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3,92

sur 155 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les deux cents premières pages de ce roman (introduction exceptée) sont résumées par la quatrième de couverture, autant dire que c'est très (trop) long à commencer. le personnage de Leda est insipide, sans caractère et sans saveur dans cette première moitié du roman. On est à peine effleuré d'intérêt pour cette ville tantôt sordide, tantôt joyeuse, pleine de contrastes trop peu nuancés. le carcan du conventillo enserre l'intrigue comme l'"héroïne". Puis la seconde partie, comme une découverte de cette liberté toute neuve mais anonyme et un questionnement sur ces désirs lesbiens qui commencent à poindre. Toutes les femmes qui défilent sous son apparence d'homme. le dilemme qui s'installe entre ses pulsions et sa raison. Ce tiraillement perpétuel entrecoupés de souvenirs de Cora, de plus en plus semblable l'une et l'autre. Leda se fond peu à peu dans Dante. Et puis vient Rosa jusqu'au drame final où tout s'éclaire.

Je remercie les éditions du cherche midi et Babelio pour cette sélection. Même si cette lecture m'a profondément ennuyée, j'ai sauté de nombreux passages et lu en diagonale la plupart du temps car le style de l'auteur est longuet. On a l'impression qu'elle remplit des pages plutôt qu'elle ne les écrit. Les personnages secondaires ont plus de caractère que l'héroïne, à qui même le fantôme de Cora réussit à voler la vedette. Beaucoup de jolis passages sur la musique. Beaucoup moins emballée par les passages "érotiques", la découverte et les tourments qu'engendre les désirs sexuels et amoureux chez Leda sont trop présents. L'alliage entre la naïveté de Leda et la brutalité de certaines scènes est assez perturbant pour ne pas dire complètement incongru. Livre trop long, style ampoulé, personnage plat. Une jolie déception où subsiste certains bons morceaux sur la musique notamment et le décorum des bas-fonds pour découvrir un univers que je ne connaissais que peu. Mais ce n'est pas assez pour avoir envie de conseiller ce livre.
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"Les Dieux du tango" de Carolina de Robertis (543p)
Ed; Cherche Midi

Bonjour les fous de lectures.....

Aie Aie aie ... grosse déception pour moi!

1913... Leda, jeune napolitaine est envoyée en argentine rejoindre son jeune époux.Elle part avec un violon, son trésor, cadeau de son père.
Une fois arrivée sur place, elle apprend que son époux est mort assassiné.
Plutôt que de retourner en Italie, elle décide de rester dans ce pays où le tango commence à s'installer.
Après des mois de galère, elle se décide de se travestir en homme et intègre un orchestre qui se produit dans les salles où évoluent les danseurs de tango.
Leda, qui a pris l'identité de son époux, se plonge dans le monde de la nuit, y découvre tous les dangers, les vices et les passions...

ALORS ... COMMENT DIRE !!!

C'est long, très long
C'est lent , très lent
C'est gentillet, trop gentillet
C'est convenu ( tant d'histoires déjà ressassées de la pauvre fille qui est obligée de se travestir pour s'en sortir ).
Des invraisemblances.. il y en a un paquet.
C'est barbant, très barbant !!!

ET EN PLUS... on parle très peu de tango ( raison pour laquelle j'avais acheter le livre, espérant découvrir un peu plus sur l'histoire de cette danse magnifique).
Certes, on y apprend une ou deux choses mais bon sang, il faut s'accrocher pour les découvrir.

Bref .. grosse grosse déception
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Les dieux du tango avait tout pour me plaire : de l'émancipation féminine, de la musique, de la passion, une thématique LGTB+, un contexte historique, de l'amour, des voyages... Et pourtant, à mon grand regret, ça a coincé quelque part.

La première partie est très longue. Nous rencontrons Leda, jeune italienne qui ne va pas tarder à partir pour Buenos Aires, rejoindre son cousin de mari, et nous rentrons dans son quotidien. Et ça dure. Alors, oui, c'est pas inintéressant, l'Italie des années 30 est agréable à découvrir, mais ça n'en finit pas. Première partie, première déconvenue donc. Ensuite, j'ai cru que le récit allait prendre son envol en même temps que Leda prenait son bateau pour l'Amérique du Sud. Hélas, mon excitation est retombée comme un soufflet. Encore une fois, c'est trop long. J'ai bien senti où voulait en venir Carolina de Robertis, j'ai été dans l'attente d'événements qui ont vraiment mis une plombe avant d'arriver.

