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Justices tome 1 sur 2
EAN : 9782875802521
129 pages
Kennes Editions (03/02/2016)
3.29/5   54 notes
Résumé :
Camille, un jeune garçon de onze ans dont les parents ont mystérieusement disparu, a été recueilli par « Justice Pour Tous », une ligue de super-héros. Malheureusement pour lui, ces derniers n’ont de super que le nom et leurs étranges pouvoirs vont s’avérer particulièrement inadaptés à l’aventure qui les attend. En effet, quand le fantasque « M le Mystère », après avoir kidnappé plusieurs citoyens de Nova City, invitera tous les supers de la ville à venir récupérer ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,29

sur 54 notes
J'ai reçu ce roman dans le cadre d'une opération Masse Critique et je viens de passer un excellent moment à le lire! C'est une belle découverte à la fois de la maison d'édition Kennes et de l'auteur, Renaud de Vriendt.
La couverture ne fait pas penser à un roman mais plutôt à une BD avec les différents personnages représentés par Gihef, qui propose également plusieurs pages d'illustrations au cours du roman. Au centre de la couverture, le jeune héros marche à notre rencontre d'un pas décidé et on a aussitôt envie de le connaître...il n'y a plus qu'à ouvrir le livre… !

Camille est un jeune garçon qui s'inquiète de disparitions autour de lui. Personne ne l'écoute à l'école, sauf le petit Maximilien qui l'accompagne dans sa recherche. Deviendra-t-il son ami? Camille a perdu ses parents et vit depuis avec trois adultes particuliers de la ligue Justice Pour Tous, des super-héros qui ne maîtrisent pas tout à fait leur pouvoir.
Ils vivent à Nova City, une immense ville, capitale des Etats-Unis d'Europe (rien que ça!) aux quartiers très divers où des supers-vilains et parfois des super-méchants font les 400 coups. Auparavant PowerStone, le super super-héros veillait mais il a lui-aussi disparu et les autres super-héros ne sont pas vraiment à la hauteur. Camille et Maximilien sont fans de PowerStone et ils décident d'agir puisque personne ne le fait.

Ce roman est une pure parodie des Comics dans lesquels les habitants d'une grande ville côtoient des supers-héros quotidiennement et comptent sur eux pour rétablir l'ordre et la justice. Cependant ici les pouvoirs ne sont pas maîtrisés, certains super-héros ne pensent qu'à signer des autographes, et leurs noms sont très amusants. de toute évidence l'auteur s'amuse à grossir, voire déformer les caractéristiques des personnages, décors et situations de Comics. On nage en pleine imagination débordante et délirante, dans une langue inventive créant un humour qui sort de l'ordinaire, qui déride, et où l'auteur lui-même ne se prend pas au sérieux.
Un pied-de-nez à l'univers américain des Comics...

Le récit fourmille de détails, cependant rien n'est écrit au hasard et on verra au fil de la lecture que chaque détail compte ! L'écriture est très habile, précise et fluide donc très agréable à lire. J'ai vraiment apprécié cet humour singulier et si particulier. Pour tout dire j'ai franchement ri sur certaines phrases… mais je n'en dévoilerai pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte aux prochains lecteurs ! car effectivement j'en recommande la lecture au plus vite !!

Je remercie Babelio pour cette Masse Critique et les éditions Kennes pour ce bel envoi!

Masse Critique spéciale.
Challenge Petits Plaisirs 2016
Challenge 1mot, 1livre
Challenge Multi Défis 2016 (item: un livre d'une maison d'édition peu connue).
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Avant de commencer ma critique, je remercie Babelio pour son opération « Masse critique » et les éditions Kennes pour l'envoi de « Les deux ligues », le premier tome de la série « Justices » écrit par Renaud de Virendt et illustré par Gihef.

