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Voici un thriller tout à fait féminin ! Alors que deux jeunes hommes sont trouvés assassinés et défigurés, ce sont deux femmes qui vont mener l'enquête, sur les pistes d'une tueuse en série ! Elles vont se faire aider, en outre, par une psychologue et une voyante !
Un thriller qui se lit d'une traite, et qui ne fait pas de « chichi » malgré sa part de féminité non négligeable. Disons le tout haut, les femmes aussi sont capables des pires atrocités. D'autant plus lorsqu'on ne leur a pas fait de cadeau dans l'enfance ou l'adolescence. Ici, tous les protagonistes féminins ont eu leur part de souffrances.
Le rythme est effréné. Amélie de Lima se sert de sa commissaire fétiche, Véronique de Smet, pour secouer les inspecteurs de la P.J. lilloise, quitte à utiliser des méthodes peu conventionnelles. Avec sa collaboratrice belge, Bettina, elles vont devoir user de leur instinct et mettre de côté leurs blessures personnelles pour pouvoir avancer main dans la main dans cette étrange enquête. le milieu dans lequel elles vont évoluer sera des plus glauques. Âmes sensibles s'abstenir !

Un seul petit bémol, pour moi, réside dans le manque de profondeur de l'enquête et des personnages. Ces derniers mériteraient d'être plus étoffés. Toutefois, j'ai vraiment apprécié l'intrigue.
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Bonjour amis lecteurs,
Aujourd'hui je vous propose le livre de Amélie de Lima: « Les blessures des anges ». L'auteure nous emmène à Lille avec ce thriller passionnant, bouleversant et très sombre qui aborde des thèmes douloureux tels que la vengeance, la maltraitance, la culpabilité, l'alcool. Une commissaire de police française ( “Le silence des aveux”)
et une enquêtrice belge sont amenées à travailler ensemble suite à des meurtres barbares. le duo est atypique, les personnages au passé tourmenté sont meurtris, fragiles, émouvants (à commencer par le serial killer), leur mode de pensée est finement analysé. L'auteure nous restitue sans fard leurs émotions, leurs souffrances, leurs angoisses, leurs douleurs et leurs peines. L'intrigue est tortueuse, complexe, sordide et surfe sur de multiples rebondissements. Quant au final, il est détonnant.J'ai retrouvé la plume très personnelle de l'auteure, à la fois percutante, incisive et sensible. Voici un excellent thriller psychologique à découvrir au plus vite !

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Bonsoir les babeliophiles petit retour sur ma dernière de 248 pages sur ma liseuse.
Alors j'ai bien aimé la raison de ces crimes et le final de ce livre qui nous donne la raison. Mais voilà ça s'arrête là trop d'impossibilité à mon sens le flic qui mene une enquête sur 2 crimes et qui ne juge pas bon de dire une avancée sur l'enquête, le même flic qui ne dit rien à personne et va tout seul dans la gueule du loup. Véronique avec ses petits caprices je veux ,je veux pas j'y retourne qui parle de son enquête au 1er venu bref dommage car ça aurait pu être bien sans les problèmes de ses flics
Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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Amélie de Lima, une des “Louves françaises du Polar”, choisit dans Les blessures des Anges de présenter des portraits de femmes abîmées par les violences qu'elles ont subis sous fond de tueuse en séries.

Bettina Rosco est inspectrice belge à la Police Judiciaire Fédérale de Tournai et rejoint le service de Lille lorsqu'elle constate que son crime est similaire à celui dont est chargée la commissaire Véronique de Smet.

En effet, un jeune homme entre 18 et 25 ans, certainement étudiant, est découvert le visage défiguré par “le sourire des anges”.

L'enquête débute par l'état des similitudes mais aussi des différences faisant penser à l'évolution du process d'un tueur en série. Les deux enquêtrices vont devoir s'apprivoiser pour prétendre à des résultats dont les deux ont infiniment besoin pour redorer leurs blasons professionnels.

Cette inspectrice a recours aux services d'une voyante et trouve résolution grâce aux séries télévisées. La commissaire suit des séances de psy très régulièrement et fréquente aussi les Alcooliques Anonymes. Autant dire qu'on est loin des polars “testostérone” habituels !

Car, dans les blessures des Anges, Amélie de Lima est moins attirée par l'intrigue que par la psychologie de ses personnages. En effet, trois portraits de femmes y sont dressés. Rare sont les romans policiers où le couple d'enquêteurs est deux policières, ce qui permet d'aborder les violences qu'elles subissent ou ont subi.

