“Vous seriez choqué d’apprendre le nombre de gens qui se promènent avec des fantasmes de violence plein la tête, s’imaginant à quel point il serait agréable de vous étrangler ou vous poignarder jusqu’à ce que mort s’ensuive. Ce qui les distingue de notre tueur, c’est que la plupart d’entre eux ne passent jamais à l’acte.
Il n'avait jamais posté de statuts sur Facebook, ni de messages sur Twitter, et quand des gens - principalement de vieilles connaissances qui ne lui manquaient pas, des ex dont il était content d'être débarrassé, et des personnes qu'il n'avait jamais rencontrées - le demandaient en ami, il cliquait sur le bouton "Plus tard", faute de bouton "Va te faire foutre".
Lorsque les personnes qui ont juré de faire respecter la loi s’associent dans le but de l’enfreindre, quelle que soit la cause qu’elles défendent, elles sapent les principes mêmes sur lesquels repose notre système judiciaire. De tels actes, dignes d’un Etat policier, sentent le despotisme à plein nez et ne peuvent être tolérés dans une société démocratique.
Vous voyez cette médaille, là ? C'est le prix Pulitzer qu'a remporté George Boyle en 1919 pour avoir dénoncé les malversation d'entrepreneurs militaires pendant la Première Guerre mondiale. Le prix n'existait que depuis trois ans. Et celui-là, là-haut ? C'est le Pulitzer de Mulligan, décerné il y a douze ans pour son article sur la corruption du système judiciaire de notre Etat. Le dernier que le journal a remporté. Et sûrement le dernier qu'on aura jamais. (p. 342)
Et le journal est à l'agonie [dit Mason]. Qui va enquêter sur la corruption qui gangrène le service public quand on ne sera plus là ? Des blogueurs ? Des neuneus de la télé ? Me faites pas rire. Quand on sait que nos représentants corrompent le système judiciaire, c'est notre boulot d'y remédier. Si on ne fait rien, alors le premier amendement, c'est rien que des mots sans valeur sur du papier. (p. 261)
Il y a des humains qui ne sont pas humains. (John Prine).
l y des êtres humains qui sont pas des êtres humains....
Si le Providence Dispatch doit disparaître, je refuse qu'il sombre lâchement dans les ténèbres.
- Tu as bien conscience qu'on est à Rhode Island, rassure-moi ? dit Mulligan.
- Oui, ça va, je suis au courant de notre passif sordide. Les hommes politiques véreux, les juges corrompus, les flics pourris. De mémoire d'homme, c'est comme ça que ça marche. En tout cas, ça fait trois cents ans. Mais mince, depuis cent cinquante ans, le Dispatch est en croisade contre ça. Je t'accorde qu'on ne les fait pas tous tomber. Loi de là. Mais on en pince suffisamment pour faire réfléchir les autres.
Pourquoi donner à un oiseau le nom d'une légende du sport de Nouvelle-Angleterre pour ensuite lui apprendre à dire ces conneries ?