Je crois que c'est la première fois que j'ai l'impression de lire du suisse (français) : dans le vocabulaire, dans les tournures de phrases (une m'a laissée particulièrement perplexe...). C'est pour moi le plus grand charme de cette histoire aux personnages plutôt colorés qui donnent envie de les suivre sur leurs chemins respectifs : l'aïeule et son passé, la mère et l'obsession du sain et du propre, le père qui préfère être loin de la maison, la fille adoptive adolescente esseulée, le tsigane dans son combi Volkswagen... Malheureusement, le choix de l'autrice n'est pas d'explorer ces pistes mais de les effleurer en donnant une fin qui transforme la perspective de ce qu'on a lu, ainsi que d'enseigner quelque chose au lecteur. Ce n'est pas désagréable du tout mais ça ne fait pas un coup de coeur.
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