Avec un titre comme ça "
La treizième seconde du phare d'Eckmuhl" de
Claude Dayan à tout du polar breton qui nous fait voyager en pays bigoudin. La mer et les récifs sont bien le cadre de mystères et c'est un marin pêcheur qui va enquêter.
Yves Dantec vient de prendre sa retraite alors ses compagnons du bar le Doris à Saint- Guénolé lui confient la mission d'élucider une anomalie qu'ils ne s'expliquent pas : certaines nuits, durant quelques minutes, le faisceau lumineux du phare d'Eckmuhl change de rythme avec un balayage toutes les douze secondes au lieu de cinq. À cela vient s'ajouter un autre mystère, l'argent laisser dans la boite aux lettres de Jeanne, la voisine et amie veuve d'un marin pêcheur, laisser la nuit par une organisation secrète irlandaise, les gardiens du serment.
On voit tout de suite que tous ces événements sont liés au phare construit en 1897 et dont le nom vient de la donatrice, la Marquise de Blocqueville fille unique du Maréchal Davout nommé Prince d'Eckmuhl par Napoléon. En honorant la mémoire de son père elle souhaite que "les larmes versées par la fatalité des guerres, que je redoute et déteste plus que jamais, seront ainsi rachetées par les vies sauvées de la tempête".
C'est l'histoire patrimoniale du pays bigoudin, la solidarité et la générosité de ses habitants qui sont appréciables dans ce roman car il y a pas mal d'incohérences dans la succession des événements. Et puis, si la morale est plus que douteuse, ce voyage chez les marins pêcheurs bretons reste un plaisir de lecture. Kenavo !
Challenge Riquiqui 2023
Challenge Multi-défis 2023