Le récit se déroule à Nova City, la capitale des Etats-Unis d'Europe (USE). Camille est un petit garçon normal qui va à l'école, se fait embêter par certains élèves notamment Jason, apprécie plus ou moins sa remplaçante Mlle Pêlemêle, … Il a donc un quotidien comme les autres enfants de son âge… Ou presque ! En effet Camille a la chance de vivre auprès de super-héros ! Alors, quand il découvre que des personnes disparaissent mystérieusement à cause de la grippe, il ne pense qu'à une chose : c'est un super-vilain qui enlève les gens ! Hélas, personne ne le croit… Seul le petit nouveau, Maximilien, ne met pas sa parole en doute. Flatté et souhaitant avoir un ami, Camille décide de l'emmener à S. T. O. N. E., un lieu où on soigne les personnes blessées par des super-vilains.
Aux côtés de Camille, Maximilien va faire la rencontre de BoingMan (un héros qui fait d'énormes bonds mais qui ne sait pas se contrôler), LadyWood (une belle héroïne qui a un certain talent avec la nature mais qui, dès qu'elle panique, fait n'importe quoi) et M. Grenat (un gentil vieillard qui fait parfois peur lorsqu'il est mal luné ou lorsqu'il est en désaccord avec Camille). Ces trois personnes font partie de la guilde « Justice pour tous » qui a pour but de ne pas se battre mais plutôt de rendre service aux autres ou faire du bénévolat au sein de S. T. O. N. E.. M. Grenat refuse que son groupe se batte car ses comparses ne se maîtrisent pas assez et ont fait des erreurs par le passé comme l'affaire « Ginkgo Biloba »… Cependant, Camille ne l'entend pas de cette oreille. Ainsi, quand il apprend que le diabolique M. le Mystère a pour but d'enlever tout le monde et de détruire tous les super-héros, il passe à l'action ! Entraînant Maximilien avec lui, il file en direction de Luminoland, un parc d'attraction à l'abandon qui est surtout le repaire de tous les méchants…

Ma lecture s'est agréablement bien passée. Je ne m'attendais pas à découvrir un tel univers dans ce roman jeunesse. Le monde de Camille est complexe, mais on prend plaisir à le découvrir au fil des pages. En outre, le fait que l'enseignante aborde la thématique des super-héros dans son cours permet au lecteur de découvrir l'univers de Renaud de Virendt. On apprend ainsi que PowerStone, un héros contrôlant avec brio la Terre, a créé la Justice Elite, une ligue de héros hors du communs dont le but est de protéger la ville ainsi que ses habitants. Malheureusement, PowerStone a disparu… Or, Camille est un grand fan de PowerStone au point de ne penser qu'à lui et de faire la collection de pierres comme son idole… Sa perte l'affectionne beaucoup…
Le parc « Luminoland » est un véritable régal pour le lecteur. On y trouve plusieurs attractions comme les « Pédaloves », le « Labrillerinthe », le jeu du marteau, … Ainsi que des créatures étranges comme « P-L », un ours rose en peluche qui parle. Ce dernier est un personnage amusant car il a une double personnalité assez étonnante (le lecteur en connaîtra la raison plus tard dans le récit). Il peut enlacer les deux enfants et vouloir les tuer avec un couteau juste après ! Ce n'est vraiment pas évident d'être à ses côtés, car il peut devenir agressif à tout moment... Son côté bipolaire ressort également grâce à son physique : il est tout mignon et rose, mais porte quelques déchirures un peu partout… le personnage de P-L est donc très intéressant, surtout dans un roman pour enfants où ces derniers ont l'habitude de rencontrer des personnages manichéens.

