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Pourquoi le seigneur Ichimonji Daigoro s'est-il opposé à la volonté de l'Empereur, mettant en péril la vie des siens et celle de sa concubine bienaimée Shirôzaemon Reiko?
Pourquoi ses yeux restent-ils secs quand on lui ramène le cadavre de son épouse et ceux de ses enfants sauvagement assassinés par les troupes impériales?
La réponse se trouve certainement dans les yeux noirs de sa concubine, celle pour laquelle il prendra tous les risques afin de garder l'exclusivité de son corps et de son âme.
Belle saga nippone où les trois SSS sont une fois de plus réunis: sexe, sang et samouraï!
Elle peut se lire indépendamment de "La voie du sabre".
J'ai particulièrement apprécié le tandem formé par Daigoro et son acolyte français Bertrand Merteuil de Courcelles espèce de comète perdue au pays des Shôgun et passablement porté sur la chose.
Le Merveilleux et le fantastique nous accompagnent avec le personnage fascinant qu'est le démon du feu. Ce dernier, qui prendra possession du corps de la belle Reiko mettra de l'huile sur le feu et pimentera ce récit captivant.
Thomas Day est un conteur hors pair, il me tarde de lire "L'intinct de l'équarisseur" dans un tout autre registre.
Wai, que rajouter de plus?
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Après « La voie du sabre » voilà que Thomas Day nous plonge à nouveau dans l'Empire des Quatre Poissons-Chats, univers inspiré d'un Japon du XVIIe siècle teinté de fantasy, avec le dernier volume de son plus célèbre diptyque. Attention toutefois, car si « L'homme qui voulait tuer l'empereur » est bien annoncé comme la suite du premier opus, les événements qui y sont relatés se déroulent en réalité plusieurs décennies après les aventures de Mikédi et du renommé Miyamoto Musashi, et se focalisent sur d'autres protagonistes. En dépit de quelques petites références (notamment en ce qui concerne la généalogie des personnages), le roman peut donc se lire de façon tout à fait indépendante sans que la compréhension générale n'en soit bouleversée. Nous voilà donc plongé dans une toute nouvelle histoire mettant cette fois en scène le jeune seigneur Ichimonji Daigoro qui, par amour pour sa concubine Reiko, va défier l'Empereur-Dragon et, accompagné d'un démon et d'un bretteur libertin français, partir en quête de vengeance.

Dans l'ensemble, on peut considérer le pari de Thomas Day comme réussi, l'auteur parvenant comme toujours à nous accrocher dès les premières pages grâce à un mélange de poésie et de crudité dont il a lui seul le secret. le roman n'est toutefois pas exempt de certains défauts qui le rendent malgré tout légèrement inférieur au premier volume qui bénéficiait d'une intrigue un peu plus étoffée et de personnages à la psychologie davantage détaillée. On sait au final très peu de chose sur le protagoniste, cet homme avide de tuer l'empereur afin de venger son amour perdu, si bien qu'il faut attendre plus de la moitié du roman pour qu'on se prenne enfin d'affection pour lui tandis que les personnages secondaires, pourtant très prometteurs, demeurent tout du long trop en retrait. L'histoire se suit cela dit sans ennui tandis que certaines idées de l'auteur font leur petit effet, tel que le majestueux Château-Céleste ou encore les hordes de damnés que recèlent les différents niveaux des Enfers enfouis sous le Mont Fuji.

Si on ne peut pas vraiment parler d'une suite à « La voie du sabre », ce second opus s'en tire cela-dit plutôt bien malgré certains petits défauts. C'est un plaisir de retrouver l'univers dépaysant élaboré par Thomas Day qui nous livre ainsi avec « L'homme qui voulait tuer l'empereur » un roman agréable malgré sa brièveté (le récit avait dans un premier temps été publié sous la forme d'une nouvelle parue dans la revue Bifrost...).
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Ce livre et moi, c'est l'histoire d'une rupture et d'un abandon, donc cette chronique sera courte… Attention spoil !

L'intrigue de ce roman se passe trente-trois ans après les événements du tome 1 jusque là tout va bien…

C'est l'histoire d'un seigneur japonais dont on vient de tuer femme et enfants – classique – parce que l'empereur veut sa maîtresse trop vachement belle – classique – le seigneur refuse et se tient prêt à la bataille tout en prenant le temps de passer son temps à forniquer avec elle – moi, perso, je me concentrerai plus sur la défense mais, soit, on n'a pas tous les mêmes priorités dans la vie…

L'ennemi attaque, le seigneur et ses gens sont confinés et commencent à mourir de soif – classique… et prévisible fallait p'tet moins forniquer – tout le monde est aux portes de la mort mais eux forniquent – peu classique mais admettons qu'à l'aube de sa mort on veuille s'abreuver au corps de l'autre de façon insatiable…

La maîtresse finie par sacrifier sa vie pour sauver son seigneur et maître – ah enfin de l'originalité ! non je rigole… tellement classique ! – son corps est investi par un démon qui va aider le seigneur a obtenir vengeance…

