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J'aime les intrigues complètement tordues, qui me vrillent le cerveau, mais j'apprécie aussi, parfois, les intrigues simples qui me permettent de me faire plaisir, sans me triturer les méninges… La griffe du diable, fait partie des polars classiques, agréables, qui fait le job qu'on lui demande, c'est-à-dire, nous faire passer un bon moment. Et c'est déjà une excellente chose.

Malgré ce classicisme, que certains pourraient lui reprocher, il y a un, je ne sais quoi qui fait que l'on se laisse facilement porter par la plume de l'auteure.

On retrouve tous les codes du genre, avec des personnages malmenés par la vie, qui prennent peu à peu forme et s'étoffent au fil du récit. L'auteure les décrit de belle façon, les rendant accessibles et surtout rendant palpables leurs fêlures. L'empathie, ce créé peu à peu, mais sans jamais tomber dans le gnangnan qui aurait pu me faire décrocher !

L'auteure tire son épingle du jeu, grâce à l'atmosphère qu'elle confère à son récit, avec les descriptions de l'île de Guernesey, ses plaines sauvages, ses légendes bien ancrées dans l'imaginaire collectif, avec une pointe de surnaturel propre aux lieux habités par les vieux démons… Une dualité est palpable entre le besoin de modernité et la peur du changement des plus anciens.

Le rythme assez lent, se calque sur le flegme tout britannique, avec un dénouement progressif, grâce aux paroles du meurtrier qui viennent se glisser entre les chapitres.

Un livre qui se déguste et se savoure avec un bon thé et des petits biscuits, en humant les vagues qui viennent s'écraser sur les rocher, isolant cette île pleine de mystère…

Lien : https://julitlesmots.com/201..
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Savoir conclure est un art.

Un repas, bien arrosé, a besoin d'une conclusion qui demeurera un souvenir agréable.

L'amour a besoin de l'apothéose, qui laissera des traces (agréables ou pas).

Un conférencier me disait que, dans un exposé, le plus difficile est de commencer et de conclure. Pour le reste, c'est comme le pilote automatique d'un avion.

Selon mes croyances personnelles, il en va de même pour un roman.
Savoir conclure est un art.

Guernesey
Je ne ferai pas le guide touristique, à mes amis babeliotes (étant moi-même à des milliers de kilomètres), de ces lieux à consonance française, où on n'y parle pas français.

Une chose est sûr pour moi dans ce livre, il y manque une conclusion pour conserver un souvenir agréable, ou pas.

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Une petite île au nom de Guernesey quel parfait lieu pour enquêter sur un cadavre retrouvé sur la plage.

Jennifer Dorey est une journaliste qui revient vivre sur cet île chez ses parents au moment ou ce corps est découvert, elle va mener son enquête et découvrir que d'autres corps de femme ont été découverts précédemment.

Le récit mêlant habilement les passages de Jenny et de Mickäel l'enquêteur qui est chargé de ce dossier, il y a également une troisième voix celle qui nous narre des choses liées à Guernesey des années auparavant.

J'ai aimé cette atmosphère de mythes et légendes, ces histoires concernant Victor Hugo qui a fait de nombreuses séances de spiritisme sur l'île.

Tout cela confère au récit une ambiance très particulière, j'ai vraiment aimé le personnage de Jenny et en apprendre plus sur son passé.

Un petit bémol cependant pour moi sur la fin du récit ou j'ai peiné à lire les cinquante dernières pages, celui-ci aurait gagner en fluidité en éliminant ces dernières pages.

Une belle découverte et je surveillerais attentivement les prochaines parutions de l'auteur.

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Sur la quatrième de couverture de mon édition (pocket), Lara Dearman est comparé à Peter May et je trouve la comparaison très juste sauf que l'action ne se passe pas sur l'île de Lewis mais à Guernesey.

On fait la connaissance de Jennifer qui est revenu sur son île natale, chez sa mère après une agression à Londres. Elle travaille comme journaliste et l'actualité de Guernesey n'est pas vraiment palpitante. Jusqu'au jour où une jeune fille est retrouvée morte. La jeune journaliste va mener l'enquête et découvrir une série de noyades suspectes sur les cinquante dernières années. Et si un tueur en série rodé sur place ?

Le récit est bien construit, l'intrigue prenante et l'enquête vraiment très bien menée. le dénouement est inattendu et l'auteure après nous avoir entrainés sur pas mal de fausses pistes, nous révèle un meurtrier que l'on ne soupçonne absolument pas une seconde pendant notre lecture.

