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sur 812 notes
Un enfant disparu, sa mère retrouvée décapitée et son père suspecté. Sur l'enquête, tout le monde est persuadé d'avoir résolu l'affaire avec une banale histoire de famille. Rovere sollicite l'aide de Colomba Caselli, commissaire en congé maladie après un attentat à la bombe et lui demande de rencontré quelqu'un de spécial : Dante Torre, ancienne victime d'un kidnappeur et psychiquement instable.
Petit à petit, leur collaboration assez houleuse leur permet d'écarter la thèse d'un drame familial. Pire… les indices trouvés font comprendre à Dante Torre que son tortionnaire surnommé le Père est derrière tout cela avec des ramifications touchant de nombreuses sphères de la société.
En qui avoir confiance ?


Un thriller à couper le souffle !😈
Le Père est là dans toutes les pages, nous sentons sa présence, son influence et pourtant, tout comme Dante et Colomba, nous ne pouvons l'atteindre et le comprendre, et ce, jusqu'à la dernière page. Au fil de notre lecture, nous faisons à chaque fois un pas nous rapprochant de lui mais par la même occasion nous sombrons également de plus en plus dans l'horreur avec un retournement de situation puisque le chassé, à savoir le Père se transforme en chasseur face à Dante.
Les révélations pleuvent avec à chaque fois des rebondissements inattendus. Et nous pauvre lecteur, nous sommes littéralement accrochés au livre, tournant les pages afin de suivre cette histoire.


Ajouté un cela un duo de héros de choc ! Colomba et Dante, deux êtres psychiquement fragiles qui face à l'horreur doivent s'aider et se dépasser. Sandrone Dazieri semble se complaire mettre ses deux héros en difficulté et nous brosse des portraits d'eux vraisemblables. Exit le super héros bodybuildé et sûr de lui…À la place, un Dante complètement brisé par son passé et accroc aux anxiolytiques, un homme frêle qui face à des situations se met en mode « hors service ». Colomba, une commissaire victime de crise de panique et ne sachant plus ce qu'elle désire réellement. Ce duo si improbable va pourtant faire des étincelles.


Enfin, une intrigue digne d'un thriller psychologique haletant et anxiogène. C'est simple, par moment je pense que le lecteur aurait apprécié emprunter quelques cachets dans la pharmacie de Dante. Sandrone Dazieri ne se contente pas de nous raconter une histoire, il nous l'a fait carrément vivre de l'intérieur. le vice est même poussé plus loin puisque l'auteur semble prendre plaisir à maltraiter son lecteur : combien de fois le lecteur pense arriver à un dénouement avant de voir surgir un rebondissement inattendu et machiavélique le poussant encore plus loin dans les sphères de l'horreur.


Bon si vous n'avez pas encore compris. J'ai adoré,dévoré, paniqué. Je ne connaissais pas cet auteur et mon seul regret est de ne pas l'avoir connu plus tôt. 👍

L'Ange des tueurs sort en mai. 😍
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Je découvre un nouvel auteur avec Sandrone Dazieri, et à ma grande surprise il s'agit également de mon premier roman italien, il était temps !
Entré dans ma PAL par la grâce de quelques critiques élogieuses de babéliamis, ce livre m'a procuré un très bon moment de lecture, je n'ai pas vu défiler les pages.
La commissaire Colomba Caselli qui se remet lentement d'une sérieuse blessure et de troubles post traumatiques est appelée sur les lieux d'un meurtre, une mère a été tuée, son fils de six ans est porté disparu et tout semble accuser le père au passé violent, une affaire plutôt simple apparemment...
Sauf que ce n'est bien sûr pas le cas, Colomba va, à la demande de son supérieur devoir collaborer avec Dante Torre qui enfant, fût kidnappé et séquestré durant onze années avant de s'évader.
Vous l'avez compris, cette histoire nous propose une association atypique du genre tandem décalé si ce n'est que là il s'agit d'un tandem post traumatisé que tout n'oppose pas, un tandem d'une belle complémentarité.
Les personnages sont bien travaillés et les dialogues sont passionnants, en fait j'ai trouvé le scénario particulièrement sophistiqué, le genre que j'apprécie dans le sens où il laisse des "trous" qui finissent par vous titiller, vous vous dites, tient, une petite incohérence... et en fait non, elle finit par être expliquée, car l'auteur ne laisse rien au hasard (vous vous rappelez le film "sixième sens" ?).
Une belle enquête dans un contexte bien travaillé, un rythme impeccable avec des chapitres courts et quelques flash-backs qui apportent un vrai plus, mais surtout, un suspense qui sera présent jusqu'à la dernière page.
je ne vais pas en dire plus à part peut-être me permettre une comparaison : ces derniers temps j'étais plutôt abonné à des lectures estampillées Thilliez, Giebel ou Lemaître, soit un style plutôt speed et nerveux, avec Sandrone Dazieri on descend un cran en dessous et on a l'impression de profiter du paysage ;)