Leda, pour assouvir sa passion du violon et du tango, va enfiler les habits de son défunt mari, prendre son prénom, Dante, et rejoindre une troupe de musiciens. Je ne savais pas (mais je ne suis pas surprise) que les femmes n'avaient le droit de toucher à un instrument de musique, d'ailleurs, et que la danse, le tango, était réservée aux hommes et, à la limite, aux prostituées. Leda hésite, on la comprend, se traite de monstre, puis se décide enfin. Au bout d'un nombre de pages qui m'a paru interminable.

Ensuite, encore une fois, j'ai eu l'impression que la sauce allait prendre, lorsqu'on comprend qu'en plus de porter pantalon et bretelles (déjà inadmissible à l'époque), Leda va se révéler à elle-même. Sans qu'elle mette véritablement de mots sur son ressenti, on finit par comprendre qu'elle tient plus du transgenre que de la lesbienne ou de la "simple" travestie. Et ça aurait pu être une superbe histoire, surtout à cette époque et dans ce contexte. Mais non. Je me suis ennuyée au possible.

L'histoire, qui avait beaucoup de potentiel donc, est totalement gâchée par ces longueurs, ces digressions, ces invraisemblances même (il m'arrive souvent de mimer les gestes d'un violoniste lorsque j'écoute un morceau particulièrement prenant mais, hélas, je ne suis toujours pas devenue une virtuose, contrairement à Leda) et des envolées lyriques redondantes sur la beauté du tango (à la troisième déjà, j'avais envie de crier à l'autrice que j'avais bien COMPRIS, bon sang de bonsoir). J'ai même sauté des pages, pour tout vous dire.

Au milieu de tout ça, vient l'apprentissage sexuel de Leda, avec une prostituée qui lui apprend comme satisfaire une femme. Dante/Leda devient donc un sacré bon coup, tout en réussissant habilement à dissimuler son absence de zizi. Alors oui, mesdames, sachez que vous fonctionnez toutes pareilles et qu'il suffit presque d'apprendre une fois les bons gestes pour vous satisfaire. J'exagère un peu, mais c'est quasi ça. Et à la énième galipette érotiquement écrite (et d'ailleurs, je n'ai toujours pas compris comme elle faisait, Dante) (pas sûre que l'autrice sache très bien non plus, en fait, le grand mystère féminin, tout ça...), ben j'ai sauté des pages aussi.
Je suis bien dure avec ce roman et j'en suis navrée. Mais vraiment, je suis déçue d'être passée à côté, d'avoir tant espéré sans avoir été exaucée. L'écriture est belle mais le dosage est mauvais, trop de chichis, pas assez de clartés. Je dois même avouer que si ça n'avait pas été une lecture Babelio, je l'aurais sans doute abandonné en cours de route. La fluidité du genre est un sujet qui m'intéresse beaucoup et si certains éléments sont bien traités (les alternances des prénoms Leda/Dante et des pronoms il/elle), j'en ai trouvé d'autres bien maladroits (même si je ne clame absolument pas être une experte). Par contre, petite note positive pour la fin : c'est seulement en rédigeant cette chronique que je comprends la teneur du tout premier chapitre du roman, en miroir avec la toute fin. Et ça, c'est drôlement bien joué !
Lien : http://merlin-brocoli.blogsp..
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Italie, au début du XXème siècle : À 17 ans, Leda est une jeune fille douce et effacée, écrasée par l'austérité et l'absence de perspectives de son petit village. Pour échapper à un avenir tout tracé, elle épouse son cousin Dante qui émigre en Argentine.

Mais après une longue traversée de l'océan la voilà précipitée dans le Nouveau monde, où ne règnent finalement que pauvreté, surpopulation et violence. En outre, Dante a été assassiné et Leda se retrouve livrée à elle-même. Ses parents la supplient de rentrer mais pour rien au monde elle ne voudrait renoncer à sa liberté. Elle a entendu une musique qui l'intrigue, le tango. Munie du violon que son père lui a confié pour Dante, Leda rêve de pouvoir vivre grâce la musique, un art pourtant interdit aux femmes.

S'ensuit une épopée passionnelle et sulfureuse menant notre héroïne dans les cabarets, bars louches ou hôtels de passe. Tous ces lieux résonnent de cet air qui la surprend et l'habite, cette musique dangereuse, profonde et sensuelle, le tango.

Dommage, l'histoire et le style d'écriture ne m'ont pas transportée car j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'emphase et de redondances. Je venais de finir "Novecento : pianiste" de Barrico et le contraste est rude !

En revanche, l'immersion dans le Buenos Aires de 1915 et la percée du tango sont plus captivantes.

L'héroïne allant à la découverte de ses fantasmes, le récit comporte de nombreuses scènes très sensuelles, comme l'ingrédient incontournable d'un roman de vacances stéréotypé: tout à la fois détendant, dépaysant et un peu coquin sans laisser toutefois un souvenir impérissable. Un livre à réserver aux adeptes du genre !
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