“J'étais un garçon de la ville, mais l'été, je devenais sauvage.”
J'ai découvert cet auteur italien, avec ce titre,
Tu, mio et c'était une découverte agréable.
Des phrases qui enveloppent délicatement, qui me transportent, qui me collent le sel de la méditerranée sur la peau, sur mes lèvres.
Les lèvres d'un garçon de 16 ans, venu passer l'été chez son oncle, sur une île de pêcheur à Naples, dans les années 1950.
La guerre est passée, la guerre a tout dévasté, les âmes surveillent ceux qu'ils aiment encore, sur leurs gardes et les survivants veulent aller de l'avant à tout prix. Oublier cette part de l'histoire qui les a privées de tout ce que la vie leur avait offert d'accomplir, pour tout reprendre.
Repartir.
Un jeune homme de 16 ans, qui cherche à comprendre quand il va chez Daniele et Nicola, ses cousins.
L'été en Italie, l'été pour changer de peau, pour devenir plus mûr, plus profond, plus viril, plus humble et plus émotif aussi et pour comprendre la terre qu'il foule.
J'ai bien aimé, c'était une lecture douce malgré les thèmes abordés et j'avais l'impression qu'il y avait un voile opaque entre le texte et moi, c'était étrange!