Sa maîtresse est morte mais il tant qu'il continu à b*****, non pardon à honorer quotidiennement ce corps vide de son âme – moralité mesdames ça sert à rien d'avoir de l'esprit du moment que vous faites le trou, comment ça je suis polémique ??? Voilà, ça dure des pages et des pages comme ça…

Donc, je vais encore passer pour l'emmerdeuse de service mais j'ai stoppé ma lecture à la page 116 sans retrouver la motivation de reprendre… pardon mais ce roman a été écrit en 2003, c'est trop récent pour que je lui trouve des excuses… Mais comme d'habitude, j'ai beau lire d'autres chroniques, a priori je suis une des rares à être choquée par ce genre de choses… c'est ça que je trouve le plus terrifiant…

En conclusion donc, je crois que Thomas Day et moi ne sommes pas fait pour nous entendre… On dira que c'est un rendez-vous raté avec cet écrivain mais je trouve ça regrettable, en deux romans, il m'a découragé de lire le reste de son oeuvre… ou dans très, très, très, très longtemps…
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Le premier tome de la voie du sabre fut pour moi l'occasion de découvrir Thomas Day et ce fut une bien belle découverte au point de vouloir me procurer d'autres romans de son oeuvre. Celui ci en fait parti et après lecture, je dois reconnaitre qu'il m'a légèrement déçu par rapport au premier tome. Certes le monde imaginaire très fortement inspiré de la réalité reste cohérent et attractif, mais n'atteint jamais ni l'ampleur ni la portée du précédent tome. En effet, j'ai eu l'impression qu'il était beaucoup moins fouillé, moins abouti, et finalement moins crédible.
J'ai eu la même impression concernant les personnages que j'ai trouvé pratiquement fades. Sans doute est ce dû au fait que contrairement à Musashi ( du premier tome), l'auteur n'a pu s'appuyer sur un semblant de réalité qui donnait toute son "épaisseur" à celui ci.
L'histoire enfin est bien menée et suffisamment prenante pour qu'on s'y attarde jusqu'à la dernière page, mais elle n'atteint jamais la portée du premier tome. Je veux dire par portée que cette histoire essentiellement tournée vers la vengeance ne m'a touché plus que cela. À aucun moment, je ne me suis senti véritablement concerné par le sort du seigneur Ichimonji Daigoro, personnage principal. J'ai suivi ses aventures avec un certain recul, j'ai assisté à sa vengeance sans vraiment y prendre part. En fait, il n'y a pas eu de véritable accroche avec ce personnage qui manquait cruellement de profondeur.
Néanmoins Thomas Day est très doué pour décrire des scènes de batailles mais elles restent tout de même très rares, au risque de décevoir ou frustrer le lecteur avide de ce genre. Le personnage du "feu primordial" est une excellente trouvaille, même s'il est très largement sous exploité, et en incarnant l'aspect surnaturel du récit, il apporte une valeur ajoutée indéniable à l'histoire.
Mon expérience avec Thomas Day ne s'achèvera pas pour autant là. J'ai hâte de découvrir ses autres romans dans d'autres registres...
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Ce roman, bien qu'il soit annoncé comme un deuxième opus de la Voie du sabre, peut se lire de façon totalement indépendante. Les événements dans ce récit ont lieu des décennies après les aventures du celèbre Miyamoto Musashi.

En refusant de faire don à l'Empereur de sa concubine, le seigneur Ichimonji Daigoro a signé la destruction complète de son clan (dont sa femme et ses deux jeunes enfants). Unique survivant de la dernière bataille, Daigoro ne doit sa vie qu'à l'intervention d'un démon, apparu grâce aux incantations de sa concubine bien aimée: le feu primordial, désormais incarné dans celle qui fut son amour. Sa vie est désormais dirigée uniquement par la vengeance et la destruction de l'Empereur-Dragon. Accompagné de son étrange et dangereux allié et d'un infréquentable bretteur gaijin au passé trouble, Daigoro découvrira dans les entrailles du Mont Fuji le prix de ses funestes desseins. Il rencontrera beaucoup de démons et de dieux : il comprendra que sa vengeance est utilisée pour régler des conflits séculaires entre eux.

Si le roman est dans le pure style de la fantasy médiévale, j'ai moins aimé cet opus : c'est un plus ésotérique, car la magie et le rôle des dieux et des démons est très prégnant dans ce récit. de ce fait, je me suis un peu lassé de ses conflits immémoriaux où nos deux héros ne sont finalement que des jouets. La philosophie zen , représentée par la voie du Sabre, n'est que suggérée et elle empreigne moins le récit et les actes du héros. de ce fait, j'ai moins accroché à cette quête de vengeance, même si la fin est assez habile. On peut même dire que c'est presque un happy end puisque les héros et leur ennemi vont trouver au final une certaine sérénité, chacun à leur façon. le style est agréable à lire, c'est dynamique et très inventif. Une bonne lecture mais pas inoubliable.
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Suite de la Voie du Sabre sans en être une puisque le seul point commun entre les deux livres est le Japon médiéval fantastique qui leur sert de cadre. Thomas Day se plait ici à introduire des éléments occidentaux dans son Japon fantasmé : l'enfer de Dante, certains éléments mythologiques, un chevalier français... C'est plutôt réussi mais les personnages m'ont paru manquer quelque peu de profondeur pour une fois. L'histoire se lit pourtant très bien et l'action ne souffre d'aucun temps mort : c'est d'ailleurs autant une qualité qu'un défaut, car le lecteur tout comme les protagonistes n'ont pas le temps de souffler et prendre du recul sur ce qu'il se passe. Mais je chipote peut-être. La fin m'a déçu, car elle utilise un procédé narratif pernicieux... que certains apprécient, donc je suppose que c'est une histoire de goût ! Bon livre en tout cas, calibré pour le divertissement, ce qui est un peu dommage.
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Japon féodale revisité avec fantasy et fantastique, XVIIème siècle.

