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J'ai légèrement moins accroché avec ce tome 2.
Tout du moins je l'ai trouvé un peu plus plat dans l'écriture. Sans doute parce que ce sont les enfants qui ont plus été mis en avant. Adeline était moins présente.

Et puis cet épisode est aussi plus axé sur l'esclavagisme. D'ailleurs j'avais fait un parallèle avec Autant en emporte le vent sur le tome 1.. ici on est en plein dedans.
Je croise les doigts pour que la censure ne vienne pas faire du mal à cette saga... car elle est du même acabit que le roman de Magaret Mitchell. Et au vu de ce qu'on a fait et dit de cette oeuvre il y a quelques semaines avec le mouvement Black Matters... tout ça pour dire que ça frise le ridicule de vouloir censurer de tel chef d'oeuvre qui n'ont pas vocation à être raciste, loin de là

L'écriture de l'auteure est toujours un régal.. et j'ai hate de voir ce que va devenir cette belle famille, et de vivre de nouvelle aventure avec elle


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C'est avec plaisir que j'ai continué ma lecture avec ce deuxième tome de la saga. Nous sommes quelques années plus tard, au moment où éclate la guerre de Sécession. Ce contexte permettra aux protagonistes de se positionner par rapport à l'esclavage qui vient d'être aboli et la scission qui se profile entre le nord et le sud du pays voisin.
Cette fois-ci, ce sont les trois enfants Whiteoak qui sont à l'honneur, et j'ai pris un grand plaisir à découvrir le monde par leur regard, ou plutôt leurs regards car ils ont tout trois des personnalités bien différentes mais qui ne les empêchent pas de s'entendre à merveille (notamment pour faire des bêtises qui donneront la peur de leur vie à leurs parents...)
Enfin, comme dans le premier tome, c'est la description de cette nature encore très sauvage qui m'a fait rêver, imaginer les chemins empruntés entre Jalna et la maison de Willmott, les bois, la rivière, et la neige qui recouvre tout et crée l'enchantement pour nos voyageurs en calèche, les soirs de décembre.
Je fais une pause car d'autres lectures m'attendent, mais je pense que je reviendrai régulièrement auprès des Whiteoak car ça y est, je suis adepte moi aussi!
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C'est au petit matin que j'écris cette chronique de "Matins à Jalna", second tome de la série dans l'ordre narratif mais dernier à avoir été écrit... sur les seize qu'elle compte ! Je suis curieuse de comprendre comment Mazo de la Roche a construit sa saga sur près de trente ans, y intégrant des préquels à de nombreuses reprises.

Dans ce tome-ci, le couple phare formé par Philippe et Adeline Whiteoak est toujours présent mais légèrement en retrait pour laisser la vedette à sa progéniture. Les quatre enfants Whiteoak, plein de vie et de facétie, m'ont enchantée par leurs prises d'initiative qui ne sont pas sans rappeler "les bonnes bêtises de mon enfance", moi qui juge souvent lymphatiques et oisifs les enfants que je fréquente. Evidemment, dans une fiction, il est plus facile de fuguer que dans la réalité !

Autre enjeu de ce tome qui, comme ses confrères, peut se lire indépendamment de la série, tel un roman d'aventures : la Guerre civile américaine, dite de Sécession. Les Whiteoak accueillent chez eux, en Ontario, un couple de Sudistes, esclavagistes chassés de leur plantation et fuyant le conflit ; une opportunité pour l'auteure d'aborder la question de la condition humaine et les mutations d'une société américaine en plein déchirement.

Le lecteur retrouve également avec plaisir les très nombreux personnages secondaires qui fourmillent autour de Jalna, la propriété des Whiteoak. L'effet "série télé" addictif se confirme complètement avec ce second tome.

Le coup de maître de Mazo de la Roche est bien de donner à sa narration une incroyable quantité de détails qui nous font à la fois pénétrer avec bonne humeur dans l'intimité d'une famille de colons aisés, et découvrir des personnalités multiples. On perçoit également parfaitement l'enjeu majeur de l'auteure : faire de "Jalna" une allégorie du bonheur social malgré les épreuves multiples d'une vie humaine.


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Un tome 2 que j'ai trouvé assez plat à la lecture. Les enfants de Philippe et Adeline Whiteoak, au nombre de quatre seront au coeur de notre saga de Jalna. Augusta, Nicolas, Ernest et le plus petit Philippe grandissent sans trop de problème, ni trouble dans la famille.
Rien de bien transcendant tout au long de ce tome mais arrivée à la fin on se dit qu'on va tout de même continuer car le vent peut tourner et il peut y avoir un changement de cap, la famille prend le bateau pour arriver en Angleterre chez les parents...serait ce le premier rebondissement de la saga?
J'avoue que c'est très timide et même très sobre, je ne suis pas habituée à cela et j'attends d'une saga beaucoup plus de rebondissements, on verra bien comment s'annoncera le 3e tome.
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Les histoires de Mazo de la Roche donnent toutes réellement envie de visiter Jalna. Ici encore, lors des descriptions de la maison et des terres qui l'entourent, du lever ou du coucher de soleil qui fait flamboyer la vigne vierge de la façade, nous enchantent page après page.