En revanche, les personnages ne sont pas forcément bien exploités. On sent que c'est un livre pour les jeunes lecteurs car les personnages les plus développés sont le héros et le méchant. Les autres sont simplement décrits par leurs actions ou leurs dialogues. On en apprend finalement peu sur BoingMan, LadyWood ou la famille de PowerStone (ThunderDad, AquaGirl et FireBoy que l'on aperçoit à droite sur la couverture). Les membres de la famille de PowerStone ne pensent finalement qu'à signer des autographes et n'auront pas une grande utilité (si ce n'est de faire rire à cause de leur caractère hautain… alors qu'ils ne font rien !) Je trouve cela dommage et espère en savoir davantage dans un autre tome. En revanche, j'ai bien aimé le méchant. En effet, M. Mystère est l'archétype du super-vilain : il ricane méchamment sans arrêt, a des sbires qui font tout son boulot, explique ses desseins diaboliques au lieu de passer à l'action, aime les trappes et la technologie, n'a que la vengeance en tête, … Bien qu'il réunisse tous les clichés, l'auteur ne manque jamais d'humour avec lui.
Et de l'humour, il y en a très souvent ! Sans trop en dire, je vais tout de même énumérer les deux choses qui m'ont fait le plus sourire. Tout d'abord, il y a l'absurde. En effet, à plusieurs reprises certaines scènes m'auront amusée pour leur côté burlesque : il y a par exemple la scène avec le sbire qui s'excuse d'interrompre un moment de retrouvailles mais il ne faut pas pousser : il est payé pour combattre ; il y a également la remarque avec les lunettes 3D qu'il faudra rendre après le visionnage du film révélateur, ... Ensuite, il y a les notes de bas de page de Camille. Lorsqu'un mot est compliqué, notre petit narrateur l'explique en se basant sur son expérience ou son ressenti. C'est souvent très drôle et cela apporte un petit plus au fil de la lecture.

Le protagoniste est un personnage auquel on s'attache. C'est un garçon courageux, plein de malice et d'espoir. Même lorsque le danger est là, il se bat et fonce. Je pense qu'un enfant peut aisément s'identifier à lui, d'autant plus que Camille est crédible : il a des qualités et des défauts. En effet, il est par exemple assez susceptible : il n'aime pas qu'on dise qu'il est une fille à cause de son prénom ou de son comportement. Son petit complexe le fait souvent démarrer au quart de tour. Malheureusement pour lui, Jason (un camarade de classe) aime le ridiculiser avec ça… Camille est également têtu puisqu'il n'écoute pas les adultes et leurs conseils. Il n'en fait qu'à sa tête et, dans un sens, c'est tant mieux car sinon il n'y aurait pas d'aventure à Luminoland !
Vous l'aurez compris : dans ce livre, le lecteur plonge dans une incroyable mission « infiltration / sauvetage » avec du suspense, de l'action et de l'humour. (Quand je parle de suspense, je m'adapte au niveau des jeunes lecteurs. Il est évident qu'un ado ou un adulte va deviner ce qu'il se trame de A à Z...) La lecture est à la fois légère, simple et fluide, si bien qu'il est difficile de s'ennuyer. de plus, l'histoire peut plaire aux filles comme aux garçons (surtout ceux qui sont adeptes des comics ou des Avengers) ! Il est également plaisant de retrouver des moments clefs en illustration puisque, de temps à autre, on distingue des dessins en double page. Ces derniers sont en noir et blanc, toutefois ils sont bourrés de détails, ce qui est très agréable. (Au passage, l'adaptation BD que l'on aperçoit à la fin du livre doit être vraiment fun.) Ce fut donc un moment de lecture divertissant que je recommande à tous les parents dont les enfants aiment les super-héros. E. C.
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Je remercie très chaleureusement Masse Critique de Babelio, ainsi que les éditions Kennes, de m'avoir fait découvrir Justices, 1. Les deux ligues, de Renaud de Vriendt, dont je viens de faire la critique.

Il s'agit d'un petit ouvrage, à la couverture très colorée. Au centre, un jeune garçon d'une dizaine d'année, Camille, s'avance d'un pas décidé, la mèche au vent. Ses yeux verts pétillent, il sourit. Il est entouré de six personnages bien étranges. Qui sont-ils ? Et où Camille, notre héros, se dirige-t-il ?