Le leitmotiv de ce polar est bien les conséquences de ces maltraitances sur leur quotidien. Entre les addictions, la vengeance froide et la haine devenue compulsive, les ravages subis sont considérables.

Néanmoins, Amélie de Lima mène parfaitement son intrigue, sans fioriture superflue, mais en maintenant le suspense inhérent au genre. Un polar différent mais parfaitement réussi ! Merci à Mes lectures du Dimanche pour cette belle découverte !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Bonsoir chez vous, me voici ce soir pour vous parler du dernier livre d'Amélie de Lima « À fleur de bruine »

Titre : À fleur de bruine
Auteure : Amélie de Lima
Éditeur : Auto-édition, le 06 octobre 2018
Pages : 272
Prix : Broché : 9,99€ / Numérique : 2,99€
http://www.ameliedelima.com/

Nous sommes en octobre 2016 dans le nord de la France, quand la commissaire Véronique de Smet est appelée aux abords d'un canal, sur les lieux d'une scène de crime. le cadavre de l'homme repêché présente de nombreuses traces de mutilations et de séquestrations.
Une enquête délicate qui n'est pas sans lui rappeler une ancienne affaire dont elle avait la charge et qui lui a laissé de profondes cicatrices. Quelques jours plus tard, un deuxième homicide est signalé dans une autre ville.
Les deux meurtres présentent les mêmes caractéristiques, Véronique va devoir faire équipe avec Bettina une inspectrice venue de Tournai.
Leur collaboration sur cette affaire s'annonce tendue, chacune ayant pour habitude de diriger une équipe en solo.
Le temps est compté, elles devront prendre sur elles afin de stopper la vague de terreur qui est en train de frapper la région.

« À fleur de bruine » est la suite du roman « le silence des aveux » aussi il est préférable d'avoir lu cette première histoire avant d'attaquer cette lecture. Vous pourrez bien sûr lire ce livre à part, mais pour mieux profiter du vécu des personnages, je vous conseille de vous plonger là où tout a commencé.
Nous retrouvons la commissaire Véronique, qui a bien souffert et qui peine à se reconstruire suite à une affaire encore bien trop présente dans sa tête et dans son coeur.
Le personnage de Bettina est nouveau dans ce décor, pour moi elle apporte un vrai plus dans cette intrigue, elle est assez secrète dans les débuts ce qui aura pour effet de titiller ma curiosité.
L'auteure traite de nombreux sujets dans ce livre, comment se reconstruire suite à une trahison, une perte, que ce soit au niveau amical, mais aussi familial.
La lumière n'est pas loin, mais le prix à payer pour guérir de ses blessures peut amener son lot d'embuches supplémentaires.
La famille, ce noyau que l'on croit inébranlable, ce cocon de sécurité pour la plupart des gens peut s'avérer être source de malheur pour d'autres. le viol, l'inceste ces choses terribles qui vont briser des vies et qui seront alimenter par la haine et la vengeance. Comment ne pas prendre pitié de certaines situations ? Peut-on commettre l'irréparable et rester impuni de tous actes lorsque l'on a vécu soi-même l'enfer?
Vous l'aurez donc compris en plus de cette enquête criminelle il y aura une immersion dans le passé douloureux des personnages.
Une plongée dans les souvenirs pour tenter de se reconstruire et ainsi chasser les démons du passé.

J'avais lu « le silence des aveux» en lecture personnelle il y a quelque temps aussi j'ai été ravie d'avoir eu l'opportunité de lire ce nouvel opus.
Je remercie Amélie, l'auteure de ce thriller pour l'envoi de son roman en SP.


Lien : https://lesmotsdelau.fr/l/a-..
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Comment se remet-on d'une affaire criminelle qui a laissé des traces indélébiles au point de vous faire perdre ce qui vous tenait le plus à coeur dans votre vie ?
La commissaire de Smet panse encore ses blessures quand de nouveaux meurtres sont commis à Lille.
Cette ville qui lui a permis de tout connaître, le meilleur comme le pire.
Mais si le cauchemar ne faisait que commencer ...

Quand vous avez publié un premier roman qui a fait l'effet d'une bombe dans le milieu très prisé du roman policier ou thriller, quand des auteurs ont creusé ou creusent encore et toujours un sillon déjà bien ouvert, faire preuve d'originalité et de singularité pour se démarquer d'autres devient un leitmotiv obligé, comment arriver encore à captiver son public, à éviter des redites, à coller au plus près de la réalité ou pas, tant que la lecture de romans à suspense reste un plaisir paradoxalement coupable à l'idée de découvrir des meurtres pour en mesurer toute la violence et celui de participer à l'intrigue, dans la peau des enquêteurs, dans celle des victimes et surtout celui que l'on ne voit pas, cette figure mystérieuse qui ne cesse d'échapper aux griffes de l'autorité, aux affres de la destinée, à la mainmise de ses démons intérieurs ou encore par la disparition de toute cette logique et lucidité qui finissent par dépérir, au fil du temps, ce qui définit l'être humain dans son essence, son humanité.

