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J'ai beaucoup aimé ce court texte qui se présente comme le journal intime que tient la grand-mère de Gaspard. Internée dans une maison de retraite pour personnes atteintes de troubles psychiatriques parce qu'elle commençait à perdre la tête, elle décide de noter pour raconter à son petit-fils ce qui lui est arrivé.
C'est intéressant parce que c'est de son seul point de vue mais elles rapporte aussi les propos de son entourage (sa fille, le commissaire qui l'a recueillie errant à 200km de chez elle, les médecins et infirmiers...).
Elle raconte aussi l'enquête qu'elle mène depuis qu'elle a découvert un vieux pavillon dans le fond du parc dans lequel semble habiter un petit garçon...
A lire !
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Un livre destiné plutôt pour de grands ados ou adultes. Effectivement, je m'interroge si les jeunes lecteurs vont avoir envie de lire un livre qui traite du thème : la maladie d'Alzheimer, si ils ne sont pas concernés par quelqu'un de leur entourage.
C'est l'histoire de Nouchka, une grand-mère qui a été placée par sa fille dans un établissement spécialisée, après s'être perdue à Dunkerque, à plusieurs heures de chez elle. Elle décide d'écrire à son petit-fils qu'elle a élevé, pour ne pas perdre la mémoire. Elle y raconte dans ce cahier, qu'elle lui dédie, son quotidien, ses rapports avec ses proches, ses relations avec le personnel de cet établissement. Peu à peu, elle s'invente une maison au fond du parc, elle y invente un enfant qui y vit... Roman émouvant et pleins de sensibilités qui parle de la maladie, de la distance des proches, et de la souffrance des malades qui essaie de cacher les oublis.
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J'ai beaucoup aimé ce livre- bien écrit en plus.

Je regrette juste qu'il n'aille pas un peu plus loin. J'aurais voulu en savoir plus sur l'histoire de Granninouchka, âgée de 67ans, donc on peut supposer qu'elle soit née pendant la guerre. Si elle s'appelle Nouchka peut on penser qu'elle soit originaire d'Europe de l'Est ? Dans ce cas qui pourrait être ce petit garçon Maurice qui revient hanter sa vie au travers de sa mémoire défaillante ?

Les relations avec sa fille aussi interrogent, pourquoi ce lien si peu facile ?
Quelle a été la vie de Nouchka ? Alors que la plus part des personnes qui perdent la tête commencent avant tout par se souvenir particulièrement bien de leur jeunesse, on a aucun élément concernant son histoire passée.

Les troubles de Nouchka sont particulièrement précoce et son état se dégrade très vite, en quelques mois, j'aurai aimé que l'auteur explore peut être d'autres pistes que la démence sénile.

Bref j'ai aimé ce livre mais j'aurai aimé que l'auteur l'écrive autrement
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Granninouchka vient d'être placée dans un "établissement psychiatrique pour sénile et présénile". Elle décide alors d'écrire dans un petit cahier pour ton petit fils Gaspard, de cette manière elle pense lui montrer qu'elle ne perd pas la tête. Atteinte d'Alzheimer, nous suivons dans son écriture ses moments de lucidité mais aussi ses doutes par rapport à ce qu'elle voit, ce qu'elle croit voir. Un livre bien écrit sur une thématique peu traitée, mais je ne suis pas sure que cela intéresse un public jeune.
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Une histoire courte, simple et agréable. Granninoucka semble perdre la tête. Placée en maison de soin, de retraite ? , elle se promène dans le parc et découvre une petite maison, de garde-champêtre. Elle y rencontre un garçon, assis sur le rebord d'une fenêtre, appelons-le Maurice Environ. On dirait qu'elle voit des fantômes. Elle écrit à Gaspard. Entre les lignes se dessine la relation avec sa fille. Elles sont à la fois proches et se disputent souvent.
L'histoire du chapeau m'intrigue. Granninouchka s'est faite interner, suite à un séjour à Dunkerque, où elle recherchait une boutique - qui n'y a jamais existé - dans une rue précise, une voilette violette, alors qu'elle n'a jamais mis les pieds à Dunkerque, et qu'elle habite à 200 km de là. A la fin, elle trouve dans son armoire une voilette violette, et pense que sa fille l'y a rangée.
C'est comme pour la petite maison au fond du jardin. Tout laisse à croire qu'elle y a existé, puisqu'on y a retrouvé un corps, et pourtant le petit-fils affirme ne pas l'avoir trouvé.
Voir des fantômes, est-ce perdre la tête ?
Vivre dans un monde parallèle, n'est-ce pas parfois ce qu'il reste de mieux à faire quand tout s'en va ?
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Un livre à la fois touchants, et perturbant, on ne sait jamais quand on est dans la réalité ou dans la maladie. J'ai pleurer, et j'ai ris. Franchement je vous le conseille, on est directement dans le personnage de quelqu'un touché par Alzheimer, c'est vraiment très prenant !
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Comme il arrive parfois aux personnes âgées, Granninouchka a perdu la tête ; et pour ces quelques heures d'égarement dont elle se souvient à peine, Granninouchka est placée contre son gré dans une maison de retraite spécialisée. Sa mémoire flanche parfois, elle le sait bien. Mais pour ne pas laisser les souvenirs s'évader, elle décide d'écrire, dans un cahier destiné à son petit-fils Gaspard, ce qui lui arrive au quotidien. Un jour, alors qu'elle se promène dans le parc, elle découvre un curieux pavillon abandonné, dans lequel semble pourtant habiter un jeune garçon prénommé Maurice. La mémoire de Granninouchka lui jouerait-elle encore des tours ?

L'avis de Marion, 14 ans : L'histoire est parfois difficile à suivre, car certains passages sont presque fantastiques. Mais ce petit livre montre un aperçu de la vie qu'ont les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

L'avis de la rédaction : Ce livre, troublant, joue sur la confusion de la narratrice : le lecteur peut-il lui faire confiance, et croire en cette histoire presque fantastique, ou doit-il placer le récit sur le compte de la maladie, et rompre le pacte narratif ? Sur un mode métaphorique et original, l'auteur aborde un problème grave, celui de la mémoire qui fuit devant le passage du temps et la maladie.
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La fin d'une vie racontée très tendrement à son petit-fils, par une charmante grand-mère.
La relation intergénérationnelle, le 4ème âge et la transmission sont ENFIN abordés pour la jeunesse.
Pour lecteur averti, dès 10 ans.
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