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EAN : 9782221198568
416 pages
Robert Laffont (16/11/2017)
3.51/5   102 notes
Résumé :
« Je n'ai pas peur du noir… juste de ce qui s'y cache. »
Poursuivie par ses démons, Jennifer Dorey a quitté Londres pour retourner dans sa maison d'enfance avec sa mère, à Guernesey, où elle est devenue reporter au journal local. Elle pensait pouvoir souffler un peu. Elle avait tort.
Quand le cadavre d'une jeune femme s'échoue sur une plage, la journaliste mène sa propre enquête et exhume plusieurs morts similaires qui s'étendent sur une cinquantaine ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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J'aime les intrigues complètement tordues, qui me vrillent le cerveau, mais j'apprécie aussi, parfois, les intrigues simples qui me permettent de me faire plaisir, sans me triturer les méninges… La griffe du diable, fait partie des polars classiques, agréables, qui fait le job qu'on lui demande, c'est-à-dire, nous faire passer un bon moment. Et c'est déjà une excellente chose.

Malgré ce classicisme, que certains pourraient lui reprocher, il y a un, je ne sais quoi qui fait que l'on se laisse facilement porter par la plume de l'auteure.

On retrouve tous les codes du genre, avec des personnages malmenés par la vie, qui prennent peu à peu forme et s'étoffent au fil du récit. L'auteure les décrit de belle façon, les rendant accessibles et surtout rendant palpables leurs fêlures. L'empathie, ce créé peu à peu, mais sans jamais tomber dans le gnangnan qui aurait pu me faire décrocher !

L'auteure tire son épingle du jeu, grâce à l'atmosphère qu'elle confère à son récit, avec les descriptions de l'île de Guernesey, ses plaines sauvages, ses légendes bien ancrées dans l'imaginaire collectif, avec une pointe de surnaturel propre aux lieux habités par les vieux démons… Une dualité est palpable entre le besoin de modernité et la peur du changement des plus anciens.

Le rythme assez lent, se calque sur le flegme tout britannique, avec un dénouement progressif, grâce aux paroles du meurtrier qui viennent se glisser entre les chapitres.

Un livre qui se déguste et se savoure avec un bon thé et des petits biscuits, en humant les vagues qui viennent s'écraser sur les rocher, isolant cette île pleine de mystère…

Lien : https://julitlesmots.com/201..
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Une petite île au nom de Guernesey quel parfait lieu pour enquêter sur un cadavre retrouvé sur la plage.

Jennifer Dorey est une journaliste qui revient vivre sur cet île chez ses parents au moment ou ce corps est découvert, elle va mener son enquête et découvrir que d'autres corps de femme ont été découverts précédemment.

Le récit mêlant habilement les passages de Jenny et de Mickäel l'enquêteur qui est chargé de ce dossier, il y a également une troisième voix celle qui nous narre des choses liées à Guernesey des années auparavant.

J'ai aimé cette atmosphère de mythes et légendes, ces histoires concernant Victor Hugo qui a fait de nombreuses séances de spiritisme sur l'île.

Tout cela confère au récit une ambiance très particulière, j'ai vraiment aimé le personnage de Jenny et en apprendre plus sur son passé.

Un petit bémol cependant pour moi sur la fin du récit ou j'ai peiné à lire les cinquante dernières pages, celui-ci aurait gagner en fluidité en éliminant ces dernières pages.

Une belle découverte et je surveillerais attentivement les prochaines parutions de l'auteur.

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Savoir conclure est un art.

Un repas, bien arrosé, a besoin d'une conclusion qui demeurera un souvenir agréable.

L'amour a besoin de l'apothéose, qui laissera des traces (agréables ou pas).

Un conférencier me disait que, dans un exposé, le plus difficile est de commencer et de conclure. Pour le reste, c'est comme le pilote automatique d'un avion.

Selon mes croyances personnelles, il en va de même pour un roman.
Savoir conclure est un art.

Guernesey
Je ne ferai pas le guide touristique, à mes amis babeliotes (étant moi-même à des milliers de kilomètres), de ces lieux à consonance française, où on n'y parle pas français.

Une chose est sûr pour moi dans ce livre, il y manque une conclusion pour conserver un souvenir agréable, ou pas.

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Sur la quatrième de couverture de mon édition (pocket), Lara Dearman est comparé à Peter May et je trouve la comparaison très juste sauf que l'action ne se passe pas sur l'île de Lewis mais à Guernesey.