Depuis toujours, le bien et le mal sont des notions relevant de l'abstraction tant la frontière qui les délimite demeure flou, rien n'est jamais figé dans une case préétablie, tout reste encore à émerger voire à immerger définitivement dans les limbes de l'oubli, dans cette limite qui peut exploser à tout moment, dans le doute, mieux vaut s'en tenir à l'apparence, à cette vision rassurante pour prétendre évoluer dans une société qui ne cesse de stimagtiser les victimes, d'honnir les assassins sans prendre la peine de toujours comprendre leur psyché, il est plus rassurant de se cacher les yeux et ne voir que le bon côté de la vie, si la mort frappe à votre porte, pourriez-vous la regarder en face ?

Un style vif, le personnage principal, Véronique de Smet, est dans cette phase du déni, de la culpabilité qui la ronge, jour après jour, cette nouvelle affaire peut lui apporter un ressort nécessaire, rebondir pour vaincre ses fantômes du passé mais avec le risque de la faire replonger encore plus, cet équilibre précaire n'est pas sans rappeler combien la fragilité humaine est la source de tous les maux, son association avec une autre enquêtrice venue prêter main forte renforce cette impermanence des choses, dans cette cohabitation naissante et complexe, dans ce duel de non-dits, dans ces étincelles qui risquent de les anéantir un peu plus chaque jour, que les investigations piétinent au gré des maigres récoltes d'informations, l'auteure continue son travail de sape pour éclairer des zones d'ombre de certains personnages déjà entrevus dans le silence des aveux, cette nouvelle histoire prenante et terrible dans ses révélations, il est fortement conseillé de suivre la trame narrative en partant de l'amorce du premier roman.

Le plaisir renouvelé de retrouver cette plume incisive ponctuée de dialogues courts et participant à donner un rythme, si cette nouvelle affaire recèle moins de pages dans la forme, elle n'en reste pas moins du plus bel effet, l'essentiel est invisible pour les yeux, faire triturer ses méninges, embarquer de nouveau dans les rouages passionnants de la psychologie humaine, des deux côtés, tremblements de coeur pour arrimer à bon port, sans perdre le nord, tout peut exploser à chaque page et je confirme cette faculté de l'auteure à surprendre, à chaque page tournée, se prendre au jeu, se recroqueviller davantage dans sa zone de confort qui peut prendre le large à tout instant de la lecture, interpeller sa conscience, briser la loi du silence, caresser les prémices du mal, le poids de la culpabilité et de toute cette engeance qui tournicote dans l'espace clos, les cris des âmes perdues comme les réminiscences d'un passé jamais éteintes.

L'atmosphère de la ville contribue à rendre une intrigue hypnothique, le soleil perce rarement dans cette région frontalière avec la Belgique, les rues pouilleuses rivalisent des endroits lugubres évoqués, l'inévitable désespérance qui prend racine au coeur des protagonistes, dans l'écho des flots de la Deûle si proche, si loin, les spectres qui arpentent le parcours des enquêteurs pour mettre des bâtons dans les roues, il faudra toutes les ressources pour récolter des indices, pour trouver l'aiguille dans une botte de foin, ce sentiment d'urgence devant une situation qui échappe au raisonnement rompu, rien ne sera épargné à personne, si le silence des aveux était déjà frénétique dans sa construction imparable, A fleur de bruine serait sa cerise sur le gâteau tellement rien ne se passera comme prévu, comme le tableau de Gaudi, le parcours jalonné de bombes à retardement risque de décourager et d'entonner le chant funeste du destin plus tôt que prévu ...

L'incertitude, s'imprégner de chaque séquence comme la volonté de toucher d'encore plus près des ombres, de soulever la carapace qui enveloppe tout un chacun, dans ses velleités et naufrages émotionnelles, l'histoire s'oriente alors vers une montée en puissance dans les graves, vers l'inaltérable descente aux enfers ou le purgatoire, le plaisir se transforme en épreuves, la rédemption a un prix, Véronique de Smet et ses acolytes sont-ils prêts à accepter la vérité ?