Camille est un jeune garçon qui habite Nova City, la ville des Super-Héros : ses parents ont disparu et il a été recueilli par Justice pour Tous, un groupe de trois super-héros pleins de bonne volonté, mais aux pouvoirs spéciaux limités. Depuis quelque temps, il a remarqué que de plus en plus d'habitants de Nova-City disparaissaient… Derniers en date, l'institutrice de Camille, Mme Francotte, ainsi que le gardien de S.T.O.N.E., l'hôpital spécialisé de Nova City, qui traite des Traumatismes Originaux de la Nation Européenne, les blessures causées par les Super-Vilains.
Car c'est bien de cela dont il s'agit : Nova-City est devenu le lieu d'affrontement des Super Héros et de leurs ennemis, les Super Vilains….
Dès le début du roman, nous faisons la connaissance de Camille, puis de Maximilien, et les deux camarades nous entraînent avec eux à la découverte de Nova City, du quartier général de Justice pour tous. Nous y retrouvons M. Grenat, LadyWood et Boingman, les amis de Camille. Puis l'action se déplace à Luminoland, au parc d'attractions désaffecté. On sent tout le plaisir que l'auteur s'est régalé à dépeindre le Labrillerinthe, un labyrinthe qui scintille, les pédaloves, pédalos en forme de coeurs. Alors que les vilains sont déguisés en clown, lapin, pandas et orang-outang, Camille et Maximilien peuvent compter sur l'aide de P.L., ours en peluche « bipolaire».
Mais attention ! au pays des super-héros, les apparences peuvent se révéler trompeuses, et Camille va en faire l'expérience.

Je dois avouer que j'ai lu Justices 1. Les deux ligues, plusieurs fois, et chaque fois le plaisir a été le même. Justices 1. Les deux ligues est un roman facile à lire, vraiment bien écrit. Sans être recherché, le vocabulaire est choisi, et la description des plantes et des pierres pleine de saveur.

Les « notes de bas de page » rédigées par Camille sont pleines d'humour : on a l'impression que c'est bien le jeune garçon qui commente le récit, et nous fournit des explications indispensables à la bonne compréhension de l'histoire.

L'auteur fait la part belle à l'imaginaire, Nova-City, ville des Super-Héros, l'hôpital S.T.O.N.E., les super-pouvoirs nous rappellent les comics américains… Par ailleurs, tout au long du récit, d'une manière subtile, il nous montre l' importance qu'il accorde à l'esprit d'entraide, à la persévérance, la modestie. Les Super-Héros qui gagnent sont ceux qui savent rester dans l'ombre et continuer un combat quotidien contre les Vilains.

La couverture du livre, ainsi que les illustrations de Gihef, sont précises ; elles mettent en valeur le texte qu'elles complètent. Ainsi, chaque début de chapitre est illustré par des branches, les feuilles et les fruits du ginko-biloba, arbre qui joue un rôle central dans l'histoire. Les dessins en pleine page, en noir et blanc, sont réussis. J'aime particulièrement le dernier dessin qui représente Camille, tenant un grenat. Son regard en dit long sur les aventures que vient de vivre notre mini-héros.

En conclusion, vous l'avez compris, un roman qui prend déjà une place toute particulière dans le rayon « jeunesse» de ma bibliothèque.


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Depuis la disparition de ses parents, Camille, jeune garçon plutôt solitaire, vit avec les membres de Justice Pour Tous, une ligue de super-héros qui ne maitrisent pas tout à fait leurs pouvoirs. Pourtant, Camille, qui n'a aucun pouvoir, est le seul à suspecter que l'épidémie de grippe qui sévit à Nova City n'est pas normale. Aidé par Maximilien, son tout nouvel et seul ami, Camille décide de mener l'enquête...
J'ai reçu ce roman jeunesse dans le cadre de masse critique et je tiens à remercier Babelio et les éditions Kennes pour cela car j'ai vraiment adoré cette lecture.
J'ai trouvé que Justice était un savant mélange de parodie de comics (avec des super-héros plutôt malhabiles ou imbus de leur personne et des super-vilains vraiment stéréotypés à souhait), d'humour (dans les notes de Camille pour expliquer les mots difficiles) et d'aventures.
Camille est un garçon très attachant avec ses défauts et ses qualités. Il est susceptible mais tenace, il est espiègle mais fonce tête baissée quand il juge que la situation le nécessite.
J'ai apprécié aussi que ce ne soit pas les plus forts qui gagnent à la fin mais que l'entraide et la solidarité soient le message véhiculé.
Je trouve que l'idée que l'histoire se passe presque essentiellement dans un parc d'attraction abandonné, avec tout ce que cela implique de sordide normalement, était vraiment allégé par les noms des attractions elles-mêmes (les pédaloves, le labrillerinthe, le jeu du marteau...) ainsi que par les nombreuses trappes présentent et le cinéma 3D...
Les quelques illustrations en noir et blanc, en double page, qui ponctuent les moments forts du récit sont les bienvenues, donnant à voir de nombreux détails.
J'ai hâte de lire la suite de ses aventures et de découvrir l'adaptation de ce premier volet en BD.
Un très chouette roman qui devrait ravir les lecteurs à partir de 9 ans.
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Je remercie vivement Babelio et les éditions Kennes pour l'envoi de ce livre.