C'est un univers très douillet et confortable qui nous est décrit, même si le calme et la sérénité qui règnent habituellement à Jalna sont quelque peu perturbés par la présence des Sinclair et de leurs bruyants domestiques. Ils épuisent Adeline et les serviteurs des Whiteoak, choqués par les manières des domestiques de couleur du couple d'invités. Les Sinclair et leurs serviteurs sont envahissants, réclament beaucoup d'attention et semblent refuser de se conformer à la manière de vivre de leurs hôtes. On comprend que les Whiteoak soient soulagés de les voir partir !

Dans Matins à Jalna, on a aussi l'impression de voir la propriété à travers les yeux de trois des enfants Whiteoak, Augusta, Nicolas et Ernest. On assiste à leurs jeux et à leurs aventures, on nous parle de leur attachement à cette maison et l'on comprend tout à fait que les garçons craignent d'être envoyés en pension en Angleterre. Qui voudrait quitter ce paradis terrestre ?

Adeline et Philip, de leur côté, sont ici surtout dépeints comme de jeunes parents, là où le premier tome s'attachait à nous les montrer comme deux amants, passionnément épris l'un de l'autre. Dans ce second volume, ils doivent élever quatre enfants en bas âge qui ne sont pas toujours des modèles d'obéissance... Les punitions tombent fréquemment et sont parfois très sévères, à la limite de la cruauté lorsque Philip utilise sa ceinture de cuir pour châtier ses fils. Autre temps, autres moeurs : les enfants Whiteoak reçoivent une éducation qui nous paraîtrait impensable au XXIe siècle.

Ces châtiments semblent toutefois parfois mérités, vu l'insolence dont les enfants, particulièrement Nicolas, font parfois preuve. En tout cas, ces trois petits semblent particulièrement intelligents et mûrs pour leur jeune âge. Ce qui ne peut que donner envie de découvrir les adultes qu'ils sont devenus dans le troisième tome.
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Quelle douceur de retrouver les Whiteoaks! La construction de Jalna est bel et bien finie, la plus grosse et belle bâtisse de la région dont la générosité des propriétaires ouvre les portes à tout ami désireux d'y prendre refuge, aussi accueillent-ils le couple Sinclair, revenu du Sud de l'Amérique... Les Sainclair! Leur présence à Jalna suscite beaucoup de curiosité au voisinage, ils trainent à leur suite trois esclaves noirs alors qu'au Canada, l'esclavagisme est vu comme une abomination.
A côté de cet épisode historique sur l'esclavagisme qui se saisit de Jalna avec l'action très zélée d'Adeline, d'apporter un fervent soutien aux Sinclair malgré les grincements de dents de leurs voisins, il y a cette complicité enfantine qui distingue l'amitié entre Augusta et ses deux frères , Nicolas et Ernst, dans leurs amusements, dans les punitions que leur attribuent tà chaque fois leurs parents, allant jusqu'à élaborer un plan de fugue, réprimant l'idée d'aller étudier en Angleterre, ils vont préparer un voyage par bateau...
Un tome où il ne se passe vraiment pas grand chose mais on éprouve une douceur en compagnie de ces enfants Whiteoaks, plein d'entrain et d'initiative. Il y a aussi TIte , un habile malin qui sait toujours se placer en bon endroit, au bon moment pour mériter autant de récompenses...
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Un vrai plaisir de replonger une fois encore dans cette grande saga qui me rappelle mon adolescence et ce tome 2 a été tout aussi savoureux que le premier et même un peu plus.

Jalna, Adeline et Philip sont maintenant bien installés dans leur domaine. La famille s'est agrandie, ils sont désormais les parents de quatre enfants : la sage Augusta, l'intrépide Nicolas, Ernest un brin insolent et le petit Philip.

Aux Etats-Unis, la guerre civile fait rage. Cette guerre semble lointaine mais les Whiteoak reçoivent la visite de Lucy et Curtis Sinclair, un couple sudiste fuyant le conflit, accompagnés de leurs esclaves, au grand dam de leurs voisins. le jeune couple brave l'opinion et maintient son hospitalité. Cependant, la cohabitation s'éternise et n'est pas des plus simples : conflits entre esclaves et serviteurs, incompatibilité d'humeur entre la fougueuse Adeline et l'apathique Lucy, activité illicite de Curtis....

