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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Destins éclatés et chaotiques de quelques personnages marqués à tout jamais par les attentats du 11 septembre 2001 contre les Tours de New York. Je dois avouer que je n'ai pas su entrer dans le livre trop éclaté à mon goût, au début particulièrement, reflet des troubles physiques (quête des corps) et psychologiques (troubles de la mémoire) des héros de ce roman. Il aurait certainement fallu que je consacre de plus longues plages de lecture pour mieux m'immerger dans l'univers de l'écrivain alors que j'ai lu le bouquin par petits bouts, fractionnant un texte par lui-même déjà déstructuré. Quant à l'Homme qui tombe, il s'agit d'un artiste créant des performances en se jetant dans le vide, retenu par un simple harnais, pour styliser ces corps qui pour se sauver, se jetèrent des tours lors de l'attentat apocalyptique. Peut-être qu'en le relisant plus sérieusement j'en savourerais la moelle ?
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Je cite:
"Je regarde le visage sur la photo de passeport. Qui est cette femme?
- Je relève la tête au-dessus du lavabo, dit Martin
- Qui est cet homme? Tu crois te voir dans le miroir. Mais ce n'est pas toi. Ce n'est pas à cela que tu ressembles. Ce n'est pas le visage littéral, si pareille chose existe. C'est le visage composite. C'est le visage en transition.
- Ne me dis pas ça.
- Ce que tu vois n'est pas ce que nous voyons. Ce que tu vois est perturbé par le souvenir, par le fait d'être qui tu es, qui tu as été tout ce temps, toutes ces années.
- Je ne veux pas entendre ça, dit-il."

Bon, j'ai pris un exemple un peu appuyé.

Il paraît que DeLillo est incontournable, cela ne m'étonne guère, c'est l'idée que je me fais d'un auteur incontournable.
La limite entre stylé et maniéré est fine, j'ai trouvé cela maniéré.
Un peu pédant, on nage dans le pathos, avec des vrais gens de la vraie vie : professeur donnant des conférences autour du monde, marchand d'art international, éditrice freelance...

C'est peut-être un raté, mais de cette génération, je n'échangerais pas un Toni Morrison ou un Russell Banks pour deux Don DeLillo
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Couvert de poussière et d'éclat de verre, keith vient d'échapper à l'attentat du 11 septembre et s'empare dans sa fuite d'une mallette. C'est auprès de son ex-femme Lianne, et de son fils, Justin, qu'il ira trouver refuge. Chacun à sa façon interroge l'événement et essaie de se construire un après. Keith en retrouvant la propriétaire de la mallette et essayant de partager l'insoutenable. Lianne en questionnant sa mère, une Américaine riche et cultivée, amante d'un homme au passé trouble ; Justin en scrutant le ciel avec ses copains car les avions vont revenir...

Dans un style imagé et très haché où les interrogations de chacun des personnages se télescopent, où les devenirs se superposent sans se croiser, l'auteur traduit assez justement la confusion des sentiments face à cette catastrophe et le comment survivre à cela.

L'ombre de L'Homme qui tombe flotte sur tout le roman, un performeur qui, en costume cravate et mocassins, répète des sauts à l'élastique du haut des gratte-ciel. Pas de réponse pourtant à cette immense mal-être de l'Amérique qui prend conscience de sa fragilité face à une guerre sans nom, simplement la métaphore de l'artiste qui donne à voir et transfigure la réalité comme le fait l'écrivain.

Don DeLillo en observateur inlassable questionne à nouveau l'Amérique. On a connu cet auteur sous un meilleur jour. Là, c'est vraiment difficile à suivre, récits intriqués, lenteur des phrases... c'est pesant, il faut s'accrocher, dommage !
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On ressort de la lecture de « L'Homme qui tombe » comme après une visite dans un hôpital, passablement mal à l'aise et pas tellement réjoui.

Je n'ai pas réussi à être ému ou a ressentir de l'empathie pour les personnages, sans doute en raison du style volontairement froid et clinique adopté.

DeLillo décrit des individus victimes d'un événement trop grand pour eux, en état de choc, en souffrance et peinant à se reconstruire.

Je pense que c'est le problème du 11 Septembre, que l'esprit humain ne soit pas adapté à réaliser et à comprendre un tel événement.

La différence avec une catastrophe naturelle est elle si flagrante ?

Les victimes de tsunami, séismes ou même d'ouragan comme Katrina n'ont pas droit à autant de livres, sans doute en raison de leur statut de catastrophe naturelle mais les effets sont à mon avis similaires sur les victimes.

La seule différence c'est que le terrorisme a toujours fasciné et fascinera toujours.

D'un autre coté je pense que survivre à ce type d'événement peut également avoir quelques fois des effets salutaires, en donnant une occasion d'ouvrir les yeux sur la fragilité et la brièveté de l'existence, de se rapprocher des autres voir de retrouver le sens des priorités, un peu à la manière d'un François Xavier Demaison, ex banquier à Wall Street qui a décidé de vivre sa vraie passion pour les planches après l'attentat.

« L'Homme qui tombe » est un livre intéressant dans la description de l'impact d'une catastrophe sur une société mais qui ne m'aura pas bouleversé ou emporté.

A offrir à Jean Marie Bigard ou Marion Cotillard, nos plus éminents négationnistes français !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Le 11 septembre, et ses conséquences psychologiques sur des survivants, un peu confus, mais des moments de grâce. J'avais préféré "Bruit de fond" qui reste un de mes livres préférés. Traumatisme américain pensé par Delillo, reste que le récit me semble confus.
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Mais que veut-il dire, Don de Lillo ? Mais quel est le sens de ce livre ? J'ai bien saisi qu'à travers la métaphore d'un couple, il était question des Etats-Unis déboussolés après les attaques du 11 septembre; des américains qui tentent de se réunir, de communier, mais qui n'y parviennent pas (L'infidélité de l'homme) ; de cette union nationale qui passe par l'exclusion des musulmans (la voisine giflée parce qu'elle écoute de la musique arabe).

Pour le reste, je suis demeuré à côté du livre, pas entré dedans. Trop cérébral pour moi. J'ai passé mon temps à chercher le sens caché dans ces descriptions décousues, ces situations confinant à l'absurde; à culpabiliser, pour tout dire, en songeant que je n'étais pas fichu de comprendre un ouvrage unanimement décrit comme un chef d'oeuvre.
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La sidération, la déstructuration, un état insaisissable qui envahit les personnages... et le lecteur.
Lecture très décousue, éparpillée, mais nul doute qu'il y a tout cela dans le 11 septembre et que l'ordre des choses ne peut être que fracassé.
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Style trop décousu pour moi. Je me suis souvent perdue dans la narration, ne sachant plus quels personnages on suivait.
Je sais que c'est un style propore à Don Delillo, mais ce n'est pas pour moi.
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Pas fan du style...
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