Jennifer et Michael forment un beau duo et se complète très bien. Jennifer est une jeune femme attachante, incroyablement rusée et intelligente. On éprouve un peu de pitié face à tous les malheurs qu'elle a traversé. Michael a lui aussi été malmené par la vie avec la perte de sa fille, mais il reste un excellent flic malgré tout. Niveau personnage secondaire, j'ai aimé la mère de l'héroïne que j'ai trouvée touchante et très maternelle. Et puis Sarah, la bonne copine qui est toujours là pour Jennifer.

Les descriptions des lieux font rêver et ajoutent énormément au récit. Ça donne envie de prendre un bateau et d'aller visiter les iles anglo-normandes dont on parle peu finalement. J'ai aimé découvrir l'ile, son histoire et sa culture, ses légendes et son folklore. le dépaysement est total et j'ai aimé découvrir cette île avec son mélange franco-anglais mais aussi sa propre identité.

Ce roman est une très bonne découverte et je lirai la suite avec plaisir.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Jennifer Dorey, dit Jenny est journaliste, elle décide de quitter Londres pour repartir vivre sur l'île de son enfance Guernesey.
Une sympathique île avec ses mythes, son histoire, mais voilà un cadavre est découvert est la cette si accueillante paraît vite cauchemardesque...

J'ai apprécié ce roman, de part son écriture, son immersion...
Malgré quelques lenteur ce roman ce lit super bien, on est vite immergé sur cette île, ce qui donne ce côté isolé ou tout le monde ce connaît que j'aime tant !
En plus j'aime quand il y a journaliste/flic !
Quand aux meurtres...ils ont bien présent et je n'ai pas vu venir le dénouement.
Je lirais donc évidemment le second opus.
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Je viens de terminer La griffe du diable de Lara Dearman, obtenu grâce à Robert Laffont et net galley.
J'ai un peu traîné à le lire car j'ai parfois eu du mal à accrocher avec ce roman.
J'ai aimé le fait qu'il se passe sur l'île de Guernesey, et l'ambiance particulière des romans se déroulant sur cette île.
Jennifer Dorey a quitté Londres pour devenir reporter au journal local, à Guernesey. Elle y vit avec sa mère, dans la maison de son enfance.
Quand le cadavre d'une jeune femme s'échoue sur une plage, la journaliste mène sa propre enquête et découvre qu'il y a eu d'autres morts similaires, avec un symbole sur elle, les fameuses griffes du diable gravées également sur un rocher... Elles portent ce nom car elles auraient été par Satan en personne...
Nous découvrons également Michael, l'enquêteur chargé de l'affaire.
Il y a trois voix : Jennifer, Michael et une autre voix nous permettant de découvrir ce qui s'est passé sur l'île, avant.
J'ai aimé l'ambiance, avec les légendes sur une île proche de la France mais assez méconnue.
J'ai aimé les personnages, notamment Jennifer.
L'ensemble est intéressant mais ce n'est pas un coup de coeur. Je trouve qu'il y a des longueurs par moment et de temps en temps je me suis un peu ennuyée, j'ai décrochée ici et là.
Dans l'ensemble, La griffe du diable est un bon roman, à qui je mets trois étoiles et demie.
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J'ai lu ce roman policier dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de Elle et je l'ai trouvé agréable à lire. L'originalité du livre se trouve dans le fait que l'action se passe sur une île, celle de Guernesey. Pour les ignorants, c'est sur cette île que vécut Victor Hugo durant son exil qui dura une vingtaine d'années. C'est sur cette île que, régulièrement, il communiqua avec l'esprit des morts au cours de séances où il aurait discuté avec des auteurs, des philosophes…tous morts évidemment. Il lui est même arrivé d'être confronté à une mystérieuse Dame blanche…Tout cela pour vous dire que l'atmosphère de l'île est propice aux superstitions et aux pratiques occultes. C'est dans ce cadre que se déroule l'enquête policière et journalistique : quand le cadavre d'une jeune femme est retrouvée sur une plage, tout le monde pense d'abord à un accident voire à un suicide car la victime était déprimée. Mais une femme –Jennifer Dorey- va fouiner et s'apercevoir que sur plusieurs décennies, cinq jeunes femmes se ressemblant physiquement, sont mortes noyées. Elle convainc un policier que ces « accidents » n'en sont pas. On a là la description d'une enquête classique qui se déroule à un rythme assez lent. Pas de rebondissements à toutes les pages, pas de suspense non plus, on arrive à deviner qui est responsable des meurtres d'autant plus que l'auteur nous fait entendre sa voix et les raisons de son meurtre, raisons liées à l'origine de l'île. L'intérêt du livre se concentre sur le personnage principal : la journaliste Jennifer Dorey est originaire de l'île, mises à part quelques années passées en Angleterre, elle vit avec sa mère depuis la mort de son père. Elle a quelques casseroles derrière elle, l'auteur sème des digressions dans le roman qui nous permettent de comprendre que, lorsque Jennifer vivait à Londres, elle a mis son nez dans des histoires qui ne la regardaient pas et que cela a failli mal se terminer pour elle. Si l'auteur s'attarde ainsi sur ce qui paraît au premier abord des détails sans importance, c'est qu'elle va certainement les exploiter dans les tomes suivants. Car j'ai eu la nette impression en lisant que ce tome n'est que le premier d'une série et Jennifer un personnage récurrent. Et c'est sans doute pour cela que le rythme est aussi lent, l'auteur prenant du temps pour présenter Jennifer, pour la poser dans ce cadre enchanteur mais finalement restreint – l'île est petite-, pour installer les liens qui vont se nouer entre elle et l'inspecteur Michael Gilbert ou le journaliste Elliot. En conclusion, on a donc une intrigue correcte, des personnages bien campés mais on attend plus de dynamisme et d'intérêt pour le prochain tome.
Lien : https://labibliothequedeneko..
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Non, le diable ne m'a pas pris dans ses griffes… Ma peau est toujours douce et délicate, une vraie peau de bébé, sans traces de griffes du démon…

