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Second tome de notre duo atypique : Colomba Caselli et Dante Torre.


Le train Milan-Rome arrive en gare. Tout le monde descend sauf les passagers de première classe. Colomba Caselli, réintégré depuis peu est la première sur les lieux et ne peut que constater l'horreur. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un attentat terroriste puisque celui-ci est revendiqué. Seulement, quelques éléments troublent notre enquêtrice. Tout semble en effet trop propre, trop bien pensé, trop parfait. La suite semble lui donner raison puisque suite à une vague d'arrestation sans précédent dans toute l'Italie, l'imam d'une mosquée est tué, mais lui révèle que tout est faux.
Colomba entre en contact avec Dante Torre qu'elle n'a pas vu depuis des mois. Ensemble, ils décident de mener l'enquête dans un passé mêlant horreur, psychologie, expérience dont le seul lien est une femme momie du nom de Giltiné.


Après le succès incroyable de Tu tueras le père avec son intrigue puissante et machiavélique, il est difficile pour un lecteur d'oser tenter la suite de peur de voir le second volet moins bon que le premier. Eh bien, vous pouvez y aller les yeux fermés même si l'intrigue est moins prenante que la première sur certains aspects mais reste toujours dans la même veine !!😈


Tu tueras l'ange nous propose une intrigue sur base de complot, de vengeance et d'un passé sombre où Dante se trouve mêlé.
Comme toujours, Sandrone Dazieri ne laisse aucun moment de pause au lecteur. Dès le départ, le ton est donné avec ce massacre dans le train qui ne sera que le premier d'une longue série. Plus le lecteur avance dans le récit au travers de l'enquête de Colomba et Dante, plus le lecteur descend dans l'horreur et le machiavélisme. le lecteur tourne les pages avec avidité attendant la suite et ne pouvant lâcher le livre.
L'apothéose est atteinte avec le final sanglant et les révélations. le plus dur sera d'attendre la sortie du tome 3 pour comprendre comment tout cela va se terminer !😈


Autre point fort de cette série est sans conteste, notre duo complètement atypique et asocial. D'un côté, une femme flic souffrant de trouble post-traumatique et réticente à la hiérarchie ; de l'autre, Dante Torre, ancien enfant kidnappé souffrant de tellement de troubles et se soignant avec tellement de substances, qu'il est à lui seul une pharmacie ambulante.
Le lecteur est de suite en empathie avec ses deux êtres abîmé par la vie qui sont aussi la source d'humour et de fraîcheur au milieu de la trame morbide de l'histoire.


Un thriller diaboliquement bien pensé et accrocheur. Vivement le tome 3 afin de découvrir le devenir de nos deux héros.🤗
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Tu tueras l'ange est la suite directe de Tu tueras le père de Sandrone Dazieri.
Disons le tout net, comme j'avais beaucoup aimé le premier tome que j'avais dévoré, j'étais très contente d'avoir ce deuxième tome entre mes petites mains.
J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les deux personnages du premier volume de cette trilogie : la commissaire Colomba Caselli et le très torturé Dante Torre.
Ce deuxième tome commence tout de suite sur les chapeaux de roues avec un attentat dans le train Milan-Rome. C'est Colomba qui va être chargée d'enquêter sur cette histoire qui semble se diriger vers des auteurs flirtant avec les mouvances islamistes. Après maintes péripéties, il va se révéler qu'un mystérieux personnage est à l'origine de cet attentat. Cet ange de la mort, surnommé Giltiné semble laisser un sillage bien macabre depuis des années. Quel est le lien entre les différents meurtres qu'on pourrait lui attribuer ?
De Rome à Berlin, Colomba et le savoureux Dante vont essayer de trouver les réponses aux questions qui ne cessent de se poser. Je reconnais que Dante est mon personnage préféré. Complètement atypique, claustrophobe, irrévérencieux et plus que camé aux Xanax qu'il croque à tout bout de champ, il est cependant une ressource et un adjoint indispensable pour permettre à Colomba d'avancer dans son enquête.
Cependant, contrairement au premier tome, j'ai moins accroché à cette histoire que je trouvais d'ailleurs un peu plus prévisible. Moins de suspens, donc, et moins de fébrilité de ma part pour connaitre le fin mot de l'histoire .De plus, Dante était vraiment au centre du tome précédent, ce qui n'était pas le cas cette fois-ci. Un deuxième tome un ton en dessous du précédent selon moi, mais suffisamment accrocheur pour que j'attende la suite avec impatience tout de même ! D'autant plus que la fin se termine de manière à n'avoir qu'une seule envie : lire la suite ! Elle sort quand d'ailleurs cette suite ?