PS : C'est la 200ème critique rédigée pour ce livre...
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Merci à Babelio, Masse critique et Robert Laffont pour m'avoir donné l'occasion de chroniquer ce livre mais franchement c'est inutile. Ce livre est tellement bon qu'on ne voit pas comment il pourrait éviter le triomphe et j'espère bien qu'il va renvoyer Millenium dans les cordes parce que ce thriller là est autrement bien fichu.
Tiens, le couple de détectives, par exemple: deux victimes abîmés par des expériences hors-norme qui oscillent entre des crises de panique et une conception très personnelle de la résilience à base de baston et de gamberge. Beaucoup plus fort que la hackeuse et le journaliste. Et le scénario ! 660 pages, peut-être, mais guère de graisse. Peu d'explications sur les tenants et les aboutissants (mais des mots-clés pour se renseigner soi-même sur Internet, j'adore) et une action trépidante mais logique, loin des twists artificiels et fatigants à la Quebert (mais je ne voudrais viser personne).
Et qui sait qui va pouvoir trouver pour Noël le cadeau parfait, pour le cousin gauchiste, la belle -mère qui pense que le Da Vinci Code c'est de la littérature, le frère conspirationniste et la soeur intello? Et ben c'est moi.
M. Dazieri, je n'ai qu'une chose à vous dire, si vous pouviez sortir le tome suivant assez vite, ce serait vraiment bien (Vous ne pouvez pas laisser vos lecteurs dans cet état ?!).
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Sandrone Dazieri remercie à la fin, les lecteurs, d'avoir fait ce voyage avec lui. A mon tour, je le remercie de m'avoir fait faire ce voyage qui n'a pas été de tout repos mais qui a été très prenant .
Ce thriller arrive dès les premières lignes à nous rendre addict, il n'y a pas une seconde d'ennui, on lit avec avidité et on suit avec grand plaisir Dante et Colomba dans leur quête .
Dante Torre est un homme qui a été enlevé lorsqu'il était enfant et est resté en captivité pendant plusieurs années sous le joug et l'emprise du "père". Colomba quant à elle, est une jeune policière sortie de l'hôpital et souhaitant démissionner. Ils vont être amenés à se rencontrer suite à un enlèvement d'enfant . Ce duo fonctionne bien et nous conquiert. Ces deux personnages fragilisés captent notre attention et suscitent d'emblée notre sympathie. Leur relation est touchante .
Ce thriller nous fait vivre des moments forts et nous bousculent. Je ne regrette pas une seule seconde d'avoir fait ce voyage et je signe tout de suite pour en entamer un autre.
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Stefano Maugeri est parti ce matin là pique-niquer avec sa femme et son fils. Après s'être assoupi, il découvre que son fils a disparu et sa femme est décapitée.

Conclusion rapide de la police : c'est lui le coupable.

Mais le chef Rovere charge l'un de ses commissaires de mener sa propre enquête en parallèle car la version officielle ne lui convient pas.

Colomba Caselli, aidée de Dante Torre, qui fut kidnappé durant 11 ans dans son enfance par celui qu'il appelle le Père, sont ainsi persuadés que le petit Maugeri est toujours vivant.

Et lorsque Dante retrouve sur les lieux du crime un sifflet qui lui avait été donné par le Père, il est alors convaincu que celui-ci est derrière cet enlèvement, car il n'a jamais cru à sa mort.

Ces deux personnages vont alors mener leur enquête, malgré leurs déséquilibres psychologiques, elle parce que le dernier homme qu'elle poursuivait s'est fait exploser à quelques mètres d'elle, tuant plusieurs personnes, lui parce que depuis son enlèvement et son séjour dans un silo durant 11 ans, il n'a plus de vie sociale et ne supporte plus les espaces clos.

A mon avis :
Un thriller psychologique bien mené, avec de nombreux rebondissements et des personnages complexes et bien appréhendés.

On est cependant parfois un peu perdu dans les protagonistes du fait des prénoms italiens pas toujours faciles à retenir, mais sans que cela ne soit trop difficile néanmoins.

L'intrigue est bien menée, elle se développe progressivement, ce qui permet au lecteur de rester accroché au récit jusqu'à la fin.