A voir le double dans ce miroir sans tain, dans cette ambiance chloroformée, les vivants et les morts cohabitent dans un vase clos, comme si les frontières du visible et des mystères de la vie avaient fini par fusionner dans une même étreinte, dans sa dimension onirique et symbolique, se prendre tel l'ange foudroyant et salvateur d'un monde définitivement perdu, il reste toujours cette ultime once d'espoir, de sacrifices à damner les pions de la providence, peut-être un pied de nez à tout ce qui se rapproche le plus de sacralisé, briser des tabous pour enfreindre des lois et des règles afin de redistribuer d'autres cartes.

Bousculer les codes du thriller, pénétrer toujours plus dans l'inconscience des êtres en proie au poids du passé, ce n'est pas le premier livre qui en propose sa définition mais l'auteure a su déjouer les pièges de la redite, de ces longues démarches investigatrices qui enlisent et ralentit la cadence du temps, ce temps qui est le moteur de toutes les vies, un temps pour aimer, un temps pour vivre et un temps pour ... mourir, dans l'écorché vif qui sommeille en chacun de nous, peu ou prou, dans nos peines et traumas invisibles aux yeux, il est des secrets qu'il vaut mieux préserver, ce qui amène alors à l'aspect éprouvé de l'empathie, ce désir de protéger son prochain, qu'il fût sien ou étranger, l'amour peut alors trouver sa voie, dans ce monde de ténèbres et de terreurs nocturnes.

Si vous aimez les polars nerveux, si vous désirez lire un thriller psychologique qui sort des sentiers battus, le week-end se profile, pourquoi ne pas alors faire d'une pierre deux coups en découvrant et le silence des aveux et A fleur de bruine, vous n'en sortirez pas indemne et vous ne lirez plus seulement pour le plaisir de la lecture mais peut-être aussi apprécier encore plus certains aspects de la vie dont je vous laisse le soin d'en sonder les particules dans ces deux romans passionnants et addictifs.

Pour les fans de la première heure, d'abord en juin 2017 quand ils ont pris le risque de découvrir une nouvelle auteure , Amélie de Lima avec le silence des aveux puis en novembre avec la nouvelle version corrigée, c'est comme le vélo, de l'eau a coulé sous les ponts mais ça ne s'oublie pas, retrouver Véronique de Smet et son caractère ambivalent, sa fougue de traquer les meurtriers et de rendre hommage aux victimes innocentes pour leur dernier repos éternel.

Comme pour le silence des aveux, j'attribue sans hésiter un coup de coeur pour cette suite directe, A fleur de bruine, un thriller sans concession et une plume qui excelle de nouveau à rendre une intrigue tortueuse, totalement et définivitement bouleversante dans son aptitude à toucher, si c'était possible encore, à l'âme déboussolée de ses personnages, à créer une ambiance sombre et baignant dans un clair-obscur, à cotoyer de nouveau les abysses du mal ...

❤️❤️❤️

Mention spéciale, une fois de plus, à Inès Bouche pour la superbe couverture ❤️

A fleur de bruine d'Amélie de Lima, le nouveau thriller jouissif de l'auteure du Silence des aveux !!!
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L'auteure nous plonge dans une histoire glaçante et tortueuse. La découverte de deux cadavres de jeunes hommes, dans un canal, sans aucune chance de s'en sortir, mains et pieds liés, la bouche tailladée, formant la fameuse blessure appelée le sourire de l'ange. L' enquête est confiée à Véronique de Smet et Bettina Rosco, deux personnages opposés mais qui forment un duo efficace. Rien est laissé au hasard , tout à son importance. Deux femmes qui traine un passé lourd, laissant des blessures indélébiles. L'union fait la force, et elle vont mettre tout en place pour dénouer ce sac de noeud, une enquête qui s'avère difficile et délicate.
L'aide d'une voyante, malgré un esprit cartésien, va être d'une grande utilitée. Qui est ce mystérieux tueur en série? Ces meurtres portent à croire que c'est l'oeuvre d'une femme. Pourquoi autant de haine face à la gente masculine. Ce roman est une noirceur extrême, angoissant.. L'auteure aborde des sujets extrêmement difficiles, l'inceste, les violences psychiques et psychologiques, où la vengeance est de rigueur. Un monde nauséabond , où la drogue , l'alcool, coulent à flot..
La psychologie des protagonistes est travaillée en profondeur, c'est existentielle, pimentant avec efficacité le déroulement du récit. Certaines scènes m'ont mis mal à l'aise, un milieu malsain, où les pires horreurs , impensables ont été perpétrées ,une histoire qui nous plonge dans les méandres de la folie.
L'auteure signe un roman époustouflant, bouleversant et effroyable.
La plume de l'auteure est fluide, percutante, visuelle, notre imagination fait son travail c'est totalement flippant, une plume saupoudrée d'un brin de sensibilité.
La lecture est addictive, qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement final, une fin détonante.
L'auteure , avec son coté psychopathe, nous entraine dans un thriller psychologique prestigieux.
Un véritable coup de coeur
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Depuis le silence des aveux Amélie en a fait du chemin, d'abord en publiant Voix Nocturnes, une nouvelle saisissante sur la détresse d'une mère d'un homme schizophrène.