On fait la connaissance de Jennifer qui est revenu sur son île natale, chez sa mère après une agression à Londres. Elle travaille comme journaliste et l'actualité de Guernesey n'est pas vraiment palpitante. Jusqu'au jour où une jeune fille est retrouvée morte. La jeune journaliste va mener l'enquête et découvrir une série de noyades suspectes sur les cinquante dernières années. Et si un tueur en série rodé sur place ?

Le récit est bien construit, l'intrigue prenante et l'enquête vraiment très bien menée. le dénouement est inattendu et l'auteure après nous avoir entrainés sur pas mal de fausses pistes, nous révèle un meurtrier que l'on ne soupçonne absolument pas une seconde pendant notre lecture.

Jennifer et Michael forment un beau duo et se complète très bien. Jennifer est une jeune femme attachante, incroyablement rusée et intelligente. On éprouve un peu de pitié face à tous les malheurs qu'elle a traversé. Michael a lui aussi été malmené par la vie avec la perte de sa fille, mais il reste un excellent flic malgré tout. Niveau personnage secondaire, j'ai aimé la mère de l'héroïne que j'ai trouvée touchante et très maternelle. Et puis Sarah, la bonne copine qui est toujours là pour Jennifer.

Les descriptions des lieux font rêver et ajoutent énormément au récit. Ça donne envie de prendre un bateau et d'aller visiter les iles anglo-normandes dont on parle peu finalement. J'ai aimé découvrir l'ile, son histoire et sa culture, ses légendes et son folklore. le dépaysement est total et j'ai aimé découvrir cette île avec son mélange franco-anglais mais aussi sa propre identité.

Ce roman est une très bonne découverte et je lirai la suite avec plaisir.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Je viens de terminer La griffe du diable de Lara Dearman, obtenu grâce à Robert Laffont et net galley.
J'ai un peu traîné à le lire car j'ai parfois eu du mal à accrocher avec ce roman.
J'ai aimé le fait qu'il se passe sur l'île de Guernesey, et l'ambiance particulière des romans se déroulant sur cette île.
Jennifer Dorey a quitté Londres pour devenir reporter au journal local, à Guernesey. Elle y vit avec sa mère, dans la maison de son enfance.
Quand le cadavre d'une jeune femme s'échoue sur une plage, la journaliste mène sa propre enquête et découvre qu'il y a eu d'autres morts similaires, avec un symbole sur elle, les fameuses griffes du diable gravées également sur un rocher... Elles portent ce nom car elles auraient été par Satan en personne...
Nous découvrons également Michael, l'enquêteur chargé de l'affaire.
Il y a trois voix : Jennifer, Michael et une autre voix nous permettant de découvrir ce qui s'est passé sur l'île, avant.
J'ai aimé l'ambiance, avec les légendes sur une île proche de la France mais assez méconnue.
J'ai aimé les personnages, notamment Jennifer.
L'ensemble est intéressant mais ce n'est pas un coup de coeur. Je trouve qu'il y a des longueurs par moment et de temps en temps je me suis un peu ennuyée, j'ai décrochée ici et là.
Dans l'ensemble, La griffe du diable est un bon roman, à qui je mets trois étoiles et demie.
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Il devait avoir au moins soixante ans, mais il faisait bien plus jeune avec ses cheveux épais, luisants, et sa peau dorée, comme caressée par le soleil. Jenny soupçonnait fortement le double miracle de la teinture et de l'autobronzant.
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Au-dessus de la Manche, le ciel était sans nuage. de maigres rais de soleil promettaient une belle journée de début de novembre. Une brise soutenue cinglait la mer, projetant par dessus le parapet un fin crachin sur le pare-brise de sa voiture.
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Jenny adorait l'odeur du papier journal fraîchement imprimé. L'odeur métallique, propre, de l'encre sur le papier doux, odeur qui s'estompait, comme les nouvelles, au fur et à mesure que la journée avançait.
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Pour un policier, tout le monde est suspect jusqu'à ce qu'on ait prouvé son innocence. Ce n'est qu'au tribunal que c'est tout le contraire.
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Cela faisait partie du charme si particulier de l'île : tout le monde était au courant de tout. Vous trompiez votre conjoint ? Oubliez le dîner romantique au restaurant. vous seriez immédiatement repéré. Vous étiez ado et vous vouliez faire le mur ? Bonne chance ! Vous pouviez être sûr qu'un voisin, un professeur ou un parent d’élève allait vous voir et aussitôt prévenir votre famille. Vous étiez mineur et vous vouliez picoler ? Essayez donc d'entrer dans un bar avec une fausse carte d'identité quand le videur était un ami de votre père et savait pertinemment que vous n'aviez pas dix-huit ans ! Qu'on le veuille ou non Guernesey était un tout petit monde. On ne pouvait absolument rien faire discrètement.
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