Le seigneur de guerre Ichimonji Daigoro n'a plus rien à perdre ! Sa famille et son clan ont été décimés par l'armée impériale en raison de son refus de répondre favorablement à la requête que lui a fait l'Empereur. Il a juré de se rendre à la capitale, Edo, et de tuer lui-même le commanditaire de sa tragédie. Il ne fera pas route seul, deux, trois compagnons chemineront à ses côtés et vivront avec lui les détours et autres péripéties qui se trouveront sur leur chemin.

“L'homme qui voulait tuer l'Empereur”, est le deuxième tome de “La Voie du Sabre” de Thomas Day. Comme il est dit dans les autres critiques, on peut lire ce livre de manière indépendante malgré quelques références au premier tome, mais l'auteur conseille cependant de commencer par “La voie du Sabre”.

Selon moi, le niveau de ce livre est inférieur au premier tome. Et contrairement à ce dernier, l'histoire est racontée à la troisième personne, ce qui contribue fortement à la difficulté de s'attacher au personnage principal. de plus, il y a dans ce roman une part de fantastique à laquelle je n'ai pas accroché. Cependant, c'est très bien écrit et comme dans «La Voie du Sabre», les termes spécifiques à l'époque féodale du Japon sont présents, ce qui permet de s'immerger dans cette culture et d'apporter une connaissance sur cette période.
En résumé, J'ai été déçu de ce second tome à l'inverse du premier que j'ai beaucoup aimé.
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Oubliées les subtilités du premier tome, la Voie du Sabre 2 est plus proche du fantastique/horreur que de la fantasy historique. C'est quand même bourrin et j'ai eu bcp de mal à le finir. TD a quand même inventé un style "gore-fantasy historique".
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Le clan Ichimonji est massacré par les troupes de l'Empereur parce que Daigoro a refusé de lui envoyer sa concubine, Shirôzaemon Reiko, dont il est éperdument amoureux. Elle périt néanmoins pendant le siège et Daigoro ne rêve plus que d'assouvir sa vengeance…
Présentée en couverture comme le deuxième tome de la Voie du Sabre, L'homme qui voulait tuer l'Empereur est néanmoins une histoire totalement indépendante des faits qui nous ont été narrés dans le premier tome, et ce en dépit de quelques allusions éparses au fil des pages. En outre, Thomas Day a abandonné presque totalement le mode du récit initiatique pour se concentrer sur l'action et tout ce qui va avec. de ce point de vue, il utilise les mêmes ingrédients que dans La Voie du Sabre, en allant toutefois un peu plus loin encore dans le gore.
Ce qui est regrettable, c'est qu'en ne mettant l'accent que sur l'action, ou presque, Thomas Day oublie de développer son intrigue et le caractère des personnages qu'il nous fait rencontrer. Dès lors, une bonne part de l'intérêt de l'histoire est perdue, notamment par rapport à celle qu'il avait réussie à développer dans La Voie du Sabre, et l'on ne peut s'empêcher de refermer ce roman avec un sentiment profond d'inachevé.
Ce sentiment est-il lié au fait que L'homme qui voulait tuer l'Empereur était initialement une nouvelle (publiée en 2003 dans la revue Bifrost n° 32) ? Je ne saurais répondre à cette question. Tout ce que je peux ajouter est qu'il est heureux que la qualité et, surtout, le dynamisme de l'écriture de Thomas Day demeurent. Cela nous évite l'ennui pur et simple.
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Le roman se situe dans le même Japon de fantasy que "La voie du sabre" du même auteur . Un seigneur Ichimongi Daigoro, est mis en demeure de céder sa maîtresse la sublime et insatiable Reiko à l'Empereur dragon. Son refus entraîne le massacre de sa famille et son clan.Il se lance donc dans la quête de sa vengeance ,aidé par un démon du feu . La tonalité fantasy est plus forte que dans le premier roman ; visite des enfers , démons , dragons et morts vivants. Mais si l'imagination est au rendez-vous Thomas Day échoue à donner vie à ses personnages , les péripéties paraissent gratuites , l'ensemble me paraît inconsistant . C'est dommage ,il y avait matière à mieux faire. J'ajoute que l'auteur pourrait comme Brassens fredonner "Je suis hanté le rut, le rut ,le rut" car quand ses héros ne baisent pas , ils pensent à baiser et cela sans que le texte dégage un véritable érotisme.
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