaleresques. Là non, ils sont montrés pour ce qu'ils sont : des guerriers. Et à la guerre, l'important, c'est de gagner, peu importe les moyens, pas de participer.
Même remarque pour Musashi que pour le Japon made in Day, c'est le sien, pas un copier-coller du personnage historique ou des versions de légende. Day crée sa version romancée du bonhomme, quelque part entre maître Miyagi (mister tâches ménagères et bricolage de Karate Kid) et Kikuchiyo (Les Sept Samouraïs), le parfum de tragédie grecque en plus.


Excellente lecture que je recommande, comme tous les autres titres cités en début. le seul défaut de Thomas Day, c'est de ne pas s'appeler Daniel, me privant ainsi d'une vanne sur le D-Day.
Si tu as aimé La Voie du Sabre, enquille sur L'homme qui voulait tuer l'Empereur, suite qui n'en est que la moitié d'une, dans le sens où l'univers est identique mais l'histoire racontée indépendante du premier tome.
Lien : https://unkapart.fr/miyamoto..
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La voie du sabre est à classer, je pense, dans le genre uchronie puisque l'auteur revisite de façon magistrale la vie de Myamoto Musachi, un célèbre samouraï. Son personnage arpente une voie du sabre teintée de magie et de monstre tout droit sortit du genre fantasy. Un monde ou l'érotisme n'est pas sans rappeler les belles endormies de Kawabata. Ce livre est incontournable, à lire sous peine de décapitation.
Pour ceux qui aime le personnage de myamoto musachi voir: La pierre et le sable et La parfaite lumière de Eiji Yoshikawa.
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Bon c'est bien simple, j'ai adoré ce bouquin!
Je ne connaissais pas Thomas Day jusque que là et nul doute que je vais désormais me pencher sur sa bibliographie.
J'ai particulièrement aimé la narration, l'auteur ayant fait le choix de nous faire vivre son histoire ( qui s'ancre dans l'histoire connue d'un japon médiéval) par les yeux de Nakamura Mikedi, l'élève prometteur de Musashi, qui raconte son initiation et qui sert de support à la construction de la légende de Musashi. le tout est alimenté par des contes qui livrent leur message, leur leçon, et qui touche de près ou de loin à la légende. L'histoire se construit ainsi à plusieurs niveaux, chacun s'imbriquant les uns dans les autres et se nourissant les uns les autres de manière cohérente.
L'évolution de Mikedi est intéressante puisqu'elle contient en elle même tous les apprentissages et toute la philosophie de la voie du sabre. Elle renvoie aux thèmes chers à ce genre d'épopée, l'honneur, le pouvoir, la justice, l'amour, le sacrifice. Thomas Day explore ainsi la culture japonaise de la grande époque des samouraïs en y apportant sa touche personnelle.
Je n'y connais pas grand chose en culture japonaise mais il m'a semblé évident, à la lecture de ce livre, qu'elle y était présentée avec un respect historique indéniable, une justesse et une connaissance dont les nombreuses références littéraires et cinématographiques en sont les témoins, attestant ainsi la passion dont l'auteur a fait preuve à la rédaction de son livre.
Quoi qu'il en soit, j'ai découvert un auteur à travers ce livre qui m'a donné clairement envie de le lire plus, de me plonger d'abord dans sa suite, puis d'autres, que j'ai déjà ajouté à ma PAL....
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Pour résumer, la Voie du Sabre est un texte brillant qui rend un vibrant hommage au Japon et à sa culture littéraire. On sent l'auteur passionné par son sujet au point de nous livrer un page-turner haletant avec un héros qui restera longtemps dans ma mémoire. J'ai adoré ce texte et je vous le recommande très chaudement !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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Beaucoup aimé ce roman assez court, dans un japon féodal "fantasy", où Thomas Day nous invite à suivre les aventures d'un Ronin (Samouraï sans maître), rustre, taciturne, non dénué d'humour et de philosophie. Un personnage bien connu si l'on est amateur des films d'Akira Kurosawa traitants de ce type de personnages.
L'histoire est linéaire et est entrecoupée par des petits chapitres narrés par des personnages secondaires, qui nous aident à mieux comprendre les enjeux. Qui dit Japon féodal, dit arts culinaires, arts visuels et art de la guerre. Tout est là, et bien amené, avec parcimonie.
Très bonne idée également d'avoir placé en fin de livre un lexique, et d'autres infos voulues par Thomas Day pour ceux qui veulent poursuivre leur virées dans cet univers.
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Thomas Day nous fait entrer dans une légende.

Le tout premier charme de ce roman, c'est qu'il est écrit comme une légende. Ainsi, vous aurez l'impression de lire des rouleaux anciens racontant l'histoire de Mikedi et de Murashi. Une histoire d'apprentissage. Une histoire de respect. Une histoire d'amour. Mais aussi une histoire de haine. En effet, entre ces deux là, la gamme de sentiments est extrêmement développée. En effet, Mikedi est le fils d'un homme de guerre très cruel qui a fait du mal à des proches de Murashi. Mais celui-ci va tout de même l'éduquer pour améluirer la prochaine génération en fin de compte. Mais aussi c'est une histoire d'amour et de respect entre eux car à force de se côtoyer et d'apprendre l'un sur l'autre, il va se développer un respect et un amour filial entre eux.