A titre personnel, j'avais deviné qui était le Père assez rapidement, mais d'autres intrigues permettent de conserver du suspens malgré tout jusque très loin dans la lecture.

Les deux personnages principaux s'accordent bien et pour une fois il n'y a pas d'histoire d'amour banale entre eux, ce qui change des polars où cohabitent un homme et une femme, qui ne peuvent que tomber dans les bras l'un de l'autre avant la fin du récit.

Quelques improbabilités néanmoins avec le personnage tourmenté qu'est Dante, qui ne supporte pas les lieux clos, mais qui passe son temps à y être confronté tout de même et finalement à se dominer.

Pour moi la situation géographique de l'action de ce polar en fait une bonne part de l'originalité car il n'est pas si fréquent de visiter l'Italie dans les romans policiers.

C'est un thriller prenant et assez original.

D'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :
https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
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Avec une injonction aussi froide, on s'attend à un thriller violent et implacable...

C'est le cas! Mais au-delà de l'horreur et des agissements inhumains de certains des protagonistes, ce livre tient captif le lecteur, autant pour ses deux personnages principaux que pour l'histoire racontée.

Car la policière romaine , Colomba, qui se remet difficilement d'un attentat dont elle a été une des victimes, et Dante Torre, rescapé d'un silo où il a été enfermé durant plusieurs années de son enfance, sont des êtres complexes, très attachants, devant chacun combattre ses démons. Ils vont former un duo improbable mais efficace, menant une enquête officieuse et illégale.

Quant à l'histoire, dans un style nerveux avec des dialogues percutants, passionnante même si elle fait souvent frissonner de dégoût ou d'angoisse, aux multiples rebondissements, je n'en dirai presque rien. Juste quelques mots-clés pour éveiller votre intérêt : expériences scientifiques sur des humains, autisme, la figure terrible du Père, résilience...

Je découvre cet auteur italien par hasard, c'est une amie qui m'a prêté le livre. Eh bien, très bonne pioche! Les malheurs de Colomba et Dante peuvent néanmoins sembler un peu excessifs! Leur résistance physique aussi...Le deuxième tome m'attend, j'espère qu'il est tout aussi prenant!
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Voici un bouquin que j'ai acheté tout à fait par hasard.
Je me rappelle parfaitement avoir été en premier lieu intriguée par la couverture et par le titre de ce livre. Puis la quatrième de couverture m'ayant plutôt alléché, je me suis retrouvée avec ce livre d'un auteur que je ne connaissais absolument pas dans ma PAL.
Il s'agit d'un thriller très efficace qui remplit sa mission de page-turner. Ce n'est certes pas le premier livre de cette catégorie que je lis, mais j'avoue avoir été happée par l'histoire qui a eu le mérite de me tenir en haleine.
Le style de l'auteur, simple, qui va à l'essentiel et qui est émaillé de dialogues très efficaces, se laisse lire facilement et j'avoue m'être prise au jeu et avoir eu une seule envie : finir ce livre au plus vite.
Apparemment Sandrone Dazieri est scénariste de série télévisée et ceci explique certainement son style fluide et facile à lire. de plus, il sait tenir le lecteur (et la lectrice) en haleine et son récit est super bien rythmé. On ne s'ennuie pas une seconde même si ce livre fait ses 743 pages. Ici, pas de temps morts, pas de longues descriptions, on va à l'essentiel…
Et l'histoire, me direz-vous, que raconte-t-elle ? Avec ce titre, j'avoue avoir pensé en premier lieu à un livre avec une dimension mystique ou religieuse. Eh bien que nenni !! Ici, le Père est le nom que s'est attribué un mystérieux kidnappeur. Une de ses victime a réussi à s'échapper au bout de quelques années et est actuellement un adulte qui essaye de mettre ses connaissances au service de personnes recherchant des disparus. Ce survivant, car comment peu-ton l'appeler autrement, se nomme Dante Torre. Il va être contacté par une commissaire en charge d'une enquête au sujet d'une disparition d'enfant. La commissaire en question est Colomba Caselli. Comme Dante, Colomba est une écorchée de la vie et l'association de ces deux personnalités fragiles ne semble pas du tout une bonne idée au départ. Cependant, la magie va fonctionner et ces deux-là vont réussir à se comprendre et à faire un binôme très efficace.
Je n'en raconterais pas plus au sujet de cette histoire aui comporte bon nombre de rebondissements histoire d'en pimenter la lecture.
La fin m'a relativement surprise et m'a donné envie de lire la suite, car oui, il va y a avoir une site mettant en scène les mêmes personnages.
De plus, cette plongée en Italie et principalement à Rome m'a ravie. J'ai visité cette ville si particulière et chargée d'histoire il y a 18 mois et l'évocation de certains lieux et quartiers que j'ai pu visiter était fort sympathique.