Challenge Pavés 2018

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2eme opus des enquêtes de la Commissaire Colomba. Cette fois, il s'agit d'un wagon entier dont les occupants sont retrouvés morts.
S'agit-Il d'un attentat terroriste ?
Colomba peut compter sur l'aide de Dante, personnage si particulier de part son vécu ( voir le premier roman basé sur son passé ), il n'est pas au top de sa forme et souffre pas mal psychologiquement, plus que d'habitude.
Les voilà tous les deux embarqués dans cette enquête sur un mystérieux Ange de la mort, en marge de l'enquête officielle comme d'habitude car personne ne croit en leur théorie.
Si le premier roman avait l'avantage de la surprise et de la decouverte, celui- ci beaucoup moins. Il ressemble trop au précédent avec l'effet de surprise en moins, le suspense en moins et l'intérêt de l'histoire en moins .
Comme sur le premier roman, j'ai vu arriver le truc, si la première fois ça ne m'a pas gênée, deux fois d'affilée, un peu.
Seule la fin du roman me donne envie de lire le prochain, car il y aura une suite, impossible qu'il n'y en ait pas une. J'espère seulement qu'elle sera plus à la hauteur du premier roman.
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J'ai un poil moins aimé ce roman que le précédent de l'auteur bien qu'on y retrouve les mêmes qualités, le charme de la découverte et de la nouveauté en moins. Par contre j'ai encore plus apprécié le procédé qui consiste à ponctuer la narration de chapitres intitulés Avant, rédigés en italique, qui informent le lecteur d'événement passés, ignorés de Colomba et Dante. Ces chapitres sont suffisamment mystérieux et énigmatiques pour titiller le lecteur, créer ou maintenir le suspens, aiguiller le lecteur, lui donner l'impression qu'il en sait plus que Colomba. Bref, c'est très malin et très bien fait. L'intrigue commence fort, très fort: Colomba est appelée pour constater un décès, pas forcément suspect, dans un wagon en gare de Rome, et elle découvre que tous les passagers du wagon sont mort, dans ce qui a tout l'air d'un attentat terroriste. Elle a un doute, fait appel à Dante qu'elle n'avait plus vu depuis des mois. Et les voilà partis sur une piste improbable aux yeux de la hiérarchie de Colomba. du coup leur enquête a un peu de mal à décoller, mais ensuite elle s'accélère, va les conduire à Berlin puis en Suisse et transforme presque le roman policier en roman d'espionnage. En à peine plus d'un an, deux enquêtes aussi tordues limitées à Rome, cela aurait été invraisemblable, donc, tant qu'à faire l'auteur est passé à l'international ! Ce qui m'a le plus chagriné c'est que placer la Boîte, même imaginaire, à Douga 3, c'est un peu comme cacher un immeuble dans une forêt, ça ne marche pas vraiment, n'importe quel satellite le repère, comme ils ont d'ailleurs repérés les antennes géantes bien réelles de Douga 3, un bâtiment de cette taille aurait été beaucoup plus à sa place dans la banlieue isolée d'une ville fermée et difficilement accessible même aux soviétiques, mais évidemment en Ukraine il n'y avait que Sébastopol et Dnipro, et là (ou dans une autre ville fermée d'URSS) l'intrigue n'aurait plus du tout marché. J'ai adoré par contre le passage où Dante, pourtant toujours le premier à voir des liens là où la police ne voit que des coïncidences, se fend d'une conférence sur les théories du complot ! Quant au personnage de l'Ange, pourtant peu accrocheur au début, il est bien plus fouillé et complexe que ne l'était celui du Père dans le volet précédent, mais je regrette de ne pas en savoir plus sur lui en refermant le livre. Il y a toujours autant de retournements (mais le lecteur, connaissant l'auteur, est moins surpris) et cela finit avec un tel cliffhanger que, malgré un tout petit peu de déception j'ai fermé ce livre en enchaînant sur le troisième volet dans la foulée.
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Sandrone Dazieri a fait une entrée remarquée dans le monde du thriller en 2015 avec « Tu tueras le père ». Il n'en était pas à son coup d'essai, mais c'est bien ce livre, mis en lumière à l'époque par la nouvelle collection « La Bête Noire », qui a fait connaître cet auteur italien. Je m'étais régalé dans cette aventure efficace aux personnages marquants.