La fratrie débordante de vitalité profite de tout ce remue ménage pour n'en faire qu'à sa tête et fomenter des plans pour échapper à la pension programmée dans la lointaine Angleterre... de nombreux passages lui sont consacrés, mettant en lumière leurs différents caractères, leurs relations tumultueuses faites de complicité et de querelles, les premiers émois amoureux de Gussie, la singulière instruction du précepteur..

Mais malgré tous ces tracas et toutes ces péripéties, Jalna reste un havre de paix que les turbulences extérieures ne peuvent détruire.

Un livre qui aborde avec légèreté des questions de société et se pose parfois en témoin des mentalités de l'époque.

J'ai hâte de poursuivre cette saga que je savoure avec bonheur !
Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Ca y est, me voici accro à la série des Jalna !
Alors qu'il m'avait fallu un peu de temps pour entrer dans le premier tome (sur 16 !) de cette saga racontant l'histoire d'une famille canadienne de 1850 à (presque) nos jours, j'ai tout de suite accroché avec ce 2e tome et l'ai dévoré.
Nous retrouvons Adeline et Philippe Whiteoak dans leur maison fraîchement construire de Jalna, les 3 enfants ont grandi et un petit dernier est arrivé, tandis que les voisins Etats-uniens se déchirent dans la guerre de Sécession. Cette guerre sera d'ailleurs le moteur de la première partie de l'intrigue, les Whiteoak décidant d'accueillir un couple de Sudistes en fuite, ce qui provoque l'ire de leurs voisins, plutôt partisans des anti-esclavagistes et donc du Nord. Je me suis régalée à (re)découvrir ce contexte historique vu d'un autre angle, celui du Canada voisin. Et puis les intrigues de voisinage, les querelles entre les domestiques attitrés des Whiteoak et ces esclaves ayant suivi leurs maîtres depuis le Sud, les colères légendaires d'Adeline... tout ça est merveilleusement rendu par Mazo de la Roche, avec le sens des petits détails qui font mouche et beaucoup d'humour.
Le seul petit bémol de ce livre est qu'il est bizarrement construit puisque cette première intrigue "sudiste" se résout environ aux deux-tiers du roman, laissant place à une dernière partie centrée autour des enfants, les 3 aînés du couple Whiteoak. Ces derniers chapitres décrivent la vie et les frasques de ces enfants un peu laissés à eux-mêmes en l'absence d'école "officielle" (et en attendant de rejoindre le pensionnat qui les attend en Angleterre) avec un ton et une distance qui m'ont un peu rappelé les romans de la Comtesse de Ségur. On va de bêtise en bêtise jusqu'à l'apothéose finale et une aventure qui aurait pu mal tourner, avec un regard très juste sur les pensées et le ressenti de ces enfants et de leur grande soeur presque adolescente qui est à la frontière entre les jeux de l'enfance et les amourettes et romances du début de l'âge adulte.
Cette dernière partie m'a beaucoup plu aussi mais m'a paru complètement indépendante du reste du récit, rendant la transition un peu difficile.
Malgré ce petit bémol, j'ai totalement accroché avec ce tome et re-signe avec plaisir pour la suite de la saga.
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J'avais lu le tome 1 de la série pendant mes vacances et, étant dans une optique de ne plus faire traîner mes séries en cours, je me suis lancée dans ce tome 2 avec d'autant plus de plaisir que j'ai déjà lu cette série à l'adolescence et je sais qu'elle se dévore facilement.

J'ai malgré tout rencontré 2 problèmes avec ce livre: d'une part j'ai constaté après coup que ce tome est le 2e chronologiquement, mais pas dans l'ordre d'écriture (le tome 1 n'était pas non plus le 1er, semble-t-il… J'aurais aimé le savoir avant de commencer la série…); d'autre part on parle ici de la Guerre de Sécession et la façon dont la question de l'esclavage est traitée m'a fait bondir!

Les personnages, qui ne m'étaient pas particulièrement sympathiques dans le tome 1, sans que ça gêne mon plaisir de lecture, m'ont ici été profondément antipathiques et j'ai eu du mal à croire (et j'ai ressenti de la colère, aussi) qu'une autrice de 1960 traite le sujet de l'esclavagisme de cette façon.

Malgré tout, le roman se lit facilement et, si les non-aventures de la famille Whiteoak ne sont pas très palpitantes, je reste néanmoins curieuse de redécouvrir la suite, en espérant que les autres tomes n'abordent pas aussi mal des sujets importants.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Ce 2° tome de la série des jalna, n'est pas très intéressant ; j'ai vu que c'était le dernier que l'auteure a écrit, en 1960, etait il celui de trop ; car l'auteure n'a pas suivi la chronologie dans le temps mais a fait des aller retour de présent au passé en écrivant cette sage entre les années 30 et 60. celui ci est surtout centré sur les 3 aînées de Philip et Adeline ; des enfants livrés à eux même avec peu d"instruction ; j'espère que les suivants seront plus attrayants.
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