Cela fait 6 ans maintenant que je suis de très près les parutions d'Amélie de Lima, c'est une auteure qui se renouvelle dans sa façon d'écrire, de raconter et je reconnais tout de même son style et sa voix teintés de noirceur dans chaque roman qu'elle me propose.

Le fil conducteur des histoires qu'elle nous propose : le fait divers, mêlant la psychiatrie et les méandres de la folie..

Dans le même thème Les Blessures des anges est différent, plus rythmé, la tension monte d'un cran.
Tout d'abord dans le style, l'auteure a mis un point d'honneur à faire passer l'enquête au premier plan. Pour mon plus grand plaisir j'ai retrouvé Véronique plus fragile, avec ses souvenirs, sa nostalgie, il lui faudra aussi comprendre son passé, et quel passé...
L'enquête en plein coeur de Lille du "sourire de l'ange" m'a fait froid dans le dos, tant par l'atmosphère tellement bien retranscrite que par l'enquête détaillée qui devient d'ailleurs rapidement inquiétante... une tonalité un plus « polar » aussi grâce à Bettina Rosco inspectrice en chef venue en renfort, une personnalité un peu trop affirmée pour Véronique d'ailleurs.

Les Blessures des anges atteste à mon sens, un style plus convaincant et clairement assumé, une écriture plus épurée dans un langage davantage familier.

Les Blessures des anges est également paru en 2018 sous le titre À fleur de bruine
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Depuis le silence des aveux Amélie en a fait du chemin, d'abord en publiant Voix Nocturnes, une nouvelle saisissante sur la détresse d'une mère d'un homme schizophrène.

Je suis de très près les parutions d'Amélie de Lima, c'est une auteure qui se renouvelle dans sa façon d'écrire, de raconter et je reconnais tout de même son style et sa voix teintés de noirceur dans chaque roman qu'elle me propose.

Le fil conducteur des histoires qu'elle nous propose : le fait divers, mêlant la psychiatrie et les méandres de la folie..

Dans le même thème À fleur de bruine est différent, plus rythmé, la tension monte d'un cran.
Tout d'abord dans le style, l'auteure a mis un point d'honneur à faire passer l'enquête au premier plan. Pour mon plus grand plaisir j'ai retrouvé Véronique plus fragile, avec ses souvenirs, sa nostalgie, il lui faudra aussi comprendre son passé, et quel passé...
L'enquête en plein coeur de Lille du "sourire de l'ange" m'a fait froid dans le dos, tant par l'atmosphère tellement bien retranscrite que par l'enquête détaillée qui devient d'ailleurs rapidement inquiétante... une tonalité un plus « polar » aussi grâce à Bettina Rosco inspectrice en chef venue en renfort, une personnalité un peu trop affirmée pour Véronique d'ailleurs.

À fleur de bruine atteste à mon sens, un style plus convaincant et clairement assumé, une écriture plus épurée dans un langage davantage familier
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En premier lieu, je tiens à souligner que retrouver la très belle plume d'Amélie de Lima est un vrai bonheur et que ce troisième livre s'est laissé dévorer presque aussi vite que les deux précédents, le style de l'auteure l'emportant sur les lacunes de l'histoire.
.
Lille, septembre 2016. Six ans après la terrible affaire de la Deûle, des corps de jeunes hommes sont retrouvés la bouche scarifiée, pieds et mains liés, immergés dans un canal. Qui sont-ils et pourquoi les a-t-on tués ?
.
Jusqu'ici, on est accrochés, on a hâte de tourner les pages et de savoir le pourquoi du comment. C'est très prometteur, tout ce qu'on nous annonce...
.
Malheureusement, les états d'âme et problèmes des personnages sont trop présents, au détriment de l'intrigue qui passe au second plan, et c'est vraiment dommage.
.
J'espère que les romans suivants seront orientés différemment, parce que dans ce volume-ci, je ne supporte plus l'héroïne, Véronique de Smet.
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