Ce nouvel opus reprend quelques temps après la première enquête. Sandrone Dazieri n'a plus besoin d'introduire les protagonistes que l'on connaît très bien. Une nouvelle fois, ce sont

eux qui apportent le petit plus. Colomba avec son caractère fort est toujours dépassée par ses excès de dynamisme. Dante avec son passé tourmenté est encore pris de crises incontrôlables. Tous ces défauts, qui font aussi leur charme, les entraînent dans des situations étonnantes et imprévisibles. On s'attache donc à ses deux inadaptés et on a de l'empathie pour eux.

L'histoire est du même acabit mais un peu plus classique que la précédente. Des drames du passé ressortent et viennent une nouvelle fois perturber le quotidien de nos deux héros. Il va faire ressortir leurs démons et les mettre dans les pires postures. On va voyager dans plusieurs pays à la poursuite d'un ennemi avide de vengeance. Cette suite permet aussi de faire le lien avec le « Père ». Elle s'insèr

e très bien dans cette série et permet de lever le voile sur des événements plus importants qu'ils n'y paraissent.

Avec cet épisode un cran au-dessous du précédent mais parfaitement maîtrisé, Sandrone Dazieri réussit à valider tous les espoirs placés en lui. Il reprend avec brio tous les éléments qui avaient fait son succès et confirme qu'il faudra compter sur lui dans le futur. Bien que l'histoire semble suivre les mêmes rails et utilise les mêmes ficelles, j'ai pris du bon temps dans cette nouvelle intrigue aux côtés de Colomba et Dante. Les péripéties se succèdent sans pause, les personnages sont toujours aussi attachants et le suspense tient le lecteur en haleine de bout en bout. La fin du livre ouvre la voie à un troisième volet que je surveillerai avec attention.
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Outre Dante et Colomba que l'on retrouve avec plaisir, c'est l'ensemble des personnages gravitant autour d'eux qui nous touchent. Des personnages torturés, complexes, et des descriptions qui collent merveilleusement à leur état. Il en est de même pour les lieux dans lesquels nous transporte l'auteur, l'ambiance des rues , nous offrent une complète immersion dans chacun des pays.
En revanche, la fin, souffre, à mon goût d'une petite perte de rythme, paradoxalement peut-être à cause d'un surplus de révélations?
Assurément, je ne pourrai pas résister longtemps lors de la sortie d'un prochain roman de Sandrone Dazieri!

SP
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J'avais pas mal de réserves sur le premier tome de cette trilogie de Sandrone Dazieri, Tu tueras le Père, et j'en ai plus encore sur le deuxième : Tu tueras l'Ange… L'auteur divise cette fois son livre en deux parties, mais numérote les sous-parties de I à V et il les titre en anglais. Il reprend, comme dans le livre précédent, des « Avant » de quelques pages en italique et recommence la numérotation des chapitres à chaque sous-partie. Il me semble que, souvent, quand la construction d'un roman est travaillée, c'est plutôt bon signe. La déception n'en a été que plus grande…
***
Comme dans le tome précédent ; le début est très accrocheur et réussi, mais très vite, l'effet de surprise s'estompe. On connaît déjà les personnages, leurs qualités et leurs carences : les descriptions de leurs symptômes et des leurs crises n'attirent plus autant la sympathie. Par ailleurs, j'ai trouvé que les crises de Colomba et la claustrophobie de Dante s'atténuaient, voire disparaissaient de manière bien opportune selon les besoins de l'intrigue… Je passerai sous silence la vacuité des dialogues et le remplissage toujours plus généreux. Je ne tenterai pas non plus de résumer cette rocambolesque histoire de complot russe sur fond de Tchernobyl et de manipulation des esprits. J'en serai bien incapable vu le nombre d'incohérences et d'invraisemblances. L'auteur lui-même semble comprendre que ses personnages puissent douter des explications qu'on leur donne : « Deux ou trois fois sa crédulité avait été mise à rude épreuve », écrit-il avant d'envoyer Brigitte vérifier sur Internet… Certaines des situations qui se veulent dramatiques et angoissantes sont tellement outrées et invraisemblables qu'elles en deviennent drôles... J'avoue avoir éclaté de rire à cause du scorpion (p. 524-525) ! J'aurais pu rater l'anecdote : je lisais en diagonale depuis un bon moment.
***
Même si le final est construit de manière à ce que le lecteur ait envie de connaître ce qui arrivera à Dante et à Colomba, je ne lirai pas le troisième tome… et je suis loin d'être la seule : sur Babelio, le premier tome a obtenu 465 notes, le troisième seulement 36.
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La suite directe de Tu tueras le Père.
Les mêmes personnages, avec des enjeux similaires: trouver la vérité.