En clair, leur relation est un accident, pur et simple. Et c'est ce qui en fait la complexité, leur force et aussi leur beauté. Car nul autre que ce couple peut comprendre comment un guerrier peut apprendre à se battre à un garçon qui va forcément le tuer. Et le tour de force de l'auteur c'est bien entendu que cette petite histoire, dépasse de loin la légende, celui de l'homme qui pratique la voie du sabre pour devenir un grand guerrier pour épouser la femme dragon.




Une histoire d'honneur et de code du samouraï.



La force de ce récit, c'est que Thomas Day nous plonge dans un code d'honneur assez prenant qui nous fait réfléchir à des tas de choses. Tout d'abord, le respect des femmes. Un samouraï se doit d'aimer les femmes et non de les battre, de les torturer. Il se doit de remettre en question constamment, réfléchir sur les enseignements de son maître afin d'en affronter la logique. Bref, il doit avoir un enseignement de qualité et doit toujours y veiller soit même. Obéir aveuglément ne fera jamais partie de sa vie, il doit réfléchir par soi même.

Pour résumer. C'est ici un premier tome excellent que j'ai apprécié de la première à la dernière ligne. Et je lirai volontiers très rapidement le second tome. Thomas Day écrit très bien dans le milieu japonais et c'est réellement un univers qui lui correspond bien.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Paru chez Gallimard dans la collection Folio SF, La voie du sabre est un roman inédit où [author:Thomas Day] narre l'histoire du jeune Nakamura Mikédi, qui deviendra l'élève du meilleur samouraï de tous les temps, le redouté Miyamoto Musashi. le roman est surtout un portrait de Musahi vu par les yeux de Mikédi. Et ce Musahi, quel personnage ! Guerrier de légende, amant expert et artiste doué, il n'est pas un domaine où il n'excelle. Mais cette excellence a un prix, que Mikédi découvrira peu à peu. En soi, le Japon est déjà pour nous un univers onirique assez exotique. Mais quand il est décrit avec la maîtrise dont fait preuve l'auteur dans ce roman, il devient tout bonnement fascinant. Qu'il s'agisse de la maison des plaisirs ou de la pagode du bonheur, Day nous décrit les lieux comme autant d'estampes japonaises : les détails sont souvent éludés au profit d'une description stylisée plus poétique. Et si le décor semble parfois se perdre dans le brouillard, c'est seulement pour qu'on puisse mieux en percevoir les détails les plus significatifs. Ce décor poétique n'est d'ailleurs pas le moindre des intérêts de cette histoire. le parcours des deux principaux personnages, Musahi et Mikédi, est lui aussi tout à fait captivant : Musahi incarne la sagesse ancienne, et pourtant pleine de vie, d'un sabreur au sommet de son art. Mais son arme est à jamais vouée à défendre l'opprimé. Mikédi, quant à lui, se découvre peu à peu un destin difficile, exigeant et pourtant très triste. On ne peut qu'être ému devant la richesse de ce récit, qui choisit d'éluder de nombreuses scènes de batailles pour mieux se concentrer sur les réflexions de Mikédi et sur ses multiples interrogations. Il se dégage de ce roman une poésie un peu amère comparable à ce qu'on peut ressentir face à des oeuvres qui évoquent une certaine forme d'inéluctable, comme par exemple [book:Kirinyaga], ou [book:Les chroniques martiennes]. On retrouve également ici le fatalisme propre aux civilisations orientales, noyé sous un déluge de pétales de cerisiers, une pluie de politesses, avec parfois des explosions, aussi brèves que brutales, de sexualité ou de violence. D'ailleurs, ces brusques flambées ne sont que des atours du récit, pareils à ces longues traînées laissées à dessein par un calligraphe, ou dans un morceau musical la note stridente qui nous fait mieux savourer la douceur feutrée du reste de la partition. Je n'ai pas parlé des aspects fantastiques, car ils revêtent peu d'importance en comparaison de l'humanité qui s'exprime ici. Ils sont d'ailleurs assez communs : l'Empereur qui n'a plus rien d'humain, mais ressemble plutôt au dragon japonais, le sabre issu d'une météorite, n'ont rien de fabuleux, ni même d'inattendu. Ces éléments traditionnels viennent assez naturellement dans le récit, et sont étayés par de courtes légendes, placées au sein de l'histoire comme des incrustations de nacre dans un travail d'ébénisterie. La Voie du sabre est donc de ces romans qui s'imposent naturellement, par les seules qualités de leur écriture. Remercions également Thomas Day pour sa bibliographie/filmographie abondante et bien sélectionnée, qui fait de ce roman une porte ouverte sur certains domaines propres à la culture japonaise, comme l'érotisme, le suicide ou les arts martiaux.
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