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« Tu tueras le père » est le genre de roman qui sort de nulle part et dont les critiques sont unanimes. Dès sa sortie, sous la bannière d'une nouvelle collection « La bête noire » chez Robert Laffont, toute la presse, tous les blogueurs ont fait l'éloge de cet auteur qui m'était inconnu jusqu'alors.
Autant le dire tout de suite, j'ai vraiment accroché à cette histoire. J'ai tout de suite été emballé dans cette aventure aux relents malsains. L'atmosphère de secrets et de non-dits crée une envie de connaître la suite. Sans temps mort, les évènements et l'action se succèdent, au fur et à mesure que le mystère se désépaissit. le scénario est bien ficelé et semble documenté.
Mais ce qui fait de ce thriller une véritable réussite, ce sont les personnages ! En effet, ils sont d'une grande originalité et je m'y suis vraiment attaché. Colomba, l'inspectrice battante aux actes incontrôlés et Dante, le reclus au passé traumatisé, vont très rapidement constituer une équipe hors du commun. Grâce à une plume agréable, Sandrone Dazieri fait vivre à ses deux compères des péripéties qui vont rouvrir leurs plus profondes blessures et mettre en lumière leurs failles sentimentales. Leurs deux caractères pourtant si différents vont finalement se compléter. Ils créent un ensemble basé sur une asociabilité commune. Ils deviennent alors des personnages marginaux pour lesquels on a de l'empathie et on s'inquiète pour eux.
Pendant leurs différentes investigations, ils vont aussi croiser un grand nombre d'individus aussi bien alliés qu'ennemis, qui sont aussi captivants…Et que dire du Père, ombre glaçante qui rode toujours et hante constamment les pages du livre!
Fourmillant de dialogues d'une grande authenticité et souvent drôles, cette énigme m'a enchanté. Après Donato Carrisi, le polar italien nous dégote une nouvelle perle. Je n'ai pas vu passer les 650 pages et j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de ces deux protagonistes atypiques, aussi torturés que déterminés.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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J'avais repéré cet ouvrage… Je l'avais gardé de côté. Et puis enfin, je me suis décidé.
Et là, grosse déception, je l'avais déjà lu. C'est pour cela qu'il m'attirait.
Mais ça, c'était avant babelio, depuis je ne fais plus ce genre d'erreur… tout est inscrit là dans mes livres « à lire », dans mes « en-cours » où dans « lu »…

Je me suis souvenu de tout… à peu près de l'essentiel du moins… de cet enfant enfermé, de la fin… Un très bon roman… Mais je ne sais pas pourquoi je n'ai pas envie de lire la suite…

Peut-être après tout que la poursuite de cette oeuvre m'attira.…
Un jour…
Sur les chemins arpentés de mes achats compulsifs… :-)

Bonne lecture !
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Colomba et Dante, c'est ce duo de choc qui m'a tenu en haleine tout au long des 720 pages de l'excellent thriller de Sandrone Dazieri, Tu tueras le père.
Colomba est commissaire adjointe à Rome. Ayant miraculeusement survécu à un drame survenu en France, elle est actuellement en disponibilité, tentant, tant bien que mal, de se remettre de cet événement qui coûta la vie à de nombreuses personnes.
Dante, lui, c'est l'enfant du silo. Enlevé à six ans et gardé prisonnier pendant onze années  avant de réussir à s'échapper, lui aussi tente de se reconstruire. Pas simple, quand on est claustrophobe et qu'on revient de l'enfer, d'essayer d'avoir une vie normale.
Le commissaire Rovere va les associer pour tenter d'éclaircir la disparition d'un enfant dont le père est bien vite accusé.
Mais des éléments interpellent.
Dante croit y voir des signes du retour de son bourreau. Personne n'y croit, persuadé que l'homme qu'on retrouva pendu après son évasion était bien le criminel. Mais Dante, lui, à toujours refusé cette conclusion.
Dazieri est un maître du suspense.
L'auteur fait un travail remarquable, il n'y a pas un rebondissement à chaque page mais il se sert avec maîtrise de la personnalité atypique et perturbée de son duo d'enquêteurs. Il tisse une toile dans laquelle vient se prendre son lecteur.
Pas facile de le lâcher ce bouquin.
Ça c'est du thriller, du vrai, du bon, à consommer sans modération.
Il y a juste un problème. Dazieri a écrit une trilogie avec ses deux personnages et maintenant, j'ai juste envie de lire les deux autres...


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