Mais contrairement à ce que j'avais affirmé dans mon commentaire (car ce ne sont jamais des critiques) sur le livre précédent, ici on ne parle pas de vilain, mais bien de vilaine.

Bon, le voile est tombé, mais ne vous en faites pas, ce n'est pas un scoop, on le sait dès le début.

En parlant de scoop, sans vous dire pourquoi, je devrai partir à la recherche du prochain livre, peu importe les épreuves.
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Tout excitée de tenir ce roman entre mes mains, j'ai commencé par relire "Tu tueras le père" , opus sacrément bien tourné. le hic, c'est que cette seconde lecture n'a fait qu'amplifier les défauts criants ("youhouhou, c'est nous les défauts" ai-je entendu très distinctement) de cette suite.
Interrogation métaphysique : faut-il écrire une suite ? Et fallait-il écrire une suite à ce livre -là précisément ?
Réponse : oui mais en prenant son temps. Fallait pas l'écrire à l'arrache, avec l'éditeur ramassant les copies chaque soir.
Ça aurait évité une construction mollassonne et une tendance marquée à l'auto-parodie.
Mollassonne parce que l'enchaînement des péripéties n'a pas le caractère de nécessité absolue qui faisait le charme du premier tome, pelote habilement dévidée jusqu'au coeur du mystère. Là, les avancées de l'enquête sont souvent traitées avec désinvolture, genre tiens-au-fait-j'ai-rencontré-quelqu'un-qui-est-d'acord-pour-nous-en-dire-plus-long-si-c'est-pas-une-chance-quand-même.
Quant à l'auto-parodie... les personnages sont devenus une caricature d'eux-mêmes. Dante fait la même chose que n'importe quel protagoniste de thriller, sauf que l'auteur entrelarde les scènes d'action de remarques sur le "thermomètre intérieur " de son héros qui menace (en vain) d'exploser toutes les heures, quand Dazieri se souvient qu'il a créé un personnage claustrophobe et qu'il doit justifier de l'avoir enfermé dans une pièce dépourvue de fenêtre (une morgue, en l'occurrence) pour les besoins de l'enquête.
Dante passe son temps à se sentir très mal et à prendre sur lui, et Dazieri taille sa route sans plus se préoccuper de cohérence psychologique, c'est qu'il a un thriller à terminer.
Je passe sur les chapitres "avant" qui tournent à la recette, et sur tout ce qui sent le réchauffé, ingrédients récupérés à la hâte sans qu'ils soient justifiés hors du contexte du "Père".
Allez, Sandrone, un bon geste, dis à ton éditeur d'aller se faire voir, prends-toi 4 ou 5 ans cool, et peaufine-nous ce troisième tome !
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J'avais beaucoup peiné à la lecture de Tueras le Père, j'avais donc un petit peur en ouvrant Tu tueras l'ange mais surprise au début de cette lecture ou il y a rapidement des morts très étranges dans un train.

Tout les passagers de la première classe sont décédées et sans raison apparente au premier abord, Colomba se rend sur place pour enquêter. Très rapidement elle va solliciter l'aide de Dante pour cette enquête. Elle enverra Los Amigos chercher celui-ci.

J'ai aimé dans cette lecture d'en connaître plus sur ces deux personnages au combien complexes, mais je trouve qu'au bout d'un moment le livre commence à devenir long du fait de ses 597 pages et le récit nous entraine vers quelque chose de beaucoup plus complexes que ce que l'on peut penser au début de la lecture.

J'ai beaucoup aimé au début de la lecture les théories du complot évoqué par Dante. Et je dois reconnaite que Sandrone Dazieri sait écrire des thriller vraiment différent de ceux des autres écrivains.
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