Le fils d'Hitler - Une aventure de Dickie

Nous sommes en 1917, Hitler est au front. Il fait de la peinture dans les tranchées, joue avec son chien qui n'a pas l'air de comprendre qu'il ne faut pas ramener les grenades, distribue le courrier pour ses camarades. Malheureusement, il se retrouve à l'infirmerie, blessé aux testicules. A défaut de la jolie infirmière qui fait des câlins pour consoler, lui, il se fait cajoler par la grosse femme de ménage... Tant pis, après tout! Après des galipettes, il se faufile en douceur... Mais de cette rencontre furtive naîtra un petit garçon. L'apprenant beaucoup plus tard, ce jeune soldat devenu alors le Führer ira à la recherche de Dickie, son fils. Celui-ci devenu paysan a malheureusement l'âme patriotique et n'hésite pas à dénoncer ses voisins et retenir en otage une petite fille Juive... Ha, c'est bien le fils de son père!

Si vous n'aimez pas l'humour noir, passez votre chemin... Parce que ce petit bonhomme rondouillard, marrant comme tout, presque touchant avec son testicule en moins et penaud au lit avec cette femme de ménage (lequel des deux est le plus à plaindre?)... c'est bel et bien Hitler! Qu'à cela ne tienne... il paraît que l'on peut rire de tout...
Avec des petites histoires dans la Grande, Pieter de Poortere nous livre un album détonant et étonnant. Avec un humour décapant, il dépeint avec ironie les mésaventures d'Hitler et de ses compagnons de guerre. Il en rajoute une couche en proposant à chaque début de chapitre une double page où il s'agit de retrouver le petit personnage en haut à gauche, tour à tour Hitler, son fils ou bien la petite déportée, à la façon de «Où est Charlie?». Avec un dessin tout en rondeur, des trait épais et des couleurs pimpantes, cet album sans parole est fantasque, loufoque, délirant et jouissif.

Le fils d'Hitler... saurez-vous le retrouver?

Complétement passé à côté de ce petit personnage rondouillard qui voyage dans les couloirs du temps, sans Delorean.

Dickie revient, dans ce quatrième opus, en fils caché d'Hitler.
La période est tragique, mon ressenti tout autant.

Divers personnages, incarnant chacun leur chapitre, et se voulant tous plus grinçants les uns que les autres.

D'Hitler à Eva en passant par le collabo (Marcel), le sauveur (l'américain), la petite victime juive (Vickie) et notre anti-héros playmobilesque (Dickie), le tableau, sans être exhaustif, apparaît suffisamment représentatif pour balancer moult gaudriole et susciter ainsi pléthore de barres de LOL à qui mieux mieux, celui qui rira le premier aura une tapette. Ben non. La faute à cette double ration de fondue savoyarde aux lardons marinés dans leur graisse d'oie hardiment tentée à midi, peut-être. Le doute est permis. L'enquête suit son cours.

Quelques rares tableaux de mauvais goût assumé. Autant de gags corrosifs bien trop isolés pour donner le sentiment de s'être poilé du début à la fin. La digestion se sera faite sans la bonne humeur escomptée, bisque, bisque, rage.

A noter que ces histoires sans paroles se feuillettent rapidos et qu'un petit jeu d'entrée de chapitre vous sera proposé à la mode Où est Charlie.
Distrayant, sans plus...

Le dessin est un peu naïf et fait penser à un livre pour enfants, et on commence tout de suite par une illustration sur double page intitulée “Où est Adolf ?”, à la manière des célèbres “Où est Charlie ?”. le ton est donné, sous son apparence naïve, Pieter de Poortere nous sert un humour cynique, noir, très grinçant, jouant avec les limites de l'humour déplacé. le décalage entre le style graphique et le propos, et entre le gag et le contexte historique font toute la spécificité des aventures de Dickie. Ce n'est pas un livre pour enfants, vous vous en serez douté, mais c'est franchement drôle. Vous savez, parfois vous riez comme ceci : “hi hi hi hi !”, ou encore : “ha ha ha ha !”, mais là c'est plutôt un “Oh oh oh oh !” avec la voix grave et on se surprend toujours à faire suivre ce rire gras d'un “Oh, quand même, il n'a pas osé !”. Très Drôle et très culotté !

Pieter de Poortere est né en 1977, il est Belge et il est célèbre depuis 2000 avec son personnage Boerke (Dickie). À paraître en juin 2011 : Dickie au cinéma.

Adolf et Eva n'arrivent pas à avoir d'enfant. le couple va adopter un petit blondinet (qui ressemble à un Tintin enfant !) mais...

Un jour Adolf reçoit une lettre d'une infirmière qu'il a « connue » après avoir été blessé (durant la première guerre mondiale) : il aurait un fils naturel, qu'évidemment ses ennemis vont vouloir tuer !

Le fils d'Hitler est une aventure de Dickie et je n'ai pas lu les précédentes aventures mais j'ai l'impression qu'elles peuvent se lire de façon indépendante : ouf !

Cette histoire muette est drôle et irrévérencieuse, Dickie étant tour à tour résistant, collabo, voyeur... Et surtout avec sa moustache très ressemblante, le fils d'Hitler ! Je ne dirais pas que les dessins sont de la ligne claire, mais ils sont simples et très colorés.

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Cette bande dessinée est une bande dessinée sans textes ce qui donne une autre vision d'un livre , l'humour est très appréciable et un peu noir .