Après avoir terminé cet ouvrage, je me suis rendu sur Babelio pour lire les critiques des autres lecteurs de Justices, tome 1 et j'ai été absolument abasourdi par ce que j'ai lu. Je me demande même si certaines personnes ne sont pas sous influence pour écrire ce que j'ai lu. Ne vous inquiétez pas les gars, vous n'êtes pas obligés d'aimer un livre que Babelio vous a envoyé... Si vous ne mettez qu'une étoile vous ne serez pas effacés des listes de Babelio, rassurez vous on vous enverra toujours des livres ! Franchement, j'ai été épaté de voir autant de bonnes critiques sur ce livre.

Je lis beaucoup de littérature jeunesse, je travaille dans un CDI de collège et j'ai l'habitude de lire des romans pour les jeunes. Les éditions Kennes ont d'ailleurs publié des ouvrages qui plaisent et qui sont des réussites comme La vie compliquée de Léa Olivier mais là j'ai vraiment été déçu.

L'histoire en elle-même est certes très simpliste mais cela ne me dérange pas en soi si ça peut faire accrocher certains lecteurs dits "faibles". le problème n'est pas tellement là mais plutôt dans les incohérences et dans les erreurs de l'histoire. Comment ce gamin, Maximilien, a-t-il pu devenir ce qu'il est en réalité sans que personne ne s'en aperçoive ? Si le grand méchant était en prison alors comment il pouvait déjà être dans un autre corps, à l'école ? Comment a-t-il pu réagir en direct dans la fête foraine abandonnée, par film, alors qu'il est présent aux côtés de Camille ? Les ficelles sont énormissimes et tellement ridicules. L'auteur lui-même avoue son manque d'imagination (dans la fête foraine abandonnée il y a des trappes partout, c'est bien commode pour faire sortir des objets de nulle part, l'auteur le reconnaît lui-même : "j'imagine que ça doit être sa marque de fabrique (les trappes, ndlr)... ou qu'il manque cruellement d'imagination" c'est pas moi qui le dis, vous le voyez !). Les objets ou personnages apparaissent comme par miracle, il n'y aucune logique ou aucun respect des codes d'écriture, on a l'impression d'être des neuneus, vraiment.

Très souvent l'auteur (le narrateur, certes, mais franchement c'est pareil pour le coup là) n'arrive pas à décrire quelque chose alors il s'arrête en plein milieu : "on aurait dit une espèce de... ben... ben de quoi justement ? C'est pas facile à décrire un vieil enfant... en gros, ça ressemble un peu à rien... oui, c'est cela, à rien." Et ce n'est qu'un exemple parmi des dizaines et des dizaines. Tout est simplifié à l'extrême à croire qu'un enfant ne peut pas lire une mini description un peu précise.

L'écriture n'est pas en reste avec des procédés et un style d'une grande pauvreté. A chaque mot difficile le narrateur fait une petite note de bas de page dans laquelle l'enfant (le narrateur) explique le mot. Les explications sont ridicules je vous le dis tout de suite. Pour ne pas faire ressembler ça à un dictionnaire (oulà, ça pourrait faire fuir le lecteur ça), l'auteur a voulu rendre ça humoristique mais c'est parfois à pleurer de pauvreté intellectuelle. Exemple (parmi tant d'autres) pour le mot "arsenal" : la dernière fois que la maîtresse a utilisé ce mot en classe, mon voisin de droite était persuadé qu'elle parlait du club de football d'Arsenal. On avait bien rigolé ce jour-là. Puis elle nous a expliqué que c'était une réserve d'armes".... Vous l'aviez pas vu venir celle-là, hein ??? Tout est dans ce genre là (celerité, je croyais que c'était du celeri, MHA MHA MHA MHA - ah oui, ça c'est quand le méchant rigole dans le livre, y'en a toutes les pages, je vous jure... !)
Le style de l'auteur est d'une pauvreté époustouflante, à vous dégoûter un ado de la littérature. Exemple : "P.L. se mit à courir sur ses petites pattounes roses, il trébucha contre un débris et s'écroula face contre terre. Il était très pressé, raison pour laquelle il ne se roula pas au sol plus de quinze seconde (sans s dans le texte, ndlr) en se tenant le genou. Après quoi il se redressa et continua sa course en direction de Camille"... Vous avez compris vous ? Tout est comme cela, c'est vraiment triste.

