Non, le diable ne m'a pas pris dans ses griffes… Ma peau est toujours douce et délicate, une vraie peau de bébé, sans traces de griffes du démon…
Pourtant, vu le résumé, c'était prometteur… ♫ caramels, bonbons et chocolats ♪
Une fois de plus, le résumé est trop bavard et en quelques lignes nous fait une synthèse des 7 dixième de l'histoire.
Si j'avais su…
Le départ m'a fait penser à un roman de
Mary Higgins Clark, à l'époque lointaine où je les lisais et où ils me plaisaient. C'était dans les années 90 (80-10 pour l'Hexagone).
Nous avons une journaliste en proie à des peurs, qui revient chez ses parents, qui y reste, qui enquête sur des suicides qui pour elle n'en sont peut-être pas et un vieux policier qui n'a pas pris sa retraite (pourtant, il est d'avant la fameuse année pivot), qui a été blessé par la vie, qui a bu et qui a rencontré Dieu (non, pas dans le fond de la bouteille mais à l'église).
Personnages plats, insipides, de ceux qu'on oubliera vite, qui ne nous marqueront pas et avec lesquels on n'aura pas envie d'aller boire un coup la fois suivante.
Depuis longtemps, j'ai dépassé ce stade (des MHC) et il me faut autre chose pour me donner l'adrénaline. Il me faut de la profondeur ou du moins, du rythme. Là, j'avançais à un train de sénateur qui se traîne, qui se traîne… C'était plat, endormant même.
Les seules notes positives furent les descriptions de l'île de Guernesey, de ses habitants qui se "connaissent" tous, de l'impossibilité de cacher quelque chose et la parenthèse politique sur les travailleurs étrangers que les îliens ne voulaient pas voir chez eux. Oui, partout c'est le même discours du "nous chez nous".
Anybref, si cette lecture n'avait pas été une LC avec ma copinaute habituelle (Bianca, pour ceux ou celles qui ne suivent pas dans le fond de la classe), j'aurais zappé des pages pour aller direct à la solution.
Mais là, je me suis appliquée comme une brave petite fille et ma récompense fut la seconde partie du roman qui bouge un peu plus et le final qui est speedé. Là je me suis réveillée !
Dommage parce que ce roman possède quelques belles analyses, quelques flèches piquantes envoyées sous la ceinture de la société ou de l'Angleterre et le final était rythmé, avec du suspense, de l'action.
Par contre, la résolution avait beau être étonnante, elle a été amenée trop rapidement sur la table et est tombée comme un cheveu dans la soupe car nous n'avions que peu d'éléments pour trouver le coupable par nous-même.
Même si je suis restée comme deux ronds de flan devant son identité, ça ne m'a pas troué le cul. N'est pas
Agatha Christie qui veut…
Une LC avec Bianca en super demi-teinte et un roman qui ne restera pas dans nos annales, ni dans nos mémoires. Dommage.
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