Le contenu de ce livre est tirée d'une conférence tenue en 1984 par feu Anthony de Mello, prêtre jésuite en Inde. Ce récit délivre un discours à la fois philosophique et spirituel qui conduit le lecteur à réagir, questionner et analyser à la manière dont un orfèvre analyse l'or: en coupant, grattant, frottant et fondant.
Ce livre invite à déverrouiller des croyances les plus profondes, celles induites par l'inconscient collectif, l'histoire, la culture, les religions, l'éducation. Coupez, grattez, faite fondre ces freins au développement personnel.
Certaines idées fortes du livre:
- La vie est un désastre par les contrariétés que nous nous donnons à vivre.
- Cette originale habitude que nous avons de faire dépendre notre bonheur à quelqu'un.
- Libérez-vous de l'attachement, besoin de l'autre émotionnellement: être aimé de l'autre, être en colère à cause des attentes que nous avons en l'autre.
La pensée dérange, intrigue et nous invite à changer de paires de lunettes pour s'ouvrir à un état de conscience sur soi, et par extension à la relation à l'autre, au monde.
Les allusions à la religion chrétienne sont nombreuses au regard du chemin de foi de l'auteur. Peut-être seront-elles un frein à la lecture pour certains ou entendues comme une expérience appartenant à son auteur. N'est-ce pas un premier exercice de mise à distance et d'accueil à l'autre ;-) !
Le contenu de ce livre s'appuie sur une conférence donnée en 1987 par Anthony de Mello quelques mois avant son décès et son discours n'a pas pris une ride.
Par ce livre et avec de nombreux exemples (historique, personnel, spirituel, philosophique...), Anthony de Mello nous fait réfléchir à ce qu'est notre vie et surtout veut nous faire réagir car nous passons à côté du vrai bonheur qui est pourtant à nos côtés. Nos sentiments de frustration, de colère, de dépression ou de tristesse nous empêche de le voir. Nous voulons également toujours trouver un remède aux problèmes mais ce n'est pas forcément la meilleure solution, car il ne suffit pas de vouloir le changer, mais surtout de le comprendre en observant les choses.
Pourquoi m’avoir caché le secret du bonheur ? demande le disciple à son maître.
– As-tu entendu cet oiseau chanter ?
– Oui, répond le disciple.
– Alors, dit le maître, tu sais que je ne t’ai rien caché.
– Oui », reconnaît le disciple.
Jésus était-il vraiment Juif ?