Je n'aime pas critiquer méchamment un livre, je sais tout le boulot que ça représente et je ne ferai pas mieux c'est évident. Mais la différence est là justement, c'est que moi je m'abstiendrai de le faire. Quand la littérature devient marketing et alimentaire ça ne me plaît pas du tout. On peut faire de la littérature jeunesse intelligente et riche sans être dans l'intello, sans aller dans le bouquin à 300 pages qui rebutera les plus petits lecteurs. Pour moi ce livre Justices est inutile et je ne suis même pas sûr qu'il plaira aux petits lecteurs, franchement.

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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Tu sais Camille... aujourd'hui, tu m'as prouvé que ce n'était pas l'apparence qui comptait.
Il essuya une des larmes du garçon avec le pouce.
- Alors c'est vrai, notre ligue ne paye peut-être pas de mine, mais c'est toi qui as raison. Quand on peut aider quelqu'un, on doit le faire... même si ça signifie qu'on doit se battre. Nous continuerons à aider les gens bénévolement, mais quand nous le pourrons, comme ce soir, nous lutterons pour la justice. Et ça commence par aller libérer les prisonniers....
Aujourd'hui, continua le vieux héros, tu m'as rappelé que ce qui compte, ce n'est pas l'apparence, mais le contenu... ce que nous avons à l'intérieur. Comme à l'intérieur de ton morceau de charbon se cachait une autre pierre, bien plus précieuse...
Camille la regarda avec fascination et sécha ses larmes.
- Et qu'est-ce que c'est comme pierre, celle-là ? Je ne l'ai jamais vue.
- Un grenat... chuchota M. Grenat à l'oreille du garçon.
L'enfant se fendit d'un large sourire et serra fort sa nouvelle roche dans sa main. Il se retourna alors vers ses amis en riant et déclara d'une voix enjouée :
- Alors, on n'a pas des prisonniers à libérer, nous ?
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Note de Camille : Alors, s'époumoner, c'est pas compliquer à comprendre. Bon, vous avez déjà entendu crier ?... Oui ! Hurler ?... Aussi ! S'époumoner, c'est mille fois plus fort que ça ! C'est crier tellement fort que les sourds, les morts et même les extraterrestres peuvent vous entendre. Donc autant vous dire que, vu que j'étais vachement prêt de la bouche de Max... ben j'ai eu très mal aux tympans !
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PowerStone posa une main sur son épaule. Le garçon, en pleurs, se jeta alors sur le vieil homme. Ce dernier, surpris par cette manifestation de tendresse, ne sut pas trop comment réagir. Au bout de quelques instants, il prit Camille dans ses bras. Quand l'enfant se calma, le justicier se calma, le justicier se mit à genoux face à lui et, avec un sourire bienveillant, lui confia quelque chose.
- Tu sais, Camille... aujourd'hui, tu m'as prouvé que ce n'était pas l'apparence qui comptait.
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Dire à une classe d'enfants de dix ans "Soyez sages !", c'est comme dire à un chat dans une poissonnerie "je vais aux toilettes, mais surtout ne touche à rien ! "
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En fait, P-L, t'es quoi au juste ?
L'ourson rose parut surpris.
[...]
- Ben oui, insista l'enfant, tu changes tout le temps de caractère. Un coup t'e méchant, un coup t'es gentil, t'es bizarre.
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