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Critique de Ziliz


Ah, les obligations sociales !
Comme le père de Gaspard est lié « à la vie, à la mort » avec celui d'Hector, les deux garçons doivent se côtoyer. Difficile pour Gaspard de faire bonne figure lorsqu'il est invité chez ce gosse de riche capricieux et tyrannique.
Là, par exemple, cette fête costumée commence mal : le sale môme se sent offensé par la tenue de Gaspard, on frôle l'incident diplomatique. Finalement, cette fiesta entre enfants prend une autre tournure, aussi inquiétante qu'amusante.

De cette auteur, j'avais lu le très touchant 'Tes petits camarades'.
Il est à nouveau question ici de relations difficiles entre enfants, soumises à des exigences adultes. On le lit le coeur un peu serré (on peut rester sensible toute sa vie au fait qu'un autre enfant soit injustement favorisé, et que cela ne se discute pas).
Mais l'auteur ajoute du piquant avec une intrigue pleine de suspenses et de surprises, légèrement angoissante, et dont la fin se révèle amusante.

J'ai admiré le style soutenu du vocabulaire, tout en me demandant si un éditeur accepterait toujours ce genre de tournure : « Ordinairement, Gaspard franchit ce perron avec papa et maman. On vient un samedi soir pour dîner, ou pour déjeuner un jour férié. »
C'est justement l'un des sujets d'une table ronde à laquelle j'assiste demain, et qui compte Valérie Dayre parmi les intervenants : « Auteur jeunesse : quelles évolutions en 20 ans ? »
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