Pourtant, vu le résumé, c'était prometteur… ♫ caramels, bonbons et chocolats ♪

Une fois de plus, le résumé est trop bavard et en quelques lignes nous fait une synthèse des 7 dixième de l'histoire.

Si j'avais su…

Le départ m'a fait penser à un roman de Mary Higgins Clark, à l'époque lointaine où je les lisais et où ils me plaisaient. C'était dans les années 90 (80-10 pour l'Hexagone).

Nous avons une journaliste en proie à des peurs, qui revient chez ses parents, qui y reste, qui enquête sur des suicides qui pour elle n'en sont peut-être pas et un vieux policier qui n'a pas pris sa retraite (pourtant, il est d'avant la fameuse année pivot), qui a été blessé par la vie, qui a bu et qui a rencontré Dieu (non, pas dans le fond de la bouteille mais à l'église).

Personnages plats, insipides, de ceux qu'on oubliera vite, qui ne nous marqueront pas et avec lesquels on n'aura pas envie d'aller boire un coup la fois suivante.

Depuis longtemps, j'ai dépassé ce stade (des MHC) et il me faut autre chose pour me donner l'adrénaline. Il me faut de la profondeur ou du moins, du rythme. Là, j'avançais à un train de sénateur qui se traîne, qui se traîne… C'était plat, endormant même.

Les seules notes positives furent les descriptions de l'île de Guernesey, de ses habitants qui se "connaissent" tous, de l'impossibilité de cacher quelque chose et la parenthèse politique sur les travailleurs étrangers que les îliens ne voulaient pas voir chez eux. Oui, partout c'est le même discours du "nous chez nous".

Anybref, si cette lecture n'avait pas été une LC avec ma copinaute habituelle (Bianca, pour ceux ou celles qui ne suivent pas dans le fond de la classe), j'aurais zappé des pages pour aller direct à la solution.

Mais là, je me suis appliquée comme une brave petite fille et ma récompense fut la seconde partie du roman qui bouge un peu plus et le final qui est speedé. Là je me suis réveillée !

Dommage parce que ce roman possède quelques belles analyses, quelques flèches piquantes envoyées sous la ceinture de la société ou de l'Angleterre et le final était rythmé, avec du suspense, de l'action.

Par contre, la résolution avait beau être étonnante, elle a été amenée trop rapidement sur la table et est tombée comme un cheveu dans la soupe car nous n'avions que peu d'éléments pour trouver le coupable par nous-même.

Même si je suis restée comme deux ronds de flan devant son identité, ça ne m'a pas troué le cul. N'est pas Agatha Christie qui veut…

Une LC avec Bianca en super demi-teinte et un roman qui ne restera pas dans nos annales, ni dans nos mémoires. Dommage.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un polar comme je les aime avec une enquête minutieuse, une intrigue dense, une véritable ambiance et des personnages charpentés et attachants.

Trois personnages principaux, trois voix :
- Jennifer Dorey revient chez sa mère sur son île natale Guernesey après quelques années d'études et de travail à Londres. Reporter, elle couvre des petits articles pour le journal local. Lorsque le cadavre d'une jeune femme est découvert, la jeune journaliste va vouloir en savoir plus et finir par découvrir que cette mort n'est peut-être pas accidentelle ni isolée comme on pourrait le penser....

- L'inspecteur Michael, un homme tatillon à la droiture exemplaire, ne s'est pas fait que des amis au sein de son équipe. L'affaire lui est confiée et son passé douloureux lui donne une aptitude particulière à comprendre les victimes... Lorsque la jeune journaliste vient lui dévoiler ses soupçons, il se laissera convaincre par les faits troublants qu'elle lui présente.

Ces deux-là vont s'associer, enquêter et s'épauler pour mettre à jour la vérité.

- Et puis il y a un narrateur qui nous transporte vers le passé, qui raconte les événements révolus, une troisième voix que l'on comprend vite être celle du tueur et qui peu à peu dévoile son parcours, ses intentions et son attachement à l'île ainsi qu'à son histoire.

Les chapitres alternent entre ces trois personnages, et peu à peu les blessures intimes sont dévoilées, chacun se densifie. Jennifer et Michael deviennent plus réalistes, plus humains. Tous deux ont un passé douloureux et l'ombre de leurs disparus planent sur le récit qui en devient parfois très émouvant...

L'enquête est classique mais efficace. Entre un flic méticuleux et une journaliste déterminée, elle est menée avec minutie. L'auteur m'a constamment baladée, et si l'étau se referme en fin de livre sur trois suspects, je les ai soupçonnés tour à tour sans jamais parvenir à une certitude.

Outre l'enquête que l'on suit pas à pas, j'ai adoré les descriptions de l'île, sa beauté sauvage et préservée, ses légendes encore bien ancrées dans le subconscient collectif et le spectre de l'occupation nazie. Cette atmosphère en huis-clos pleine de superstitions est un véritable atout pour le roman, lui donne une dimension fascinante.

J'ai refermé mon livre avec une envie folle de boucler mes valises pour un séjour à Guernesey et avec, bien que l'intrigue principale soit réglée, des questions en suspens. L'auteur a semé des indices propres à ouvrir le chemin d'une série aux protagonistes récurrents. Leurs fantômes intimes demeurent plein de mystères et hantent les pages ...
Vivement le tome deux qu'on en découvre un peu plus !

Un grand merci à Robert Laffont et La collection La Bête noire pour cette belle lecture !

Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Premier roman de Lara Dearman, auteur anglais, La griffe du diable s'inscrit dans les romans à forte identité locale en installant son action sur l'île de Guernesey. La vie des îliens, d'où qu'ils soient, est particulière. Un monde à part où le huis clos peut être étouffant pour les esprits libres ou rassurants pour les plus frileux.

C'est ce sentiment ambivalent qui anime le personnage principal, Jenny  Dorey, jeune journaliste, qui retrouve son île pour fuir Londres après une enquête qui l'a mise en danger mais qui, sur place, est confrontée à d'anciens fantômes.
L'île est habitée également de vieux démons par une culture de mythes et légendes et un rappel toujours très présent de l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre Mondiale (et oui, rappelons que Churchill a "abandonné" ses îles anglo-normandes aux mains des teutons et qu'elles ont donc connu l'occupation ennemie).

Ce roman est le premier d'une série et pose donc les bases de tout un environnement avec l'île de Guernesey, ses paysages marins et son besoin de modernité urbaine, et présente des personnages amenés à devenir récurrents. Peu de personnages, n'oublions pas que nous sommes sur un rocher d'une soixantaine de kilomètres carrés!

Le rythme est assez lent sans trop de suspens, un polar classique avec tout le flegme britannique d'une tasse de thé. On tire délicatement un fil après l'autre pour démêler la pelote de laine et peu à peu l'intrigue s'éclaire, tout en se baladant dans des décors fabuleux.
Il est aidé en cela par la voix de l'assassin qui se glisse entre les chapitres, levant progressivement le voile sur le mobile qui l'anime et liant son passé au folklore local.

Le côté prometteur de cette série repose sur l'analyse psychologique des personnages qui est fouillée et très bien articulée autour de l'intrigue, tout en laissant des pans mystérieux de l'histoire de chacun et qui, je pense, seront développés dans les prochains tomes.
Sans être un coup de foudre, c'est une lecture très agréable et qui donne envie de séjourner un peu plus sur l'île de Guernesey aux côtés de notre jeune journaliste, Jenny, et de Michael, le flic. 
Jenny élucidera-t-elle le mystère autour du décès de son père et Michael nous en dira-t-il plus sur la disparition de sa fille? C'est à suivre!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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